OM 0-1 Lens : "Avec Gouiri et Bennacer, on a l'impression d'avoir recruté des mégastars interplanétaires"

C'était un tournant à ne pas rater pour l’OM. À une semaine du Clasico et avec Nice en embuscade pour la deuxième place, les Marseillais devaient s’imposer contre un Lens diminué par les blessures et les suspensions. Mais c’est une formation apathique qui a sombré au Vélodrome (0-1), confirmant une inquiétante tendance : Marseille peine depuis la fin du mercato. Sur RMC, Daniel Riolo a ouvertement questionné l'apport des recrues hivernales. Selon lui, l’équipe s’est dégradée avec l’intégration d’Ismaël Bennacer et Amine Gouiri : "On a l’impression qu’on a recruté des mégastars interplanétaires, mais est-ce que l’OM n’était pas meilleur avant leur arrivée ?". Le chroniqueur souligne également la mise à l’écart de Valentin Rongier et Neal Maupay, qui semblaient pourtant en bonne forme avant le mercato.

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Si Gouiri a inscrit quelques buts, le milieu de terrain paraît déséquilibré depuis l’arrivée de Bennacer. 'Depuis qu’il joue, l’évolution positive du jeu marseillais semble s’être arrêtée." Un constat sévère, que Riolo nuance en précisant qu’il ne détient aucune certitude sur l’origine de cette baisse de régime. Avec deux défaites en trois matchs (Auxerre, Lens) et une victoire poussive contre Nantes, l’OM doit rapidement rectifier le tir. À l’approche du choc contre Paris, la dynamique inquiète et le mercato d’hiver pose déjà question.

OM : Kondogbia revient sur sa longue période de blessure

Ce n'était pas simple à se décanter, mais vous avez réussi à faire le dos rond et à taper quand il le fallait.

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Geoffrey Kondogbia : On savait que c'était une équipe bien en place, qui avait aussi pas mal de joueurs de ballon, donc ils ont cette faculté à bien ressortir à la récupération. On savait qu'il fallait être vigilant et qu'on allait aussi avoir nos moments. Il fallait faire preuve de beaucoup, beaucoup de patience et ne pas forcer les passes. On a su avoir cette patience-là, et on a réussi à renverser le match.

Ce soir, il fallait gagner. Lors des deux dernières semaines, pas le match contre Lyon, mais les semaines précédentes, on disait que l'OM n'avait pas su profiter de l'occasion. Ce soir, il fallait le faire. Vous avez six points d'avance sur le troisième, sur le quatrième, huit points sur le cinquième. On est loin de la fin, mais il vaut mieux être à votre place qu'à la leur ?

G.K : Comme je dis toujours, il faut gagner chaque match, tous sont importants. Aujourd'hui, on a fait ce qu'il fallait, et c'est le plus important. Si on fait le bilan actuel, on est plutôt contents. Maintenant, on va se préparer pour le prochain match, c'est ce qui compte.

Il y a un petit écart de six points avec les poursuivants. C'est ça qui est important ?

G.K : Comme je le dis, on va plutôt regarder devant nous, et surtout vers le prochain match. Parfois, faire des bilans peut nous jouer des tours : regarder derrière, compter les points, etc. Je ne pense pas que, personnellement, ce soit la meilleure approche. Le plus important, c'est de se concentrer sur le match à venir et de savoir comment on va faire pour déjouer notre prochain adversaire. C'est ce qui compte.

Est-ce que ce n'est pas la soirée parfaite ? La victoire, aucun but encaissé, du turnover, des joueurs qui reviennent à votre image, des recrues qui s'intègrent, un but sur corner en fin de match en championnat… Un peu tout ça réuni, et puis, comme on l'a dit, les replacements ?

G.K : C'est vrai qu'il y a pas mal de choses qui tournent en notre faveur. Il faut savourer, en profiter, mais aussi rester vigilant, comme je le dis toujours. Avec beaucoup d'humilité, mais aussi beaucoup de confiance, parce que les choses se passent plutôt bien. Il faut avancer avec le sourire et toujours garder cette humilité pour pouvoir encore progresser.

