Auxerre 3-0 OM : « L'arbitre ne connaît pas le football, c'est impossible ! »

L'OM s'est lourdement incliné (3-0) à Auxerre lors de la 23e journée de Ligue 1, plongeant les marseillais dans un profond ras-le-bol tant sur le plan sportif que sur le plan arbitral. Après un match laborieux, le président Pablo Longoria a ouvertement accusé l’arbitrage de "corruption", menaçant de quitter la Ligue 1 pour une Superleague : "S’ils organisent une Superleague, je pars en Superleague, pas dans ce championnat de merde !". Le portier marseillais, Geronimo Rulli, s’est également montré très critique envers l’arbitre Jérémy Stinat: "Il ne connaît pas le foot, c’est impossible, c’est impossible" a-t-il déclaré au micro de DAZN. Deux décisions arbitraires ont particulièrement attisé la colère : l’absence de penalty pour Quentin Merlin et l’expulsion de Derek Cornelius pour un second carton jaune lors d’un geste jugé contestable sur Hamed Traoré. Rulli a ajouté : "On a fait un très mauvais match, il faut mieux faire et se ressaisir rapidement."

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Ce revers survient alors que l’OM, toujours deuxième au classement, se prépare à recevoir le FC Nantes au stade Vélodrome dimanche prochain pour le compte de la 24e journée du championnat.

Internationaux OM : grosse désillusion pour les Bleus de Deschamps et Rabiot

L’équipe de France a connu une soirée cauchemardesque en Croatie en s’inclinant logiquement (0-2) lors du quart de finale aller de la Ligue des Nations. Incapables de rivaliser avec l’intensité et la maîtrise technique des Croates, les hommes de Didier Deschamps devront réaliser un exploit au match retour, dimanche au Stade de France, s’ils veulent espérer atteindre le Final Four de la compétition.

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Dès les premières minutes, la Croatie s’est montrée dangereuse et aurait pu ouvrir le score dès la 5e minute si Mike Maignan n’avait pas détourné un penalty frappé par Andrej Kramaric. Ce sursis temporaire n’a pas suffi à réveiller les Bleus, qui ont continué à subir les assauts adverses et à multiplier les erreurs défensives.

La défense française, habituellement un point fort sous l’ère Deschamps, a affiché une fébrilité inhabituelle. La charnière centrale, composée de Konaté et de l’ancien Phocéen William Saliba, s’est montrée bien trop tendre face aux offensives croates. Konaté, déjà en difficulté avec Liverpool ces dernières semaines, a vécu une soirée compliquée, provoquant le penalty en début de match et se faisant surprendre sur l’ouverture du score. Budimir a profité d’un centre précis pour placer une tête piquée imparable à la 26e minute, laissant Maignan impuissant. De son côté, Jules Koundé a également traversé la rencontre sans éclat, souvent pris de vitesse et incapable de stopper les accélérations adverses.

Alors que l’équipe de France tentait de réagir, elle s’est à nouveau fait punir juste avant la pause. À la 45e minute, Ivan Perisic a conclu un magnifique mouvement collectif d’une frappe croisée imparable, profitant d’un mauvais alignement défensif des Bleus. Cette nouvelle désillusion a contraint Didier Deschamps à revoir ses plans dès la mi-temps. Konaté a été remplacé, un choix logique tant il semblait dépassé par les événements. Mais le problème était bien plus large que le seul axe central. Toute l’équipe a semblé en manque de repères, peinant à mettre en place son jeu et à réagir face à la maîtrise technique et la combativité des Croates.

Au milieu de terrain, la bataille a été largement remportée par Luka Modric et ses partenaires. À 39 ans, le capitaine croate a une nouvelle fois dicté le tempo du match avec une précision chirurgicale et une intelligence de jeu remarquable. Ses passes ont constamment mis en difficulté l’entrejeu français, incapable de répondre à la pression adverse. Même avec une possession de balle en leur faveur (62 %), les Bleus n’ont jamais réellement trouvé les solutions pour contourner le bloc croate et créer du danger dans la surface de réparation. Titulaire, Adrien Rabiot a cédé sa place après l’heure de jeu à Eduardo Camavinga. L’ancien joueur de l’OM, Mattéo Guendouzi, a lui laissé sa place à son rival romain Manu Koné à la 84e.

