Gouiri : " Ce que vous voyez sur le terrain, on l’a vu nous la semaine à l’entraînement "

Amine, est-ce que c'est un match 10 sur 10 avec ce que tu nous as proposé ?
Amine Gouiri : Je ne sais pas, mais en tout cas, j'essaie de faire de mon mieux.

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Qu'est-ce qu'on peut faire de plus, au final, après ce que tu as fait ?
A.G : Marquer plus de buts, j'aurais pu, et faire des passes décisives. Mais bon, je suis très content et très fier d'avoir marqué mes premiers buts avec Marseille, surtout à la maison.

Est-ce que tu peux nous raconter les deux buts, comment tu les as vécus, comment tu les as sentis ? Parce que ce sont deux buts différents mais qui, techniquement et esthétiquement, sont quand même pas mal, on va dire ?
A.G : Oui, le premier, c'est qu'on fait un pressing et je pars sur le but. Après, je mets un petit piqué.

C'est simple, le foot, non ?
A.G : Non, ce n'est pas simple. Ce n'est pas simple. Après, franchement, aujourd'hui, on a pris énormément de plaisir. J'ai pris énormément de plaisir et on est très contents parce que ce qu'on fait à l'entraînement la semaine, on le voit le week-end et ça paye.

Quelle liberté te laisse le coach ? Quelles consignes tu as ? Tu es en position de numéro 9, on sait que tu aimes bien dézonner, c'est voulu, c'est d'abord le coach ou c'est toi ?
A.G : Bien sûr, le coach, on travaille ça à la semaine, il nous donne des schémas et après, surtout dans les 30 derniers mètres, moi, je suis attaquant, il nous laisse un peu libres pour agir selon notre instinct et notre talent.

Est-ce que tu pouvais espérer de meilleurs débuts ? J'ai l'impression que là, ça ne peut pas être mieux ?
A.G : On peut toujours faire mieux, mais c'est vrai que ce sont de bons débuts et, comme on dit, ce n'est que le début et j'espère continuer comme ça.

Mais quand même, quand tu viens à l'OM, tu parles beaucoup de la philosophie de jeu du coach, du fait qu'il te connaît et connaît ton jeu, tes qualités. Est-ce que tu t'attendais à ce que l'adaptation se fasse aussi rapidement ? Tu joues ta première demi-heure contre Lyon, c'est presque comme dans un rêve. La semaine dernière, tu fais deux passes décisives, ce soir, c'est deux buts. Ce sont des débuts plus qu'encourageants, pour ne pas dire autre chose.
A.G : Oui, bien sûr, comme je dis, ce sont des débuts plus qu'encourageants. Après, franchement, j'ai été très bien accueilli par tout le monde, le staff, les joueurs. Franchement, on est comme une famille et je pense que ça se ressent sur le terrain.

Amine, sur ton premier but, je ne sais pas si tu l'as ressenti, mais des tribunes, c'était criant. Au moment où tu armes la frappe, il y a tout le stade qui, limite, se lève et se met à jouer avec toi.
A.G : Je ne ressens pas ce genre de choses sur le terrain. Je n'ai pas ressenti ça. C'est juste que, quand le ballon est allé au fond du filet, j'ai entendu le stade crier.

La communion avec le public, ça doit être quelque chose ?
A.G : Oui, franchement, c'est incroyable. Je pense qu'on a battu le record d'affluence. Ça montre qu'on fait du beau boulot et qu'on attire encore plus de supporters au stade. C'est une bonne chose.

Tu peux nous dire un petit mot sur la prestation de ton coéquipier et compatriote Ismaël Bennacer ? Lui aussi est arrivé il y a peu de temps et il met déjà sa patte au milieu du terrain. Comment tu juges ses premiers pas, toi qui le connais bien ?
A.G : Ismaël, on le connaît tous. Que ce soit en dehors ou sur le terrain, c'est quelqu'un d'exemplaire. Il a joué cinq ans au Milan, donc il a beaucoup d'expérience. Comme je dis, il est arrivé ici et on dirait que ça fait longtemps qu'il est là. Il parle beaucoup, que ce soit en dehors ou sur le terrain. Il donne beaucoup de conseils. Franchement, il nous aide énormément.

OM : "J'ai appelé Gouiri, j'ai tout de suite senti un garçon déterminé"

Arrivé cet hiver à l’Olympique de Marseille, Amine Gouiri s’impose déjà comme un élément clé du dispositif marseillais. Son transfert a pourtant suscité quelques interrogations, notamment sur son poste et son efficacité devant le but. Invité de Téléfoot, le directeur du football de l’OM, Medhi Benatia, a dévoilé les coulisses de cette arrivée et a souligné la détermination du joueur à rejoindre Marseille.

