OM : Après les polémiques, place au jeu !

La sanction infligée à Pablo Longoria a fait grand bruit. Le président de l’Olympique de Marseille, suspendu de toutes fonctions officielles, n’aura plus accès au terrain ni au vestiaire des arbitres. Cette suspension l’oblige également à mettre entre parenthèses ses activités de vice-président de la Ligue de football professionnel et de membre du Conseil d’Administration. Si cette décision est contraignante pour le président Marseillais, elle n’aura toutefois pas d’impact direct sur le sportif.

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Pour l’OM, l’objectif est désormais clair : apaiser les tensions et éviter tout nouveau débordement, que ce soit du coach Roberto De Zerbi ou de l’un de ses joueurs. Après l’agitation médiatique autour de cette sanction, le club souhaite recentrer les débats sur le terrain et les enjeux de cette fin de saison, afin de ne pas gâcher une belle dynamique pour des affaires extra-sportives.

Longoria et l’arbitrage : un débat à poursuivre

Pablo Longoria n’a pas caché son agacement concernant l’arbitrage en Ligue 1. " Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment tu arrives à cette colère. Ma première responsabilité, c'est de défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l'OM a été défavorisé. Aujourd'hui en L1, il y a un manque de cohérence totale d'un match à l'autre. Mais plus on dit les choses, plus on a l'impression que rien n'avance ", a-t-il confié à l'AFP.

Si le président marseillais compte bien poursuivre ce débat, le moment est venu de tourner la page pour l’équipe première. Le groupe doit désormais se concentrer sur le jeu, afin de préserver l’unité et la cohésion qui ont permis à l'OM de réaliser, jusqu'ici, une saison convaincante.

Une réaction attendue sur le terrain

La priorité reste le terrain. Après la défaite contre Auxerre, plusieurs cadres marseillais sont passés à côté de leur match. Ils auront à cœur de se racheter devant un Stade Vélodrome qui les soutiendra sans faille. Plus que jamais, l’unité sera la clé du succès pour cette équipe encore en construction sous les ordres de Roberto De Zerbi.

La bonne nouvelle pour l’entraîneur italien est le retour de Leonardo Balerdi. Le défenseur central, souvent critiqué mais indispensable dans l’animation défensive, a cruellement manqué contre Auxerre. Toutefois, l’inquiétude persiste sur le côté gauche, où ni Geoffrey Kondogbia, ni Quentin Merlin, ni Amar Dedić n’ont rassuré lors de la dernière rencontre.

Quant à Luiz Felipe Ramos, qui se remet d'une blessure au mollet et n’a pas encore disputé la moindre minute cette saison, sa présence dans le onze de départ paraît peu probable.

Nantes : un adversaire à prendre au sérieux

L'OM reçoit Nantes, une équipe qui tentera de profiter de la vitesse de Mathis Abline et Moses Simon pour faire mal en contre-attaque. Les échos en Loire-Atlantique laissent entendre que la tactique nantaise pourrait être similaire à celle employée par Auxerre : un bloc compact et des projections rapides.

Cependant, si les Marseillais affichent le même niveau technique que lors des récentes victoires contre Saint-Étienne, Angers ou Lyon, ils devraient trouver la brèche dans la défense nantaise. La clé résidera dans la capacité des Adrien Rabiot, Mason Greenwood, Ismaël Bennacer et Pierre-Emile Højbjerg à élever leur niveau de jeu après une performance en demi-teinte à Auxerre.

Place au jeu

Après une période tumultueuse en coulisses, l’OM doit désormais répondre sur le terrain. La tempête extra-sportive est passée, place au football. Dans un contexte où l’unité sera primordiale, Roberto De Zerbi et ses joueurs savent qu’ils doivent relever la tête pour rester dans la course aux objectifs de la saison.

Face à Nantes, le réveil est attendu. Le message est clair : malgré les polémiques, l’OM veut avancer et prouver sa valeur sur le terrain.