Tu peux nous parler un peu de ton cas personnel ? On t'a attendu, et peut-être encore plus, ce moment du retour. Qu'est-ce qui s'est vraiment passé et comment as-tu vécu cette période de blessure ?

G.K : Ce n'est jamais évident, mais ça fait partie du football. Il faut savoir l'accepter et repartir de l'avant. J'ai ressenti une petite douleur après le dernier match, juste avant les vacances, et je pensais que ce n'était pas grand-chose. Malheureusement, il y avait quand même une petite lésion, plutôt importante. Ensuite, on a essayé de revenir, mais il a fallu patienter un peu plus. On sait que c'est une zone assez traître, donc il faut vraiment faire attention et être vigilant sur les détails. Maintenant, c'est derrière moi, il va falloir bien revenir et se remettre en forme pour entamer les mois les plus importants de la saison.

Sur le plan collectif, une sorte de force tranquille semble se dégager de l'OM. Vous le ressentez également ?

G.K : Oui, c'est sûr. Tout part d'en haut, je dirais : de la direction, puis du coach, et ça se transmet aux joueurs. On est vraiment contents. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, on est en confiance. Et comme je le dis souvent, c'est une question d'humilité. Il faut garder cette humilité et continuer sur ce chemin. On sait ce qu'on sait faire et ce qu'on ne sait pas faire. Il faut donc s'appuyer sur nos qualités et nos forces, avancer tranquillement sans se mettre trop de pression, mais sans être non plus en dilettante. Et ça va le faire.

OM : Di Meco encense De Zerbi et ses ambitions pour l’OM

Roberto De Zerbi n’a jamais caché ses ambitions depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille. Le technicien italien ne veut pas se contenter d’une place de dauphin derrière le Paris Saint-Germain, et ce message fort envoyé en conférence de presse a trouvé un écho favorable auprès d’Éric Di Meco. Sur Rothen s’enflamme (RMC), l’ancien latéral de l’OM a analysé cette prise de position, qu’il voit comme un signe de confiance et une manière d’anticiper l’avenir.

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Un OM capable d’attirer des renforts de poids

L’arrivée de renforts de premier plan ces derniers mois a visiblement changé la donne pour De Zerbi. Di Meco souligne que le technicien italien ne s’attendait peut-être pas à voir débarquer des joueurs comme Adrien Rabiot, Pierre-Emile Hojbjerg ou encore Ismaël Bennacer. Pour lui, cette montée en gamme pourrait permettre à l’entraîneur olympien de légitimer des demandes encore plus élevées à l’intersaison.

Un OM ambitieux en Ligue des Champions ?

Avec la réforme de la Ligue des Champions et la possibilité d’un parcours favorable pour les clubs français, De Zerbi pourrait voir encore plus loin. Di Meco estime que l’OM pourrait en profiter et se renforcer en conséquence pour exister sur la scène européenne.

Parmi les axes d’amélioration possibles, il évoque la volonté de prolonger l’aventure avec Adrien Rabiot, qui pourrait se relancer durablement à Marseille, mais aussi l’opportunité de récupérer Paul Pogba, toujours libre.

Si les résultats suivent, l’été marseillais pourrait être animé, avec un De Zerbi en position de force pour façonner un effectif encore plus compétitif.

OM : Maupay clashe une ancienne gloire de Manchester United

C'est l'histoire d'un clash entre Neal Maupay, attaquant de l'Olympique de Marseille, et Paul Scholes, légende de Manchester United. Tout a commencé lors de l'émission The Overlap Fan Debate, diffusée sur Sky Sports, où Scholes a qualifié Maupay d'"idiot", déclarant : "Il se moque simplement des gens". Cette remarque faisait suite à une discussion sur les célébrations provocatrices de certains joueurs, notamment celle de Myles Lewis-Skelly d'Arsenal, imitant Erling Haaland de Manchester City, ou encore la fameuse provocation de Maupay à l'encontre de James Maddison avec son geste des fléchettes.

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Neal Maupay, connu pour son franc-parler, n'a pas tardé à réagir sur X. Il a répondu : "Surpris que Paul Scholes puisse prononcer mon nom alors qu'il a déjà les orteils de sa fille dans la bouche", accompagné d'un emoji représentant un pied. Cette réplique cinglante fait référence à une vidéo de 2021 où l'on voit Scholes mordillant les orteils de sa fille Alicia, alors adulte, une séquence qui avait déjà fait beaucoup parler à l’époque.