En attaque, Mbappé s’est procuré deux situations intéressantes en première période (16e, 23e), mais il est tombé sur un Dominik Livakovic impérial. Le portier croate, désormais à Fenerbahçe, a multiplié les arrêts décisifs, notamment une parade exceptionnelle à la 81e minute sur une frappe déviée de Mbappé par Gvardiol. Dembélé, de son côté, a eu une opportunité en seconde période (61e), mais là encore, Livakovic s’est montré intraitable.

Si la qualification pour le Final Four est encore envisageable, elle passera par une réaction immédiate et une remise en question collective.

Le programme et les résultats des 12 internationaux olympiens

A : Amical
LdN : Ligue des Nations
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Rabiot : "je ne sais pas ce qu'il faut de plus"

Rappelons rapidement l'importance de ce succès. Même quand l'OM n'est pas complètement souverain, vous arrivez à faire la différence. C'est là aussi qu'on voit que vous avez progressé ?

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Adrien Rabiot : Ouais… Après, "pas souverain complètement", je ne sais pas ce qu'il faut de plus. Ils n'ont pratiquement pas attaqué, on a monopolisé le ballon. Ce n'était peut-être pas aussi spectaculaire que ça peut l'être parfois, mais on s'attendait à ce type de match. C'était clair qu'ils allaient défendre, à nous de trouver la faille. Le jeu de possession et de position que veut le coach, on aurait pu déjà marquer en première mi-temps, ça ne s'est pas fait, mais on nous a demandé d'être patients et de continuer à jouer comme on sait le faire. Et au moment où on a dû accélérer, ça a amené des buts. Ça aurait pu être encore plus large, mais on est content d'avoir gagné ce match.

Ce soir, ce qui est important aussi, c'est d'avoir creusé un peu l'écart avec les poursuivants.

A.R : C'était important. On a vu le football pratiqué par Monaco, par Lille. On sait que cette phase retour ne sera pas simple, surtout quand on voit que Le Havre est allé gagner à Lille. Donc, ce sont des points qui sont les bienvenus et il va falloir continuer comme ça.

On est sur la soirée parfaite ?

A.R : C'est plutôt très positif. Les gars qui sont arrivés en janvier ont montré qu'ils pouvaient apporter. On les a vus entrer dans le match, on en a sorti d'autres et ça n'a pas bougé. Amar (Dedic) est bien rentré. Neal (Maupay), qui était aussi un peu moins bien, est entré et a marqué. Toujours la même détermination, le même sacrifice. Isma a fait un très bon match aussi. C'est très positif, on a marqué ce but, c'était important aussi parce qu'on n'avait pas réussi à le faire dernièrement, donc à tous les niveaux, c'est bon.

Et les coups de pied arrêtés, on en parle ? C'est important dans le football ?

A.R : C'est important. On les a mieux tirés, je dirais. On était aussi plus présents, mais on a de bons tireurs. C'est vrai qu'on pourrait être plus efficaces sur ces phases arrêtées. Pourtant, on les travaille, mais voilà, c'est peut-être un déclencheur ce soir.

Tu nous as dit que tu t'éclatais à Marseille, que tout allait bien. Et en plus de ça, tu marques des buts. Tu en marques quand même pas mal. Des buts importants aussi. C'est une autre facette de ton talent ?

A.R : Ouais, une autre facette. J'ai fait cinq ans en Italie, je ne sais pas si vous avez regardé mes saisons, mais j'ai marqué pas mal de buts aussi. Donc ce n'est rien de nouveau. Mais voilà, c'est ce que nous demande le coach, parce qu'il sait que je peux attaquer la surface, être présent, notamment de la tête. On a des joueurs avec des caractéristiques différentes, il faut les mettre à profit. Bien sûr que je peux être à la finition, on le voit. Je peux aussi être plus bas pour aider au milieu. J'aime bien ce rôle assez hybride, assez libre finalement. Et quand ça se passe comme ce soir, c'est top.

Un dernier petit mot sur Bennacer, parce qu'il fait une belle entrée. Le coach disait : "Il est là depuis trois jours, on a l'impression qu'il est là depuis deux ou trois mois." Tu l'as connu en Italie aussi.

A.R : Ouais, parce qu'il s'est adapté très vite. C'est un joueur de ballon très intelligent. Il a compris tout de suite ce que demandait le coach. Il sait aussi s'adapter à ses coéquipiers. Il est là à la récupération, il joue très simple. Il s'est fondu rapidement dans le collectif. Bien sûr, c'est un apport très important pour nous.