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"Je l’ai appelé, je lui ai fait part de notre intérêt. J’ai senti tout de suite un garçon déterminé, qui avait envie de venir, qui était enchanté par ce projet. Il a même insisté auprès des dirigeants rennais pour faire comprendre que son choix était clair", a confié Benatia. Une implication qui a facilité les discussions entre les deux clubs et qui a convaincu le board olympien. Le dirigeant marseillais a également tenu à répondre aux critiques qui ont accompagné cette signature. Certains observateurs doutaient de la capacité de Gouiri à occuper un rôle de pur attaquant de pointe. "J’ai entendu dire que ce n’était pas un vrai numéro 9, que c’était un mauvais choix. Aujourd’hui, on montre qu’il faut laisser les gens travailler. Quand tu vois le but qu’il met contre Saint-Étienne, c’est un but de pur attaquant."

Avec ses performances convaincantes et son intégration rapide, Amine Gouiri semble déjà faire taire les sceptiques. L’OM, de son côté, peut se féliciter d’avoir misé sur un joueur motivé et prêt à relever le défi marseillais.
 

OM : une concurrence ouverte sur le flanc gauche de l'OM

Le couloir gauche de l'Olympique de Marseille est aujourd'hui au cœur des débats. Avec l'arrivée d'Amar Dedic, la concurrence s'intensifie face à Quentin Merlin, titulaire jusque-là, et Ulisses Garcia, relégué dans l'ombre. Alors, Dedic doit-il déjà prendre la place de Merlin ? Analyse d'une situation plus complexe qu'elle n'en a l'air.

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Merlin, critiqué mais actif

Critiqué par certains supporters après sa prestation ce week-end, Quentin Merlin n'a pourtant pas livré un match catastrophique. Certes, il peine à faire la différence dans les trente derniers mètres, où sa justesse technique et ses choix restent perfectibles, notamment dans les phases de centre et de combinaison. Toutefois, avant cette zone-clé, il s'illustre par son activité incessante et sa progression défensive. Son retour décisif sur Boakye à la 9e minute, empêchant l'attaquant de se présenter seul face à Géronimo Rulli, en témoigne. Un geste qui a maintenu l'OM dans la partie alors que le score était encore vierge. Si son rôle sous les ordres de De Zerbi exige davantage, dire que son match fut mauvais serait inexact. Mais l'entraîneur italien, exigeant avec tous ses joueurs, en attend beaucoup plus de l'ex-Canari.

Dedic, entre éclairs et lacunes

L'entrée d'Amar Dedic, à la 66e minute, a immédiatement changé la dynamique offensive. En cinq minutes à peine, il s'est offert un raid spectaculaire ponctué d'une frappe repoussée par Larsonneur, après une belle combinaison avec Amine Gouiri. À la 76e, sa remise de la tête sur un centre de Gouiri a offert à Adrien Rabiot l'occasion d'inscrire le but du 4-0. Offensivement, Dedic a montré tout son potentiel, avec sa vitesse, sa percussion et sa qualité de dribble. Mais derrière ces fulgurances se cachent encore des failles : sur le but stéphanois, il est débordé trop facilement par Cardona et peine à assurer les replis défensifs. De Zerbi l'a souligné en conférence de presse, le joueur bosnien n'est pas encore à 100%. Son profil offensif séduit, mais il doit encore trouver le bon équilibre pour devenir une option fiable sur l'ensemble d'un match.

Ulisses Garcia, le grand perdant

Au milieu de cette émulation, Ulisses Garcia semble être le grand perdant. Avec la montée en puissance de Dedic et les efforts de Merlin, il est relégué en troisième position dans la hiérarchie. Pourtant, les absences de Ramos (blessé), Balerdi (suspendu contre Auxerre) et Cornelius (suspendu contre Nantes) pourraient lui offrir une opportunité dans la défense à trois. Une solution de secours, certes, mais qui pourrait relancer sa saison.

Une bataille encore ouverte

Pour l'heure, Quentin Merlin conserve une longueur d'avance grâce à son activité et son sérieux aux entrainements. Mais Amar Dedic frappe déjà à la porte, fort de ses qualités offensives. Reste à savoir si son apprentissage défensif sera suffisamment rapide pour lui permettre de bousculer la hiérarchie. Une certitude : le flanc gauche marseillais n'a pas fini de faire parler de lui dans les semaines à venir.

Mercato OM : Benatia laisse la porte ouverte à Pogba !

