Balerdi : " Roberto De Zerbi était énervé sur le but encaissé et nous aussi ! "
Le petit sourire qui va bien après une belle victoire, parce que c'est vrai que vous êtes sur une bonne lancée. Mais ce soir, indépendamment de l'adversaire, vous avez quand même fourni du beau jeu, beaucoup de contenu dans ce match ?
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Leonardo Balerdi : Oui. C'est un des matchs où j'ai le plus profité. Et sur le terrain, j'ai vu une équipe avec de l'expérience. On a compris tous les moments. On a été patients aussi, même si on avait un but qui a été refusé. Mais après, je suis content parce qu'on a bien fait les choses, en attaque comme en défense.
Léo, tu parles du but refusé… On va voir le positif, parce que bon, l'arbitre… mais au niveau des coups de pied arrêtés, on sent qu'il y a vraiment du mieux avec les deux recrues que sont Gouiri et Bennacer. Vous avez vraiment un plus. Là où vous marquiez peu de buts, on sent que vous pouvez être dangereux à chaque fois avec ces deux tireurs-là.
L.B : Oui. Ça fait maintenant bien deux mois qu'on travaille vraiment sur les coups de pied arrêtés, et aussi parce que les nouveaux joueurs sont arrivés. Ils ont de bons pieds, et ça nous aide beaucoup. Si on peut être dangereux dans cet aspect, c'est important pour nous.
Tu sens la progression, là, avec aussi l'apport des recrues ? Parce que quand tu vois le match d'Amine Gouiri, Ismaël Bennacer aussi… On a l'impression qu'il est là depuis longtemps. Tu sens, sans oublier tous les autres bien sûr, que l'OM est en train de progresser, que vous vous sentez plus forts ?
L.B : Ça se voit, ça se voit. On a parlé avec Amine, parce qu'il était toujours contre nous avant, en tant qu'adversaire. On s'est beaucoup battus, mais maintenant c'est le moment de profiter, lui, Isma, même Amar. Je suis content pour eux. Ils ont monté le niveau de toute l'équipe.
Justement, qu'est-ce que vous apporte Ismaël ? Toi, tu es la première relance, et à chaque fois, il essaie de chercher les milieux de terrain et de casser des lignes. En quoi son jeu te facilite-t-il la vie ?
L.B : C'est un peu comme Pierre, comme Val… Ils se sont bien intégrés parce qu'ils comprennent le foot. Ils s'adaptent très vite, même sans beaucoup d'entraînements, et ils jouent comme s'ils étaient là depuis un an. Et puis, même quand on perd la balle, Ismaël est agressif et ça nous aide, parce que parfois on est ouverts et il nous sécurise.
Tu vas avoir un peu de repos, puisque tu ne seras pas du déplacement à Auxerre. Tu as un petit sourire, mais à un moment donné, tu dois en rager un petit peu. Comment juges-tu ta relation aujourd'hui avec les arbitres, maintenant que tu as le brassard ? Si on reprend les trois cartons jaunes, est-ce que, pour toi, ils sont tous mérités ?
L.B : Non, je ne vais pas parler de ça. Si les arbitres ont décidé ça, il faut l'accepter. On a parlé avec celui qui m'a donné un carton, et c'est comme ça, il faut respecter.
Juste pour finir sur Auxerre, il va falloir que tes coéquipiers en défense prennent le relais. On a vu que Luis Felipe avait un petit problème. Comment vous allez vous organiser sans toi, même si ce n'est pas toi le coach ?
L.B : Oui, c'est la première fois que je vais manquer un match. Mais j'ai confiance en Luis, en Kondogbia, et en tous les joueurs capables de jouer à ce poste. On va les aider, on va bien travailler dès lundi pour que ça se passe bien.
Léo, peut-être le seul point négatif de la soirée, c'est ce but de Saint-Étienne. On imagine que Roberto ne va pas être content de ça ?
L.B : Nous non plus, parce qu'on cherche à ne pas prendre de but. C'est dommage. On va analyser l'action. Il y a des petits détails à corriger.
Lequel des buts as-tu préféré ce soir ?
L.B : Celui d'Amine Gouiri, le premier but !
Pourquoi ?
L.B : Parce qu'il nous l'a déjà fait quand il jouait contre nous, et maintenant, ça fait du bien que ce soit de notre côté.
Il était pénible à jouer avant, non ?
L.B : Ouais, ouais… Il était dur. Il était méchant. Mais il m'a dit la même chose de moi, donc c'est équilibré.
Dis-moi un mot sur Cornelius. Derek est en train de monter en puissance. On l'a vu jouer plus haut aujourd'hui, ce qui a permis à Quentin de dézoner. Comment vois-tu sa progression et son adaptation à Marseille ?
L.B : Je vais te parler de Derek, mais avant, j'ai une pensée pour Avy et toute sa famille… C'est un moment dur. Après, Derek, je me sens bien avec lui. Il a pris confiance, il comprend mieux ce que le coach lui demande. Je suis content de jouer à ses côtés. Et Murillo est aussi à un niveau extraordinaire en ce moment. J'espère que ça va durer jusqu'à la fin de la saison.