OM : "Son équipe jouait le lendemain à Marseille, pourtant De Zerbi m’a contacté pendant une heure"

Roberto De Zerbi n’est pas seulement un technicien reconnu, c’est aussi un entraîneur qui tisse des liens profonds avec ses joueurs, bien au-delà du cadre professionnel. Jason Steele, gardien de Brighton, en a apporté une nouvelle preuve en racontant une anecdote révélatrice sur la relation qu’il entretient avec l’actuel coach de l’OM. Blessé à l’épaule, Steele a dû subir une opération il y a sept semaines. Alors qu’il se remettait doucement de cette intervention, il a reçu un appel inattendu de De Zerbi. "Son équipe jouait le lendemain à Marseille, et pourtant, il m’a contacté par FaceTime pendant une heure le vendredi soir", a-t-il raconté au micro de TalkSport. Une attention qui a profondément marqué le gardien anglais : "Cela en dit long sur lui en tant que personne, en tant qu’être humain."

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Un geste qui a aussi surpris son entourage, comme l’a expliqué Steele. "Le jour où je suis sorti du bloc, ma femme était à mes côtés, s’occupant de moi sur le canapé. Quand elle a vu que De Zerbi m’appelait et prenait le temps de discuter aussi longtemps, elle n’en revenait pas. Elle m’a dit : ‘Je n’arrive pas à croire ce qui vient de se passer, c’est normal ? En fait, je ne pense pas que ce soit normal.’" Cette scène illustre parfaitement l’attachement que De Zerbi développe avec ses joueurs. Bien plus qu’un entraîneur soucieux de leur performance sur le terrain, l’Italien se distingue par son humanité et l’attention qu’il porte à chacun d’eux. Que ce soit à Sassuolo, Brighton ou désormais à l’OM, les témoignages de ce type se multiplient, dessinant le portrait d’un coach dont l’impact dépasse le cadre sportif.

PSG-OM : le chambrage des joueurs parisiens envers Marseille après Liverpool

Le PSG chambre l’OM après son exploit à Liverpool

Mercredi soir, le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en s'imposant à Anfield contre Liverpool, après une séance de tirs au but. Un succès qui place le club parisien parmi les sérieux prétendants au sacre en Ligue des champions.

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Mais après la rencontre, les joueurs du PSG ne se sont pas contentés de célébrer leur qualification. Toujours sur la pelouse, ils ont entonné un chant bien connu de leurs supporters : "Qui ne saute pas est Marseillais, eh !"

Un message à faire passer aux joueurs marseillais

Ce chambrage a été lancé par Presnel Kimpembe, absent du groupe à Liverpool mais toujours présent pour entretenir la rivalité avec l’OM. Un clin d’œil provocateur à quelques jours du Classique de dimanche, un match décisif pour Marseille dans la course au podium de Ligue 1.

En espérant que ces chambrages fassent écho chez les Olympiens pour mettre tout le monde en mode guerrier avant cette confrontation au Parc des princes. Ce genre de pique ne doit pas être ignoré et doit surtout servir de motivation supplémentaire pour les hommes de Roberto De Zerbi.

Mercato OM : un ailier turc dans le viseur ?

L’OM prépare activement son mercato estival, avec l’ambition de renforcer son effectif en cas de qualification pour la Ligue des champions. Parmi les pistes explorées par Pablo Longoria et Mehdi Benatia figure un ailier turc en pleine ascension : Oguz Aydin.

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Un talent convoité en Europe

D’après les informations du journaliste Ekrem Konur, Marseille suit attentivement Oguz Aydin, joueur de 24 ans évoluant sous les couleurs de Fenerbahçe. L’ailier, capable d’évoluer sur les deux côtés, s’est distingué cette saison avec cinq buts et six passes décisives, malgré une blessure en début d’exercice. Formé aux Pays-Bas, il a fait le choix de représenter la Turquie et a honoré sa première sélection nationale en juin dernier.