Mercato OM : Benatia laisse la porte ouverte à Pogba !

Ce jeudi, L'Equipe propose trois pages d'interview de Mehdi Benatia. Le directeur du football de l'OM y a notamment évoqué la rumeur la plus folle de ce mercato d'hiver : Paul Pogba. Un dossier vraiment terminé ? "C'est particulier. Un joueur, un homme qu'on aime beaucoup avec Pablo. Qui, dans un groupe, est important, un leader, un vrai mec de football, un passionné. Malheureusement, Paul a eu des blessures depuis quelques années, il a eu sa suspension. On y a réfléchi, on voulait le faire. Le problème : si on fait venir un Paul Pogba qui n'est pas encore "fit", est-ce que ça a du sens de faire basculer les équilibres, avec le côté médiatique autour, pour un joueur qui ne pourra pas participer à cette fin de saison ? Je sais pourquoi l'OM est un projet qui lui parle, pourquoi il aurait sûrement aimé venir. On va suivre l'évolution sur les six mois, et s'il y a quelque chose à faire, on serait ravis d'avoir un joueur comme Paul Pogba pour nous donner un coup de main l'année prochaine, si l'occasion se présente". A noter que si le marché est fermé en Italie, les joueurs libres peuvent encore signer en Série A jusqu'au 25 février. D'autres championnats comme la MLS Américaine ferment les portes du mercato encore plus tard.

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Gigot : "Bennacer, c'est le joueur parfait pour De Zerbi"

Ancien coéquipier d'Ismaël Bennacer, Samuel Gigot, qui évolue à la Lazio de Rome depuis la fin du mercato d'été, revient sur leur passé commun à Arles-Avignon : "Il était tout petit, mais c'était un lion ! Au milieu, il était plein d'énergie, déjà à l'aise techniquement, costaud sur les appuis". L'ancien défenseur de l'OM poursuit : "C'est beau ce qu'il a réalisé avec sa sélection et au Milan. C'est mérité. Sa progression a été énorme, il a une grosse expertise. Je suis très heureux de le voir à l'OM. Pour un Sudiste, c'est le rêve. Il a tout pour s'épanouir et, surtout, c'est une vraie plus-value pour l'OM. C'est le joueur parfait pour le profil du coach De Zerbi, et c'est un très bon gars. Je suis fier pour lui et j'espère qu'il va nous faire rêver encore. En tant que supporter de l'OM, je suis très heureux de voir un joueur de la région arriver".

PSG-OM : déjà un forfait important à l'OM ?

Mauvaise nouvelle pour l'Olympique de Marseille à quelques jours du Classique contre le Paris Saint-Germain. Pierre-Emile Höjbjerg, milieu de terrain marseillais, est touché au pied et ne devrait pas pouvoir participer à cette rencontre décisive en Ligue 1, dimanche à 20h45.

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Selon L’Équipe, le Danois, qui avait déjà ressenti une gêne au pied avant la rencontre contre Lens (0-1) comme on vous en avait informé sur Le Phocéen, n’a pas été présent à l’entraînement ces derniers jours. Malgré les douleurs ressenties, il avait pris la décision de jouer contre les Artésiens, mais son état n’a visiblement pas évolué positivement. En conséquence, il semble qu’il soit trop incertain pour affronter le PSG, un coup dur pour l’OM en vue de ce match important pour le championnat.

Le capitaine de l’équipe du Danemark avait été convoqué pour les deux prochains matchs de son équipe nationale, face au Portugal, les 20 et 23 mars. Mais, avec cette blessure, sa participation à cette double confrontation en Ligue des nations est également compromise.

L'absence de Höjbjerg contre Paris serait un véritable coup de massue pour l’OM, qui perd l’un de ses éléments clés au milieu du terrain. Le Danois, arrivé cet été de Tottenham, s’est imposé comme un cadre de l’équipe, apportant son expérience et sa solidité. L’entraîneur Roberto De Zerbi pourrait devoir revoir ses plans pour le Classique, et ce, alors que l’OM traverse une période de doutes.

Les supporters marseillais espèrent que Höjbjerg pourra rapidement récupérer pour revenir en forme après la trêve internationale. Mais pour le moment, la priorité reste la gestion de sa blessure et la préparation pour les prochains défis. L’OM devra sans doute compter sur d’autres joueurs pour tenter de rivaliser avec un PSG en pleine forme.

PSG-OM : notez les Olympiens

Tout au long de cette saison, et à l'occasion de ce match, vous avez l'occasion de noter vous-même les joueurs olympiens selon leur prestation lors des rencontres de l'OM.