OM : De Zerbi revient sur l'épisode Greenwood-Luis Henrique

On parlait d’implication sur le match contre Lens. Y a-t-il eu, sincèrement, un malaise avec Greenwood et Luis Henrique la semaine précédente ? Pensez-vous que l’un des deux, ou surtout Mason Greenwood, ne faisait plus les efforts nécessaires ? A-t-il fallu une mise au point ?

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RDZ : Ce que vous avez pu lire dans la presse n’est pas la vérité. La seule raison pour laquelle je les ai mis sur le banc, c’est que je ne les voyais pas à 100 %, ni physiquement ni mentalement, c’est tout. Greenwood et Luis Henrique sont de très bonnes personnes, de très bons joueurs. Après, ils ne sont pas forcément habitués à évoluer dans une équipe jouant le haut du classement. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est leur carrière qui le montre. Sur une saison de dix mois, il y a forcément des moments plus compliqués où il est difficile de maintenir un niveau d’exigence constant. Il peut y avoir des baisses de régime, mais c’est mon rôle, en tant qu’entraîneur, d’avoir la force de faire des choix et de mettre ces joueurs sur le banc quand nécessaire. D’ailleurs, lorsque Greenwood et Luis Henrique sont entrés sur le terrain, on a bien vu qu’ils n’étaient pas dans leur meilleure forme physique. Mais il n’y a aucun problème. Greenwood et moi nous embrassons chaque matin, et c’est pareil avec Luis Henrique. Il n’y a absolument aucune animosité. Cette semaine, ils ont eu un programme physique différent, mais ce n’est pas une sanction ou une mise à l’écart. Par le passé, vous avez peut-être vu des tensions entre joueurs et entraîneurs, mais ce n’est pas du tout le cas ici. Il n’y aura pas de scoop, pas de conflit à annoncer. Tout le monde veut le bien de l’OM et travaille pour atteindre notre objectif, qui est clair depuis le début de la saison. D’ailleurs, en regardant les statistiques ces derniers jours, tout confirme que l’OM mérite sa place de deuxième au classement. Nous n’avons rien volé. Il nous manque peut-être quelques points : au lieu de 49, nous aurions pu en avoir 55, 56 ou 57. Nous ne sommes pas encore satisfaits à 100 %, mais nous sommes tous dans le même bateau, unis vers un objectif commun. Et dimanche, au Parc des Princes, nous le serons encore.Tant que je serai ici, il n’y aura pas de place pour des individualités au détriment du collectif.

Auxerre-OM : pourquoi le match aller a tout changé dans la saison de De Zerbi ?

Il y a des matchs qui marquent un entraîneur au fer rouge et qui peuvent changer le cours d'une saison. C'était le cas d'un OM-Lens, qui avait radicalement inversé la philosophie de jeu de Jorge Sampaoli, passant après cette défaite d'un style très offensif à un style très en contrôle. C'est aussi ce qui s'est passé lors d'OM-Auxerre (1-3) pour Roberto De Zerbi. Un match qui a probablement changé le destin de l'équipe marseillaise cette saison.

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Le match où tout a basculé

"Moi, je viens de la rue, je dis les choses comme elles sont. Et si le problème, c'est moi, eh bien moi je suis prêt à partir. Je rends mon contrat, je pars sans l'argent, ça, je m'en fous. Aucun problème. Moi, je n'ai pas envie de faire des excuses, de raconter des bêtises. Moi, je suis là pour dire la vérité. C'est tout ce que je sais faire. En ce moment, on doit essayer de regrouper tous les ingrédients qui font un bon joueur de foot, pour l'instant on n'y arrive pas, mais je ne vais pas m'échapper." Et le technicien transalpin est passé des paroles aux actes. Fini le 4-2-3-1 avec quatre joueurs offensifs très hauts. Place au 3-4-3 tout en maîtrise avec le retour de Valentin Rongier et des inventions très bien senties (Rabiot très haut sur le terrain, Luis Henrique piston droit). Depuis le 8 novembre et ce match perdu contre Auxerre, les Marseillais n'ont perdu qu'un seul match, à Nice.

À cette occasion, fin janvier, comme à chaque fois qu'il sent qu'il faut sonner les cloches de ses joueurs, Roberto De Zerbi a fait référence en conférence de presse à la déconvenue contre l'AJA : "Je suis un peu déçu, navré. Quand on perd, on perd tous ensemble, moi le premier, on doit assumer nos responsabilités, j'assume la mienne. Ça peut arriver car on n'est pas invincibles, et on doit maintenant tourner la page et se relever comme on l'avait fait après la dernière défaite, contre Auxerre. On se relèvera encore." Oui, De Zerbi est parvenu à se réinventer, à s'adapter à une Ligue 1 très particulière, où les transitions sont reines, mais il l'a fait en gardant la volonté de pratiquer son football. Et ça commence vraiment à porter ses fruits.