Son profil a déjà attiré l’attention de plusieurs clubs européens. Le RB Leipzig, l’Ajax Amsterdam et l’AS Rome surveillent également sa situation, tout comme le Stade Rennais, qui avait tenté une approche lors du dernier mercato hivernal.

Un transfert réalisable cet été ?

Sous contrat jusqu’en 2028 avec Fenerbahçe, Aydin n’a pas pu quitter son club en janvier, les dirigeants turcs refusant toute offre. Cependant, une proposition supérieure aux six millions d’euros investis par le club stambouliote pourrait changer la donne à l’intersaison.  Absent de la liste de Fenerbahçe en Ligue Europa sous les ordres de José Mourinho, Aydin reste un joueur prometteur et un profil intéressant pour l’OM. Reste à voir si le club phocéen passera à l’action dans les mois à venir pour s’attacher ses services.
 
 
 

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

De Zerbi : "il faut être prêt à se salir les mains"

La question est toute simple : vous jouez contre le PSG, l’un des plus gros matchs de la saison sur le papier. C’est un match très important pour les supporters, et je suppose que pour vous aussi, personnellement. Même s'il reste 27 points à distribuer, est-ce un moment clé pour se jauger face à l’équipe leader du championnat ?

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Roberto De Zerbi : Si tu viens à l’Olympique de Marseille, c’est pour jouer ce genre de match et les aborder avec une grande importance. Évidemment, cela vaut trois points, mais c’est aussi un match qui représente bien plus pour nous tous.

Valentin nous disait à l’instant que, toute la semaine, vous aviez insisté sur l’importance de jouer avec vos armes et surtout de ne pas changer votre philosophie en mettant le bus pour défendre. Avez-vous arrêté vos choix à deux jours du match, ou êtes-vous encore en réflexion ?

R.D.Z. : Non, j’ai déjà tout décidé. Après, je ne sais pas si ce seront les meilleurs choix, évidemment, mais l’essentiel est de ne pas nous dénaturer. Nous savons ce que nous devons faire, et surtout, il faut réussir ce que nous n’avons peut-être pas encore totalement accompli : savoir souffrir. Quand on affronte une équipe comme le PSG, une équipe aussi forte, il faut être prêt à se salir les mains et à faire les efforts nécessaires. C’est dans l’ADN du club, dans mon ADN, et dans celui de certains joueurs. Peut-être pas de tous, mais il faut que tout le monde adopte cet état d’esprit. Autrement dit, chacun doit être prêt à souffrir, à faire preuve de patience, à se battre. Ce serait une erreur de penser que nous pourrons contrôler le jeu pendant 90 minutes sans traverser des moments difficiles.

Dans quelle mesure l'absence de Pierre-Emile Højbjerg va-t-elle vous pénaliser et quelle est la solution que vous avez en tête pour le remplacer dimanche ? Je refais ?

RDZ : Højbjerg nous manquera quand il ne sera pas sur le terrain, car c'est un joueur unique de par sa personnalité, son expérience et son caractère. C'est quelqu'un d’intelligent sur le plan tactique, très fort techniquement. Mais nous devons trouver une solution, puisqu’il ne sera pas là.

Les discours étaient conquérants avant le match, que ce soit de la part des joueurs ou de vous-même, mais l’OM n’avait pas montré à l’aller ce que vous aviez travaillé à l’entraînement durant la semaine. Concrètement, que doivent-ils changer dans leur mentalité et leur jeu pour contrarier cette équipe, qui est actuellement l’une des meilleures d’Europe ?