 

 

Cette confrontation a rapidement enflammé les réseaux sociaux, de nombreux internautes saluant la répartie de Maupay. Certains ont qualifié sa réponse de "classe mondiale", tandis que d'autres ont souligné l'audace de l'attaquant marseillais. Maupay, actuellement prêté par Everton avec une option d'achat quasi automatique, est un habitué des échanges provocateurs, notamment avec Maddison ou encore lorsqu'il s'était moqué des performances d'Everton.

Sur le terrain, Neal Maupay assume son rôle de chambreur tout en étant efficace, avec 4 buts et 4 passes décisives malgré un statut de remplaçant en début de saison. "J'ai l'impression que parfois vous me prenez pour un fou ? Vous ne vous chambreriez pas avec vos amis ? C'est juste que je joue au foot. Certains joueurs ont du mal à être eux-mêmes", expliquait-il le mois dernier. Un joueur libre dans sa tête, ce qui, finalement, le rend rafraîchissant.

 

OM : Amir Murillo se livre sur sa saison, sa relation avec De Zerbi, son meilleur souvenir à l'OM… Entretien exclusif

Arrivé à l’été 2023, Amir Murillo a donné satisfaction au point de prolonger son bail jusqu’en 2028. L’occasion d’en savoir plus sur un joueur de plus en plus apprécié à Marseille.

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Le Phocéen : Amir, merci de nous accorder cet entretien. Tu réalises une très belle saison, félicitations ! Si tu devais définir ton rôle au sein de l’équipe, comment le décrirais-tu ?

Amir Murillo : "Honnêtement, c’est une question difficile. Parce que le football est un sport collectif, et si j’ai atteint ce niveau aujourd’hui, c’est grâce à mon travail, mais aussi à mes coéquipiers. Ils m’aident, me conseillent et m’orientent chaque jour, à l’entraînement comme en match. Pour l’instant, je ne saurais pas vraiment définir précisément ma place dans l’équipe."

Le Phocéen : Le coach vous fixe-t-il un objectif différent avant chaque match, ou donne-t-il généralement les mêmes consignes ?

Amir Murillo : "C'est toujours le même principe. On essaie d’appliquer ce que l’on travaille chaque jour à l’entraînement, de bien interpréter le jeu et de mieux connaître nos coéquipiers. C'est d’ailleurs ce qui nous permet d’avoir une bonne entente sur le terrain, notamment avec Luis (Henrique), Mason (Greenwood) et moi sur le côté droit."

Le Phocéen : Peux-tu revenir sur ton rôle au sein du système de Roberto De Zerbi ? Si tu devais citer les trois qualités les plus importantes pour y évoluer, lesquelles seraient-elles ?

Amir Murillo : "Je dirais la vitesse, la précision des passes et l’intelligence."

Le Phocéen : D'ailleurs connais-tu le classement des joueurs ayant joué le plus cette saison ?

Amir Murillo : "Non, pas du tout, je ne sais pas."

Le Phocéen : Tu as une idée ?

Amir Murillo : "J’ai été blessé lors d’un match, et il y en a d’autres où je n’ai pas débuté. Honnêtement, je n’en ai aucune idée."

Le Phocéen : Tu es cinquième dans ce classement. Est-ce quelque chose dont tu es fier ? L’an dernier, par exemple, tu étais quinzième.

Amir Murillo : "Bien sûr, c’est important pour moi, surtout dans une équipe comme l’OM, où l’effectif regorge de joueurs de qualité. Je suis vraiment très fier de faire partie des joueurs ayant accumulé le plus de minutes cette saison."

Le Phocéen : Si tu devais citer un joueur qui t’a le plus impressionné, que ce soit à Marseille ou en Ligue 1, lequel serait-ce ?

Amir Murillo : "Je dirais Rabiot. Je l’avais vu à la télévision, mais je ne connaissais rien de lui, aussi bien en tant que joueur qu’en tant que personne. Chaque jour, je le découvre un peu plus en dehors du terrain, et c’est quelqu’un de vraiment bien."