L'exemple du pire pour aller chercher le meilleur

Ce match sert littéralement de pense-bête à un effectif qui avait pris très cher face à l'AJA. Ainsi, De Zerbi rappelle très souvent en conférence de presse l'importance de cet événement négatif dans la construction collective. Il l'avait fait au retour de la trêve hivernale, alors que l'OM allait recevoir Le Havre : "Je le dis et je le redirai, la clé pour moi est de se souvenir du match Marseille-Auxerre. Si on se souvient de nos matchs et qu'on repense à ce match, il n'y a pas de risque. Dans l'attitude, on n'a plus le droit de se tromper. On peut se rendre un match facile, mais au départ, il n'y en a pas. Il est très important ce match."

Mais l'évolution, la métamorphose de l'OM n'est pas seulement perçue à Marseille. C'est toute la Ligue 1 qui s'éveille, comme l'avait confié Eirik Horneland après la fessée de samedi dernier pour les Verts (5-1) : "La multiplication de leurs passes nous a rendu la tâche difficile, d'autant qu'ils prennent peu de risques en attaquant. Ils ont juste mis la corde autour de notre cou et ils ont insisté, insisté, insisté, et ils ont montré qu'ils étaient de loin la meilleure équipe ce soir." Avant de retrouver l'OM, qu'il n'a battu qu'une seule fois dans sa carrière d'entraîneur, lors du match aller, Christophe Pélissier fait aussi le constat de cette mue : "On avait fait un très gros match au Vélodrome. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. Un adversaire qui est au niveau de Paris à l'heure actuelle à mes yeux. Le match aller a servi de détonateur pour eux." Une chose est certaine, l'angle du discours de motivation de Roberto De Zerbi ne sera pas difficile à trouver ces prochaines heures.

OM : "Greenwood réalise de bonnes choses en ce moment"

Depuis deux ou trois matchs, on sent Mason Greenwood en difficulté. Avez-vous cette sensation en match et à l’entraînement ? Avez-vous l’impression qu’il marque un peu le pas, qu’il traverse une légère baisse de régime ?

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Roberto De Zerbi : "Pour nous, c'est vraiment une valeur ajoutée. Son état de forme peut varier en fonction de différents facteurs, mais je pense qu'il réalise de bonnes choses en ce moment. Cependant, il ne doit pas se contenter de ses performances actuelles, il doit toujours chercher à progresser. Il possède des qualités techniques exceptionnelles, mais aussi des qualités morales, car c'est un garçon intelligent. Il a la chance d’avoir un père très présent, qui l’accompagne constamment dans sa vie et sa carrière. Il en est conscient. Je parle avec son père presque tous les deux jours, et nous essayons vraiment de l’aider à atteindre un niveau toujours plus élevé."

Mason Greenwood traverse actuellement une période compliquée. Est-ce que cela se ressent également à l’entraînement ? Quelle est la clé pour qu'il gagne en régularité et reste toujours l’homme clé de l’équipe ? Y a-t-il un souci avec Greenwood en ce moment, ou pas du tout ?

Geoffrey Kondogbia : "Non pas du tout. D'abord, je pense qu’être un joueur clé sur toute une saison est rare dans le football actuel. C'est normal de traverser des périodes un peu plus difficiles, même si, honnêtement, je ne pense pas que ce soit son cas. Comme tu l'as dit, on est exigeant avec les joueurs créatifs, ceux qui ont de l’instinct. Il a beaucoup de talent, il est instinctif et créatif. Naturellement, on a besoin de lui, et le simple fait qu’on parle de lui prouve à quel point ses qualités sont importantes pour l’équipe. Quant à son état d’esprit, je le trouve très calme. Il est de nature sereine, et c’est un atout pour nous. Je suis convaincu qu'il continuera de nous aider jusqu'à la fin de la saison, je n’ai aucun doute là-dessus."

Gouiri : "Le coach me demande de faire parler mon instinct"

Amine Gouiri a une nouvelle fois brillé lors de la victoire de l’OM à Angers (0-2). Très actif sur le front de l’attaque, il s’est procuré plusieurs occasions et a pesé sur la défense angevine. Son influence a été déterminante, notamment sur les deux buts marseillais.