RDZ : À l’aller, nous n’avions pas fait ce que nous aurions dû faire durant les 20 premières minutes, quand nous étions encore à 11 contre 11. Ensuite, je pense que le match a été faussé par l’expulsion. Le PSG, selon moi, a vraiment réussi à franchir un cap mental cette saison, grâce à son entraîneur. Et c’est exactement ce que je veux instaurer ici. Luis Enrique a su élever l’exigence psychologique de son équipe. Le PSG a toujours été fort et a toujours eu de grands joueurs, mais il a ajouté cette solidité mentale qui lui manquait peut-être par le passé. C’est cet aspect que je veux travailler en priorité. Je pense honnêtement que, sans cet entraîneur, le PSG n’aurait peut-être pas obtenu les mêmes résultats cette saison. Je ne veux pas dire par là que je suis meilleur que d’autres coachs, mais ma plus grande qualité est justement cet aspect mental : ne jamais se contenter de ce que l’on a, toujours exiger plus des joueurs tout en maintenant un équilibre, que ce soit dans la victoire ou dans la défaite. Il ne faut jamais perdre son sang-froid après une défaite, ni devenir trop euphorique après une victoire. Mon exigence, c’est demander toujours plus aux joueurs, en attendre le maximum, que ce soit en match ou à l’entraînement, jour après jour. Et à ce niveau-là, je pense que nous avons encore des progrès à faire. Il y a eu des hauts et des bas, et nous devons atteindre une constance mentale plus élevée.

Pour Adrien Rabiot, avez-vous discuté avec lui de son retour au Parc et de ce que cela pourrait engendrer pour lui ? Plus globalement, en quoi est-il l’un de vos relais et qu’appréciez-vous le plus dans sa personnalité et dans ce qu’il a montré ces derniers mois à l’OM ?

RDZ : J’aime tout chez Rabiot. Nous avons de la chance de l’avoir avec nous, comme d’autres joueurs d’ailleurs. Mais il n’a rien à démontrer ni à prouver : sa carrière parle pour lui, que ce soit en club ou en sélection. Bien sûr, il voudra bien faire et réussir son match, comme nous tous. Mais en ce qui me concerne, il n’a rien à prouver. Il le fait déjà constamment sur le terrain et en dehors. C’est quelqu’un qui voulait vraiment venir ici, à tout prix, et cela démontre la grandeur de sa personnalité.

Talk Show : S'ennuie-t-on avec l'OM ?

Retrouvez le replay du Talk Show de ce lundi 10 février 2025 présenté par Sébastien Volpe avec Maxence Volpe, Bastien Cordoleani et Matthias Manteghetti.

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Partie 3 : Combien de points manquent-ils pour être en LDC ?

Partie 4 : Questions / Réponses

OM – Saint-Étienne : le match diffusé en clair sur beIN SPORTS !

Le choc entre l’OM et l’AS Saint-Étienne, programmé ce samedi 17 février à 17h00, sera accessible en clair sur beIN SPORTS 1 pour la plupart des abonnés TV. Une opportunité à ne pas manquer pour suivre cette rencontre sans frais supplémentaires, à condition d’être chez Free, Orange ou SFR. Seuls les abonnés Bouygues ne bénéficieront pas de cette diffusion gratuite.

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Une semaine beIN SPORTS en clair

Dans le cadre d’une offre promotionnelle, beIN SPORTS met à disposition gratuitement ses chaînes beIN SPORTS 1, 2 et 3 du 13 au 20 février pour les abonnés des opérateurs mentionnés. Outre la rencontre de l’OM, cette semaine gratuite permettra aussi de suivre le All-Star Week-End en NBA, des affiches de Liga et de Bundesliga, dont le choc Bayern Munich – Bayer Leverkusen.

Le dispositif exceptionnel du Phocéen

Pour vous faire vivre au mieux cette rencontre, Le Phocéen déploiera son dispositif habituel avec 4 heures de direct :

16h00 : Prise d’antenne pour l’avant-match avec les compositions, les dernières infos et les analyses de nos journalistes et consultants.
17h00 : Match commenté en direct pour vibrer au rythme de l’OM.
Après-match : La troisième mi-temps avec les réactions, les analyses et les notes des joueurs.