Le Phocéen : Quel est ton meilleur souvenir depuis que tu as signé à Marseille ?

Amir Murillo : "Mon premier but au Vélodrome, contre Lyon, sur une passe décisive d'Aubameyang. Marquer ce premier but reste, à ce jour, mon meilleur souvenir."

Le Phocéen : Nous gardons un excellent souvenir de ce moment et de ton but, mais une autre chose nous a également marqués : ton duel avec Bradley Barcola. Défensivement, tu as été très solide face à lui. On l’a d’ailleurs souligné : Amir n’est pas seulement un défenseur capable de marquer, il sait aussi très bien défendre. Et ça, c’est important. Tu te souviens de ce match ?

Amir Murillo : "Oui, c’était un grand match pour moi, car j’ai affronté un excellent joueur et j’ai réussi à bien faire les choses."

Le Phocéen : Nous aimerions maintenant parler de ta relation avec Roberto De Zerbi. Peux-tu nous raconter votre première discussion ? Quels ont été ses premiers mots à ton égard ?

Amir Murillo : "Il m’a expliqué le système dans lequel nous allions jouer et le rôle qu’il attendait de moi, qui est celui que j’occupe actuellement."

Le Phocéen : En conférence de presse, il a souvent mis en avant tes qualités et tes progrès dans son dispositif tactique. Comment s’est déroulée ton adaptation ?

Amir Murillo : "C’est un nouvel entraîneur et un système différent de ce que j’avais connu auparavant. Mais au fil des jours, en m’entraînant, en écoutant ses consignes et en essayant d’appliquer ce qu’il me demandait, j’ai progressé. Aujourd’hui, on peut voir les résultats."

Le Phocéen : Vous a-t-il montré des vidéos de Brighton et d’autres équipes qu’il a entraînées ?

Amir Murillo : "Oui, il nous montre régulièrement des vidéos de plusieurs de ses anciennes équipes, pas seulement de Brighton, afin que nous comprenions mieux ce qu’il attend de nous."

Le Phocéen : On voudrait enfin aborder un sujet que les supporters marseillais ne connaissent pas forcément. Peux-tu nous expliquer comment se déroulent tes déplacements lorsque tu rejoins la sélection du Panama ? Entre les vols, la logistique… À Marseille, on ne réalise pas toujours à quel point cela peut être compliqué.

Amir Murillo : "Honnêtement, c’est un peu compliqué à cause de la distance. En général, cela prend environ 15 heures au total. Il y a d’abord le vol de Marseille à Paris, puis de Paris à Panama, ou parfois vers une autre destination selon le match. Ensuite, il y a les correspondances, les escales et souvent une ou deux heures de route pour rejoindre l’hôtel. Avec le décalage horaire, l’adaptation peut être difficile et cela prend parfois plusieurs jours.  "

Le Phocéen : Rejouer immédiatement avec Marseille après ton retour doit être un véritable défi…

Amir Murillo : "C’est encore plus difficile et compliqué à cause du décalage horaire et du jet lag. Il me faut souvent deux ou trois jours pour me réadapter au rythme européen. Mais quand on fait ce qu’on aime, on le fait avec plaisir."

Le Phocéen : Au Panama, les gens te parlent-ils de Marseille ?

Amir Murillo : "Oui, généralement, quand je suis là-bas, on me demande souvent comment est Marseille. Je parle toujours en bien de la ville. C’est une grande ville avec des habitants honnêtes, sociables, et je m’y sens très bien."

Le Phocéen : Nous avons remarqué que tu marques souvent sur coup franc avec le Panama et que tu es particulièrement efficace dans cet exercice avec ta sélection. Quel est ton secret ? As-tu une confiance particulière sur cet aspect du jeu ?

Amir Murillo : "Il n’y a pas de secret, c’est avant tout du travail. Je m’entraîne tous les jours pour ça. Avant, j’avais peu d’opportunités, mais maintenant, j’en ai beaucoup plus, ce qui me permet de mieux m’exprimer sur cet aspect du jeu. J’espère pouvoir en marquer un avec Marseille bientôt."