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Après PSG-OM, vous pouvez donner vos notes aux Olympiens. À la clôture des votes, nous indiquerons les moyennes obtenues par chaque joueur, ce qui permettra de désigner le "Phocéen du match".

Pour noter les performances des Olympiens cliquez ici.

Clôture des notes ce dimanche à 23h59. Vous devez noter les joueurs sur 10.

PSG 3-1 OM : Luis Enrique répond à De Zerbi

Est-ce que vous diriez que, ce soir, le match a été plus disputé que celui au stade Vélodrome ?

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Luis Enrique : "Je ne me souviens plus du match à Marseille, mais oui, je peux dire que cette semaine a été exceptionnelle pour nous. Un Classico est toujours une source de motivation, un événement qui stimule tous les joueurs des deux équipes. Je pense que nous avons assisté à un beau spectacle sur le terrain. En termes de sportivité, les deux équipes ont cherché à imposer leur jeu. Il est difficile de prendre le ballon à l'Olympique de Marseille, et encore plus au PSG. Du côté des entraîneurs, nous avons essayé de jouer nos cartes, et en ce sens, le match a été d’un haut niveau. Mais il est évident qu’enchaîner après un match comme celui contre Liverpool, dans une semaine aussi particulière, n'était pas simple. Avoir un Classico nous a permis de rester attentifs, même si nous avons peut-être manqué un peu de fluidité par rapport à d'habitude. Malgré cela, je suis très satisfait de la performance de mon équipe, du soutien de nos supporters, et je pense que cela a été une soirée presque parfaite pour nous."

Qu'avez-vous pensé des chants hostiles à l'encontre d'Adrien Rabiot ?

Luis Enrique : "Sincèrement, je ne prête pas attention aux chants, ni ici ni ailleurs, dans aucun stade. Je ne peux donc pas avoir d'opinion à ce sujet. Il me semble que l'ambiance générale était celle d'un classico classique dans le monde du football. Ceux qui évoluent dans ce milieu savent à quoi s'attendre. Même si, je le répète, je ne comprends pas toujours tout et que, en réalité, je n'écoute pas vraiment, que ce soit ici ou à l'extérieur, je reste concentré sur mon travail. Mais dans l'ensemble, j'ai ressenti une atmosphère similaire à celle de Marseille, où tout était dans une certaine norme. C'est du football, pas du tennis ni du ping-pong. Bien sûr, il y a toujours des choses à améliorer, mais d'après ce que je connais du football, il n'y a pas eu de jets d’objets, donc pour moi, rien de notable."

Avant vous, le coach De Zerbi disait qu'on ne pouvait plus appeler ce match un "Classico" en raison des trop grandes différences, notamment sur le plan financier. Aujourd'hui, vous évoquez la difficulté de la Ligue 1, ce qui est un fait, et cela tient aussi à votre travail. Mais avec 19 points d'avance sur votre premier poursuivant, un écart immense, regrettez-vous tout de même de ne pas avoir un rival à votre niveau pour vous mesurer en championnat ?

Luis Enrique : "Il ne s'agit pas de ce que je souhaite ou non, c'est simplement la réalité de la Ligue française. Nous avons 19 points d'avance parce que mon équipe a été infiniment supérieure aux autres. Pourtant, quand je regarde les équipes françaises en Coupe d'Europe, je vois qu'elles rivalisent avec leurs adversaires sans complexe. Lille, par exemple, ou encore Brest, qui a eu la malchance de tomber contre nous en seizième de finale. Mais Brest aurait très bien pu éliminer des équipes de très haut niveau. Je ne comprends pas cette tendance à dénigrer les clubs français. Ce qui est certain, c'est que la version actuelle du PSG est d'un très haut niveau. Nous pourrions évoluer en Premier League ou en Liga et affronter n'importe quelle équipe sans baisser les yeux. Nous l'avons d'ailleurs déjà démontré. Et au-delà de ça, je pense que dans ces championnats, notre régularité serait une force encore plus grande, car c'est notre principal atout. Sur une saison longue, notre constance fait la différence, alors que dans des compétitions à élimination directe, c'est plus aléatoire. Chacun est libre d'interpréter cela comme il le souhaite, mais il ne fait aucun doute que le Paris Saint-Germain dispose d'un très grand potentiel économique. C'est d'ailleurs l'un des aspects qui m'attire ici : pouvoir recruter les joueurs que nous voulons. On ne peut pas se plaindre de cela. Si ça ne plaît pas à certains, tant pis, c'est la réalité du football moderne. Notre ambition est d’écrire l’histoire, de rivaliser avec les meilleures équipes du monde et de gagner. Pour cela, il faut de l'argent, une idée claire du football et d'excellents joueurs. C'est notre projet. Bien sûr, cette différence suscite méfiance et critiques, mais c’est ainsi que fonctionne le football. Il y a toujours eu des clubs puissants et riches qui dominent. Notre objectif est de régner, en France comme en Europe. Y parviendrons-nous ? Nous verrons bien."