OM : Kondogbia est venu pour faire passer un message !

On voit que les dirigeants ont beaucoup parlé ces dernières semaines sur l'arbitrage. Est-ce que c'est quelque chose qui vous préoccupe aussi entre vous, les joueurs ? Et comment avez-vous vécu les derniers rebondissements ?

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Geoffrey Kondogbia : "Naturellement, comme dans tous les vestiaires, on parle de certaines décisions X ou Y. Maintenant, la réalité, c'est : est-ce qu'on a un pouvoir de décision sur ces questions-là ? Les sentiments sont légitimes, les questionnements le sont aussi. Après, le plus important, comme je l'ai dit, c'est ce que nous maîtrisons, ce que nous mettons en place. C'est cela le plus important. Et c'est sur cela que nous voulons nous concentrer, que nous devons nous concentrer. Comme je l'ai dit auparavant, je pense que c'est la réflexion que tout le monde devrait avoir, du moins au sein de l'effectif. C'est-à-dire, d'accord, il y a des choses qui ne nous ont pas plu, des événements qui se sont produits ou qui méritent peut-être des questionnements ou des explications. Mais concentrons-nous sur les aspects que nous pouvons maîtriser."

Tu parlais du pouvoir de décision et d'action des joueurs sur l'arbitrage, en soulignant que vous n'en aviez pas vraiment. Je me posais une question : il y a souvent beaucoup de pression sur l'arbitre qui va officier pour OM-Nantes. Les joueurs tentent souvent d'influencer ses décisions : on réclame une touche qui n'existait pas, un corner inexistant, ou un carton rouge alors que cela mériterait un jaune. Est-ce qu'il n'y a pas un manque de fair-play de la part des joueurs de foot en général, ce qui crée une situation où tout le monde essaie de tromper l'arbitre, le laissant seul face à ces pressions avec seulement ses deux assistants ? Qu'en penses-tu ? Est-ce envisageable que les joueurs soient plus fair-play pour faciliter le travail de l'arbitre, ou est-ce que la compétition rend cela impossible ?

Geoffrey Kondogbia : "C'est une bonne question. Après, c'est une question de jugement. Peut-être que certains pensent sincèrement que l'action mérite un carton rouge alors qu'elle n'en vaut qu'un jaune. On peut imaginer que, dans leur perception, ils estiment juste de le demander. Je ne peux pas me mettre à la place de tous les joueurs pour répondre à cette question. Pour ma part, je pense naturellement que cela fait partie du jeu. Si on estime que cela mérite un carton rouge et qu'on le demande, cela fait simplement partie d'un match de football. Après, chaque joueur a sa façon d'être, sa manière de penser. Mais comme je l'ai dit précédemment, cela renvoie aussi à la question du fair-play et de l'apaisement. Si l'on souhaite vraiment aider l'arbitre, c'est possible, mais cela concerne les joueurs, les entraîneurs, la presse… Tout le monde peut contribuer à cet apaisement. Aujourd'hui, je n'ai pas l'impression que les joueurs, ni les autres acteurs du football, en fassent le maximum pour aider les arbitres. C'est pour cela que j'en ai parlé précédemment, en lien avec ce sujet."

Je reviens encore sur l'arbitrage. Selon vous, qu'est-ce qui pourrait améliorer les relations entre les joueurs et les arbitres ?

Geoffrey Kondogbia : "Comme je l'ai dit précédemment, je pense que tout le monde doit faire un effort à ce sujet. Chacun doit y mettre du sien, car c'est l'accumulation de petits gestes qui attire l'attention. Il faut que chacun fasse un travail sur soi-même. À mon sens, c'est la solution, surtout dans le contexte actuel qui, à mes yeux, n'est pas positif pour notre football."