Le Phocéen : On avance souvent que tu as marqué avec le Panama, on nous répond qu'il faut le voir à Marseille désormais…

Amir Murillo : "J’espère pouvoir célébrer un coup franc marqué ici, au Vélodrome."

OM 0-1 Lens : le like très maladroit de Wahi sur Instagram

L’Olympique de Marseille a vécu une soirée difficile ce week-end, s’inclinant 1-0 face au RC Lens au Vélodrome. Un revers frustrant pour les Phocéens, qui perdent du terrain dans la course aux places européennes. Côté lensois, cette victoire a évidemment été célébrée, y compris sur les réseaux sociaux, où Elye Wahi s’est retrouvé au cœur d’une petite polémique inattendue.

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Un simple like qui fait polémique

Tom Pouilly, jeune joueur du RC Lens, a partagé un message festif sur Instagram après la rencontre, affichant sa fierté pour son équipe, avec un chambrage musical en réponse à celui de Neal Maupay au match aller. Un détail n’a pas échappé aux supporters marseillais : Elye Wahi, ex-joueur de Lens et récent attaquant de l’OM, a "liké" la publication. Un geste anodin en apparence, mais qui a rapidement fait réagir quelques supporters olympiens.

Débarqué l’été dernier à Marseille avant de repartir dès le mois de janvier à Francfort, l’attaquant français ne semble pas garder un attachement particulier à son passage à l’OM. Ce simple "like" a suffi à provoquer la colère de certains supporters, qui l’ont vivement critiqué sur les réseaux sociaux. On peut aussi plaider la maladresse, un like sous la publication d'un ancien coéquipier, sans forcément avoir perçu le mal. Le fameux bénéfice du doute.

En difficulté à Francfort

Wahi n’a jamais trouvé sa place à Marseille. Son départ en Bundesliga était censé relancer sa carrière, mais il peine toujours à s’imposer avec l’Eintracht Francfort, où il n'a pas encore marqué en six matchs, dont un seul en tant que titulaire.

OM : Luis Henrique attire la Premier League

Arrivé à l’OM en 2020 avec l’étiquette de jeune talent à polir, Luis Henrique a connu un parcours sinueux avant de s’imposer comme un élément essentiel sous Roberto De Zerbi. Après un prêt à Botafogo, l’ailier brésilien est revenu avec une nouvelle détermination et n’a cessé de progresser, au point de devenir un homme de confiance du technicien italien.

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Luis Henrique, un retour gagnant à l’OM

Cette saison, Henrique a franchi un cap. En 23 matchs toutes compétitions confondues, il a été impliqué dans 15 buts, trouvant lui-même le chemin des filets à neuf reprises. Sa polyvalence a été un atout majeur pour De Zerbi, qui l’a utilisé sur tous les postes offensifs et même parfois en latéral droit, preuve de sa discipline tactique et de son engagement.

Dans une interview accordée à Get French Football News, il revient sur son évolution :

"Je n’ai jamais douté. J’ai travaillé dur pour être prêt et quand le moment est venu, j’ai saisi ma chance."

L’ailier de 23 ans ne cache pas son ambition et souligne l’importance du coach italien dans sa progression :

"Roberto De Zerbi m’a donné confiance. Son staff et mes coéquipiers aussi, comme Pierre-Emile Højbjerg qui me conseille beaucoup. Cela m’aide énormément."

Un rêve de Seleção et des convoitises en Premier League

Brillant en Ligue 1, Luis Henrique aspire désormais à une sélection avec le Brésil :

"Être parmi des joueurs comme Vinícius Junior ou Rodrygo, c’est une fierté. J’espère être convoqué un jour, c’est un rêve."

Mais son ascension n’est pas passée inaperçue : plusieurs clubs de Premier League se sont renseignés sur sa situation. Malgré ces intérêts, son engagement avec l’OM reste total :

"Il me reste trois ans de contrat. J’aime ce club et mon objectif est d’aider Marseille à se qualifier pour la Ligue des champions."

Des ambitions élevées pour la fin de saison

Alors que l’OM vise le podium et pourquoi pas le titre, Henrique ne cache pas ses ambitions personnelles :

"Je veux atteindre 10 buts et 10 passes décisives… peut-être même 15 (rires). Je vais tout donner pour ça."

