De Zerbi : "il faut être prêt à se salir les mains"
La question est toute simple : vous jouez contre le PSG, l’un des plus gros matchs de la saison sur le papier. C’est un match très important pour les supporters, et je suppose que pour vous aussi, personnellement. Même s'il reste 27 points à distribuer, est-ce un moment clé pour se jauger face à l’équipe leader du championnat ?
casino joka vip 💰 casino joka vip vous donne 400 USDT pour tester vos chances dès la première inscription ! – casino joka vip 💰 Recevez un accueil VIP avec casino joka vip : 300 USDT bonus immédiat et 1000 USDT de dépôt. Casino nouvelle vague.
Roberto De Zerbi : Si tu viens à l’Olympique de Marseille, c’est pour jouer ce genre de match et les aborder avec une grande importance. Évidemment, cela vaut trois points, mais c’est aussi un match qui représente bien plus pour nous tous.
Valentin nous disait à l’instant que, toute la semaine, vous aviez insisté sur l’importance de jouer avec vos armes et surtout de ne pas changer votre philosophie en mettant le bus pour défendre. Avez-vous arrêté vos choix à deux jours du match, ou êtes-vous encore en réflexion ?
R.D.Z. : Non, j’ai déjà tout décidé. Après, je ne sais pas si ce seront les meilleurs choix, évidemment, mais l’essentiel est de ne pas nous dénaturer. Nous savons ce que nous devons faire, et surtout, il faut réussir ce que nous n’avons peut-être pas encore totalement accompli : savoir souffrir. Quand on affronte une équipe comme le PSG, une équipe aussi forte, il faut être prêt à se salir les mains et à faire les efforts nécessaires. C’est dans l’ADN du club, dans mon ADN, et dans celui de certains joueurs. Peut-être pas de tous, mais il faut que tout le monde adopte cet état d’esprit. Autrement dit, chacun doit être prêt à souffrir, à faire preuve de patience, à se battre. Ce serait une erreur de penser que nous pourrons contrôler le jeu pendant 90 minutes sans traverser des moments difficiles.
Dans quelle mesure l'absence de Pierre-Emile Højbjerg va-t-elle vous pénaliser et quelle est la solution que vous avez en tête pour le remplacer dimanche ? Je refais ?
RDZ : Højbjerg nous manquera quand il ne sera pas sur le terrain, car c'est un joueur unique de par sa personnalité, son expérience et son caractère. C'est quelqu'un d’intelligent sur le plan tactique, très fort techniquement. Mais nous devons trouver une solution, puisqu’il ne sera pas là.
Les discours étaient conquérants avant le match, que ce soit de la part des joueurs ou de vous-même, mais l’OM n’avait pas montré à l’aller ce que vous aviez travaillé à l’entraînement durant la semaine. Concrètement, que doivent-ils changer dans leur mentalité et leur jeu pour contrarier cette équipe, qui est actuellement l’une des meilleures d’Europe ?
RDZ : À l’aller, nous n’avions pas fait ce que nous aurions dû faire durant les 20 premières minutes, quand nous étions encore à 11 contre 11. Ensuite, je pense que le match a été faussé par l’expulsion. Le PSG, selon moi, a vraiment réussi à franchir un cap mental cette saison, grâce à son entraîneur. Et c’est exactement ce que je veux instaurer ici. Luis Enrique a su élever l’exigence psychologique de son équipe. Le PSG a toujours été fort et a toujours eu de grands joueurs, mais il a ajouté cette solidité mentale qui lui manquait peut-être par le passé. C’est cet aspect que je veux travailler en priorité. Je pense honnêtement que, sans cet entraîneur, le PSG n’aurait peut-être pas obtenu les mêmes résultats cette saison. Je ne veux pas dire par là que je suis meilleur que d’autres coachs, mais ma plus grande qualité est justement cet aspect mental : ne jamais se contenter de ce que l’on a, toujours exiger plus des joueurs tout en maintenant un équilibre, que ce soit dans la victoire ou dans la défaite. Il ne faut jamais perdre son sang-froid après une défaite, ni devenir trop euphorique après une victoire. Mon exigence, c’est demander toujours plus aux joueurs, en attendre le maximum, que ce soit en match ou à l’entraînement, jour après jour. Et à ce niveau-là, je pense que nous avons encore des progrès à faire. Il y a eu des hauts et des bas, et nous devons atteindre une constance mentale plus élevée.
Pour Adrien Rabiot, avez-vous discuté avec lui de son retour au Parc et de ce que cela pourrait engendrer pour lui ? Plus globalement, en quoi est-il l’un de vos relais et qu’appréciez-vous le plus dans sa personnalité et dans ce qu’il a montré ces derniers mois à l’OM ?
RDZ : J’aime tout chez Rabiot. Nous avons de la chance de l’avoir avec nous, comme d’autres joueurs d’ailleurs. Mais il n’a rien à démontrer ni à prouver : sa carrière parle pour lui, que ce soit en club ou en sélection. Bien sûr, il voudra bien faire et réussir son match, comme nous tous. Mais en ce qui me concerne, il n’a rien à prouver. Il le fait déjà constamment sur le terrain et en dehors. C’est quelqu’un qui voulait vraiment venir ici, à tout prix, et cela démontre la grandeur de sa personnalité.