OM : Benatia ne s'imagine pas rester plus de 3 ans à Marseille ?

Mehdi Benatia s'est longuement confié, sans langue de bois, dans les colonnes de L'Équipe. Le directeur du football de l'OM en a profité pour expliquer son travail en profondeur.

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Il a notamment expliqué qu'il avait dû se mettre des gens à dos au sein même de l'institution pour rendre les choses plus normales dans le club : "Aujourd'hui, l'OM, cela fait rêver beaucoup de personnes. Moi, je ne rêve pas. J'aspire à aller en Ligue des champions, et le jour où je partirai, me dire : "Voilà, j'ai pris ce club-là dans ces conditions, j'ai sacrifié deux, trois ans de ma vie, sûrement pas plus, pour remettre le club à ce niveau-là. Vous êtes contents, pas contents ? Croyez-moi, j'ai fait le maximum tous les jours." Je n'aurai pas laissé des gens interférer dans le sportif."

Benatia : "Je ne sais pas combien de temps je resterai, sûrement pas longtemps"

Une déclaration qui a de quoi surprendre, notamment sur la durée de l'investissement de l'ancien capitaine du Maroc, qui en a profité pour expliquer à quel point il tient à l'Olympique de Marseille : "J'ai signé mon premier contrat à 18 ans, ma famille est venue. Ma mère est restée à Marseille, je suis toujours venu lui rendre visite pendant mes vacances, j'ai mes sœurs ici. Ce club m'est cher. Je ne sais pas combien de temps je resterai, sûrement pas longtemps, et je n'ai pas peur de le dire. C'est usant mentalement, physiquement. La seule garantie : je vais tout donner jusqu'au dernier jour. Je suis au contact des Marseillais au quotidien, de tous niveaux. Je sais pourquoi c'est important pour eux, pourquoi c'est important pour moi. Je suis en mission ; pour moi, ici, c'est une mission."

Un avenir lié à De Zerbi et Longoria ?

Une mission de courte durée ? Pas forcément. Dans La Provence, Pablo Longoria expliquait déjà en juin dernier que le nouveau cycle était prévu pour durer sur trois ans : "Nous avons la volonté de construire un projet durable économiquement, sur le terrain, sur trois ans, en nous appuyant sur les fondations solides qui ont été bâties ces dernières années pour aller encore plus loin".

Là aussi, il semble que Benatia et Longoria soient de nouveau alignés.Tout tend à le prouver, à l'image du contrat de Roberto De Zerbi. Malgré tout, si le succès venait à être au rendez-vous, on imagine mal le tenace Mehdi Benatia quitter le navire. Quoi qu'il en coûte.

OM : Supporters marseillais, vigilance renforcée en déplacement !

Les supporters de l’OM devront se montrer particulièrement prudents lors des prochains déplacements. La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a décidé d’infliger aux marseillais un match de fermeture avec sursis de l’espace visiteurs pour les rencontres à l’extérieur. Cette sanction fait suite aux incidents survenus lors du déplacement à Auxerre, où un usage massif d’engins pyrotechniques ainsi que des " expressions orales constatées " ont été relevés par les instances.

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Ce sursis signifie qu’au moindre nouvel incident de même nature dans un futur proche, l’espace visiteurs sera automatiquement fermé pour un match à l’extérieur. Une situation qui pourrait priver le club de son soutien précieux hors du Vélodrome, à un moment clé de la saison.

Les groupes de supporters marseillais, habitués à se déplacer en nombre et à animer les tribunes adverses, devront donc redoubler de vigilance. Toute nouvelle infraction pourrait aggraver les sanctions et compliquer encore davantage leurs déplacements.

L’OM, qui compte sur ses fidèles pour soutenir l’équipe dans la course à la deuxième place, espère éviter de nouvelles restrictions. Une mobilisation responsable sera donc essentielle pour permettre aux supporters de continuer à accompagner leur équipe sur tous les terrains.