Une chose est sûre : Luis Henrique est devenu un maillon fort du projet marseillais, et son avenir sera à suivre de près.

Mercato OM : un avenir incertain si Greenwood ne redresse pas rapidement la barre ?

Mason Greenwood vient d'enchaîner deux matchs de l'OM sur le banc et sa situation n'est pas des meilleures. Tancé pour son manque d'implication, on ne peut pas dire qu'il a réalisé des entrées en jeu tonitruantes contre Lens et Paris. Loin de là.

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Un avenir incertain ?

Florent Germain, dans Virage Marseille sur BFM Marseille, a révélé que Roberto De Zerbi attend bien plus de Mason Greenwood, critiquant son manque d’efforts à l’entraînement et son attitude jugée nonchalante. Cette situation agace également la direction marseillaise, qui pourrait envisager un départ du joueur dès cet été s’il ne réagit pas rapidement. Selon le correspondant de RMC Sport à Marseille, Greenwood possède le talent pour faire des différences, mais il doit comprendre les efforts déployés par l’OM pour l’attirer et lui offrir une nouvelle visibilité. "L’OM, ce n’est pas Getafe", a-t-il insisté, soulignant que le club a pris des risques en misant sur lui.

Le vestiaire apprécie l’attaquant anglais, mais son manque d’implication commence à agacer certains coéquipiers. Germain estime qu’il doit au moins montrer de la reconnaissance envers le club et De Zerbi en aidant l’OM à atteindre la Ligue des Champions. La relation entre l’entraîneur et Greenwood reste bonne, mais De Zerbi devra trouver les bons mots pour le relancer. À deux mois de la fin de la saison, l’Anglais joue son avenir à Marseille : une réaction immédiate est attendue sous peine d’un départ précipité au mercato estival.

Actuel deuxième meilleur buteur de Ligue 1, l'ailier anglais aura encore huit matchs pour démontrer qu'il s'agit simplement d'une mauvaise passe. Sans oublier ses excellents premiers mois, sans occulter qu'il vient d'être papa pour la deuxième fois à son jeune âge, il faudra quand même qu'il parvienne à mettre tous les doutes de côté pour régler rapidement la question de son avenir au sein du projet porté par Roberto De Zerbi. Début de la rédemption dans deux semaines à Reims ?

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : une attaque qui fait parler

Une attaque marseillaise en feu

L’OM version Roberto De Zerbi ne laisse personne indifférent. Après sa victoire à Angers (2-0), le club phocéen affiche un total de 45 buts en 21 journées, soit une moyenne de plus de 2 buts par match. Une statistique impressionnante, qui constitue la meilleure performance offensive du club à ce stade de la saison depuis 1972.

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Si certains ont encore du mal à percevoir la progression marseillaise, les chiffres parlent pourtant en faveur du technicien italien. L’OM, sous son impulsion, s’est imposé comme l’une des équipes les plus prolifiques et les plus attractives du championnat.

Un jeu de possession qui porte ses fruits

De Zerbi a instauré un jeu basé sur la maîtrise du ballon et la patience face aux défenses regroupées. Selon Opta, seuls le Bayern Munich (71 %), le PSG (69 %) et le FC Barcelone (68 %) possèdent un pourcentage de possession plus élevé que l’OM (63 %) cette saison dans le top 5 européen.

Contre Angers, le jeu de position prôné par De Zerbi a encore pris tout son sens avec 78,4 % de possession, son meilleur total depuis mars 2018. Un chiffre qui témoigne de l’emprise marseillaise sur la rencontre, malgré un adversaire recroquevillé en bloc bas.

Des critiques parfois lunaires ?

Pourtant, certains supporters ont exprimé leur frustration après le match, déplorant un manque de situations franches et d’occasions nettes. Un reproche étonnant au vu de la physionomie de la rencontre et du contexte tactique imposé par Angers. Face à un bloc bas et compact, l’OM a su faire preuve de patience et de maîtrise pour trouver la faille et s’imposer logiquement.

Avec 45 buts en 21 journées, l’OM prouve qu’il a su allier contrôle et efficacité offensive. Si tout n’est pas encore parfait, ces critiques sur le jeu marseillais semblent parfois exagérées. Car au-delà des impressions, les faits sont là : cette équipe marque, gagne et avance sereinement vers son objectif européen.