OM 0-1 Lens : "On n'a pas su garder notre concentration jusqu'au bout"

L’Olympique de Marseille peut nourrir des regrets après son match nul face à Lens (1-1), concédé dans les arrêts de jeu sur un but de Neil El Aynaoui (90e+4). Alors que Roberto De Zerbi a souligné un manque de fraîcheur physique chez plusieurs joueurs, Valentin Rongier a, lui, pointé un problème de concentration dans les derniers instants. "C’était le danger ce soir, de trop contrôler le match et ne pas rester vigilant sur les pertes de balle. C’est ce qui s’est passé, on n’a pas su garder la concentration jusqu’au bout du temps additionnel. On aurait pu marquer, on a eu les occasions. L’adversaire voulait nous contrer, c’était clair dès le début du match, c’était leur plan de jeu. C’est dommage", a regretté le capitaine olympien au micro de DAZN.

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Aligné dans une défense à trois pour cette rencontre, Rongier a tenté d’assurer l’équilibre entre phases défensives et relances. Mais l’OM a une nouvelle fois affiché des difficultés dans la gestion de ses fins de match. Ce scénario laisse des traces au classement : si l’OGC Nice s’impose ce dimanche contre Lyon (20h45), les Aiglons dépasseront l’OM pour prendre la deuxième place. Une pression supplémentaire sur les hommes de De Zerbi, qui devront vite corriger ce défaut de vigilance sous peine de laisser filer un concurrent direct.

Stassin : "Il va falloir mettre les jambières et aller au duel"

Arrivé l’été dernier à Saint-Étienne pour 10 millions d'euros en provenance de Westerlo, Lucas Stassin (20 ans) découvre progressivement la Ligue 1 et les exigences du haut niveau. Utilisé régulièrement par Eirik Horneland, l’attaquant belge s’adapte à un rôle plus exigeant que celui qu’il occupait en Belgique. Son entraîneur lui demande notamment d’apporter un soutien défensif en redescendant au milieu de terrain, ce qui représente un défi supplémentaire. Malgré ces ajustements, Stassin se sent de mieux en mieux et assure être en pleine possession de ses moyens physiques.

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Le début de saison des Verts est marqué par des résultats irréguliers, générant une frustration chez les supporters et dans l'effectif, avec le départ d'Olivier Dall'Oglio en décembre. Après la défaite récente contre Rennes, Stassin reconnaît cette frustration mais insiste sur l’importance de rester concentré et de ne pas se laisser submerger par le classement. Selon lui, la saison est encore longue et l’ASSE doit rester focalisée sur son travail.

Avant d’affronter Marseille, l’attaquant s’attend à un match très compliqué face à une équipe intense et dominatrice dans la possession. Il sait que les opportunités seront rares et qu’il faudra faire preuve d’efficacité. Il appelle à un engagement total, affirmant que seule une combativité de chaque instant permettra d’obtenir un résultat, comme il l'a expliqué en conférence de presse : "C’est une grosse équipe qui joue au foot. Il va falloir mettre les jambières, aller au duel et courir avec une grosse envie pour faire un résultat là-bas. C’est une équipe qui aime avoir la possession et il va falloir gérer ces moments de pression. On n'aura peut-être pas beaucoup d'occasions alors il faudra savoir être efficaces sur nos situations."

Auteur de 3 buts et 5 passes décisives cette saison avec les Verts, le jeune international espoir sera le fer de lance de l'attaque stéphanoise ce samedi au Vélodrome, un stade qu'il va découvrir.

OM-Nantes : on connait déjà la compo de De Zerbi ?

Avec Merlin et Kondogbia, sans Rongier

Rulli – Murillo, Balerdi, Kondogbia – Henrique, Bennacer, Hojbjerg, Merlin – Greenwood, Gouiri, Rabiot

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Quentin Merlin parti pour conserver sa place dans le onze de départ ?

Et Nantes ?

L'Équipe propose le onze de départ suivant pour la probable composition d'équipe d'Antoine Kombouaré. 

Un bus et deux flèches

Lopes – Coco, Sow, Castelletto, Pallois, Amian – Chirivella, Lepenant, Augusto – Abline, Simon