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C’est lui qui a parfaitement déposé le ballon sur la tête d’Adrien Rabiot pour l’ouverture du score (69ᵉ), avant d’être à l’origine du second but. Son une-deux avec Neal Maupay a été d’une grande justesse, permettant à son coéquipier de conclure sans difficulté (74ᵉ). Son entente avec Maupay, visible dès son entrée en jeu, a dynamisé l’attaque olympienne.

"Prendre du plaisir et faire parler mon instinct"

L'ancien attaquant de Lyon, Nice et Rennes a répondu aux questions de DAZN à la fin de la rencontre. Amine Gouiri a exprimé son bien-être au sein du groupe marseillais, soulignant l’excellent accueil reçu. Il se sent à l’aise dans l’équipe et apprécie sa polyvalence, alternant entre le rôle d’avant-centre et celui d’ailier. Son objectif est d’être régulier et d’enchaîner les performances, en travaillant dur à l’entraînement pour continuer à progresser.

Il a également mis en avant la mentalité collective de l’OM, insistant sur l’unité entre joueurs et staff. Concernant la rencontre, il n’a pas ressenti de frustration en première période, expliquant que l’équipe savait qu’Angers jouerait regroupé et devait rester patiente. Enfin, il a salué l’apport d’Ismaël Bennacer, dont l’expérience et le leadership seront un atout précieux pour le club. Avec trois passes décisives en deux matchs, Gouiri semble parfaitement lancé sous ses nouvelles couleurs.

OM-Saint-Etienne : deux joueurs sous la menace

Cartons en cours : deux joueurs en danger

Leonardo Balerdi sera suspendu pour le déplacement à Auxerre. Il a reçu trois cartons jaunes lors des dix derniers matchs de l'OM.

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Pierre-Emile Hojbjerg et Derek Cornelius seront suspendus en cas de carton jaune ce samedi contre Saint-Etienne. Ils manqueraient alors OM-Nantes, pour le compte de la 24e journée de Ligue 1.

Rappelons que trois cartons jaunes reçus durant une période de dix rencontres engendrent automatiquement un match de suspension.

Talk Show : L'OM a-t-il trouvé son "grantatakan" ?

Retrouvez le replay du Talk Show de ce lundi 17 février 2025 présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Maxence Volpe et Johan (Tik Tok : Johan et Racha).

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Partie 3 : Dedic doit-il déjà prendre la place de Merlin ?

Partie 4 : Questions / Réponses

OM : le Burel FC se justifie après son partenariat controversé avec l’OGC Nice

Le Burel FC, club historique du 13e arrondissement de Marseille, est au cœur d’une vive polémique après l’annonce de son partenariat avec l’OGC Nice. Ce rapprochement, officialisé le 12 février dernier, a provoqué la colère de nombreux supporters marseillais, qui y voient un éloignement du club local et une forme de trahison.

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Face aux réactions indignées, le club marseillais a tenu à clarifier sa position. " Ce choix repose sur des considérations professionnelles et le développement de nos jeunes joueurs ", a indiqué la direction dans un communiqué. Le Burel FC reproche à l’OM d’avoir voulu recruter ses talents trop précocement, avant même l’âge de 14 ans, ce qui allait à l’encontre de sa politique de formation.

" On ne voulait pas s'asseoir sur notre ADN. L'OM a confondu vitesse et précipitation en tentant d'attirer nos jeunes trop tôt ", a expliqué Serge Obré, directeur sportif du Burel FC. Ce désaccord aurait ouvert la voie à un rapprochement avec l’OGC Nice, qui, en raison de sa situation géographique, ne pouvait pas intégrer ces jeunes joueurs aussi tôt.

Le partenariat avec les Aiglons, présenté comme un " mariage professionnel ", vise à offrir aux jeunes du Burel davantage d’opportunités d’évolution, tout en conservant leur identité marseillaise. " On a trouvé plus de Marseillais à Nice qu'à l'OM ", a même lancé Obré, faisant référence aux dirigeants niçois issus de Marseille, comme Stéphane François et Julien Sablé.

Malgré les critiques, le Burel FC maintient sa position et assure rester fidèle à ses racines marseillaises. Une décision qui, si elle alimente aujourd’hui les tensions, pourrait s’avérer stratégique pour l’avenir de son projet de formation.

Le communiqué