OM : Déjà sous le charme de Gouiri !

Recruté cet hiver en provenance de Rennes, Amine Gouiri n’a pas tardé à faire taire les doutes qui entouraient son arrivée. Auteur de deux buts et trois passes décisives en seulement trois rencontres, l’international algérien a conquis le public marseillais, mais aussi ses coéquipiers et son entraîneur. Certains observateurs restaient sceptiques au moment de son arrivée, pointant du doigt son irrégularité passée. Pourtant, le joueur de 24 ans a répondu sur le terrain, affichant un niveau de performance impressionnant. Quentin Merlin, qui le côtoyait déjà chez les Espoirs français, n’est pas surpris : "Je savais qu’il avait du potentiel et des qualités. Son intégration a été rapide, on l’a bien accueilli, et il est déjà performant et décisif. Il apporte beaucoup et sa concurrence avec Maupay est saine : ils se tirent vers le haut et bossent dur ensemble", a-t-il expliqué.

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Roberto De Zerbi, de son côté, n’a pas caché son enthousiasme. "C’est un joueur très, très fort. Il doit penser que c’est un vrai numéro 9. C’est toujours bien de jouer à plusieurs postes, mais j’en ai parlé avec lui et je pense qu’il faut qu’il se spécialise dans ce poste d’avant-centre. Il doit savoir où se trouve toujours le but et vraiment réussir à avoir cette conclusion parfaite. Je pense que quand il réussira à améliorer ces aspects-là, ce sera vraiment un joueur de premier niveau européen, parce que c’est déjà quelqu’un de fondamental pour l’équipe." Gouiri est un habitué des débuts éclatants. À Nice, il avait marqué deux buts et délivré une passe décisive lors de ses trois premières apparitions. Du côté de Rennes, il avait trouvé le chemin des filets à six reprises et offert une passe lors de ses huit premiers matchs, selon les chiffres d’Opta Jean. Une régularité dans ses premiers pas qui confirme ses aptitudes à s’adapter rapidement à un nouvel environnement. Autre chiffre impressionnant, Gouiri est le joueur le plus décisif de l’histoire de l'OM au XXIe siècle pour ses 188 premières minutes.

Un profil complémentaire et des qualités précieuses

Au-delà de ses statistiques, c’est son apport sur le terrain qui interpelle. Là où Neal Maupay répondait par son engagement et son jeu dos au but, Amine Gouiri propose un registre différent, capable d’apporter de la variété dans les offensives olympiennes. Sa capacité à débloquer des situations complexes s’est illustrée dès son premier but contre Saint-Étienne. Sur une frappe limpide, il trouve la lucarne de Larsonneur, permettant à l’OM de lancer idéalement sa rencontre. Mais Gouiri ne se limite pas à la finition : sa vision du jeu et sa technique en font un point d’appui précieux. En témoigne sa remise subtile pour Amar Dedic lors de cette même rencontre, qui aurait pu offrir un but au Bosnien.

Autre atout non négligeable : sa qualité sur coups de pied arrêtés. C’est sur l’un de ses corners qu’Adrien Rabiot a lancé les débats sur la pelouse d'Angers. Cette précision dans les phases arrêtées manquait parfois à l’OM ces derniers mois, et le recrutement de Gouiri s’avère déjà payant à ce niveau.

Un joueur lucide et ambitieux

S’il affiche un visage séduisant, Amine Gouiri reste conscient que le plus dur reste à faire. En zone mixte après sa performance contre l’ASSE, il a exprimé sa satisfaction, tout en gardant les pieds sur terre : "Je vais essayer de marquer plus de buts, j’aurais pu, et faire des passes décisives. Mais bon, je suis très content et très fier d’avoir marqué mes premiers buts avec Marseille, surtout à la maison", a-t-il confié. Le défi est désormais clair : confirmer cette dynamique dans la durée et s’imposer comme un élément indispensable dans le système de Roberto De Zerbi. Mais au vu de ses premiers pas, nul doute qu’Amine Gouiri a déjà gagné la confiance de tout un club et de ses supporters.