PSG 3-1 OM : Luis Enrique répond à De Zerbi
Est-ce que vous diriez que, ce soir, le match a été plus disputé que celui au stade Vélodrome ?
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Luis Enrique : "Je ne me souviens plus du match à Marseille, mais oui, je peux dire que cette semaine a été exceptionnelle pour nous. Un Classico est toujours une source de motivation, un événement qui stimule tous les joueurs des deux équipes. Je pense que nous avons assisté à un beau spectacle sur le terrain. En termes de sportivité, les deux équipes ont cherché à imposer leur jeu. Il est difficile de prendre le ballon à l'Olympique de Marseille, et encore plus au PSG. Du côté des entraîneurs, nous avons essayé de jouer nos cartes, et en ce sens, le match a été d’un haut niveau. Mais il est évident qu’enchaîner après un match comme celui contre Liverpool, dans une semaine aussi particulière, n'était pas simple. Avoir un Classico nous a permis de rester attentifs, même si nous avons peut-être manqué un peu de fluidité par rapport à d'habitude. Malgré cela, je suis très satisfait de la performance de mon équipe, du soutien de nos supporters, et je pense que cela a été une soirée presque parfaite pour nous."
Qu'avez-vous pensé des chants hostiles à l'encontre d'Adrien Rabiot ?
Luis Enrique : "Sincèrement, je ne prête pas attention aux chants, ni ici ni ailleurs, dans aucun stade. Je ne peux donc pas avoir d'opinion à ce sujet. Il me semble que l'ambiance générale était celle d'un classico classique dans le monde du football. Ceux qui évoluent dans ce milieu savent à quoi s'attendre. Même si, je le répète, je ne comprends pas toujours tout et que, en réalité, je n'écoute pas vraiment, que ce soit ici ou à l'extérieur, je reste concentré sur mon travail. Mais dans l'ensemble, j'ai ressenti une atmosphère similaire à celle de Marseille, où tout était dans une certaine norme. C'est du football, pas du tennis ni du ping-pong. Bien sûr, il y a toujours des choses à améliorer, mais d'après ce que je connais du football, il n'y a pas eu de jets d’objets, donc pour moi, rien de notable."
Avant vous, le coach De Zerbi disait qu'on ne pouvait plus appeler ce match un "Classico" en raison des trop grandes différences, notamment sur le plan financier. Aujourd'hui, vous évoquez la difficulté de la Ligue 1, ce qui est un fait, et cela tient aussi à votre travail. Mais avec 19 points d'avance sur votre premier poursuivant, un écart immense, regrettez-vous tout de même de ne pas avoir un rival à votre niveau pour vous mesurer en championnat ?
Luis Enrique : "Il ne s'agit pas de ce que je souhaite ou non, c'est simplement la réalité de la Ligue française. Nous avons 19 points d'avance parce que mon équipe a été infiniment supérieure aux autres. Pourtant, quand je regarde les équipes françaises en Coupe d'Europe, je vois qu'elles rivalisent avec leurs adversaires sans complexe. Lille, par exemple, ou encore Brest, qui a eu la malchance de tomber contre nous en seizième de finale. Mais Brest aurait très bien pu éliminer des équipes de très haut niveau. Je ne comprends pas cette tendance à dénigrer les clubs français. Ce qui est certain, c'est que la version actuelle du PSG est d'un très haut niveau. Nous pourrions évoluer en Premier League ou en Liga et affronter n'importe quelle équipe sans baisser les yeux. Nous l'avons d'ailleurs déjà démontré. Et au-delà de ça, je pense que dans ces championnats, notre régularité serait une force encore plus grande, car c'est notre principal atout. Sur une saison longue, notre constance fait la différence, alors que dans des compétitions à élimination directe, c'est plus aléatoire. Chacun est libre d'interpréter cela comme il le souhaite, mais il ne fait aucun doute que le Paris Saint-Germain dispose d'un très grand potentiel économique. C'est d'ailleurs l'un des aspects qui m'attire ici : pouvoir recruter les joueurs que nous voulons. On ne peut pas se plaindre de cela. Si ça ne plaît pas à certains, tant pis, c'est la réalité du football moderne. Notre ambition est d’écrire l’histoire, de rivaliser avec les meilleures équipes du monde et de gagner. Pour cela, il faut de l'argent, une idée claire du football et d'excellents joueurs. C'est notre projet. Bien sûr, cette différence suscite méfiance et critiques, mais c’est ainsi que fonctionne le football. Il y a toujours eu des clubs puissants et riches qui dominent. Notre objectif est de régner, en France comme en Europe. Y parviendrons-nous ? Nous verrons bien."
