OM : Geoffrey Kondogbia, une reconversion réussie sous De Zerbi

Alors qu’un départ semblait inévitable, Geoffrey Kondogbia a démontré une détermination exemplaire pour rester à l’OM. Malgré une première saison compliquée, l’international centrafricain a su convaincre Roberto De Zerbi de lui accorder sa confiance. Initialement associé à Pierre-Emile Højbjerg au milieu de terrain, il a été repositionné en défense centrale pour exploiter ses qualités de relance.

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Ce choix tactique s’avère payant : Kondogbia a livré des prestations solides, au point de dissiper les doutes des plus sceptiques. Sa polyvalence est un atout précieux pour l’OM, pouvant dépanner aussi bien en défense qu’au milieu en cas de blessure ou de suspension.

Quand il est épargné par les pépins physiques, Kondogbia rappelle qu’il reste un joueur de grande qualité, capable de s’imposer dans le onze marseillais. Un exemple de persévérance qui pourrait lui valoir une place durable dans les plans de De Zerbi.

OM : les coulisses du mercato marseillais

OM : les coulisses du mercato marseillais

Dans L'Équipe ce dimanche, on découvre un peu les coulisses du mercato marseillais. La sortie à la mi-temps d'Ismaël Bennacer lors de Milan-Inter, la veille de la dernière journée du mercato, a donné l'idée à Pablo Longoria, qui a glissé un mot à Mehdi Benatia. Le directeur du football a fait le reste, comme il l'a expliqué au quotidien sportif, il a "sauté sur l'occasion". Son nom n'a pas fait débat en interne quand il a fallu aller vite dans ce dossier, que l'OM avait déjà tenté en août dernier. Concernant Amine Gouiri, Mehdi Benatia a mis le doigt auprès du joueur sur son défaut principal, la régularité. Il raconte avoir passé une demi-heure dans son bureau avec l'attaquant pour ne lui parler que de ça, en lui expliquant qu'avec son talent, il n'accepterait pas de relâchement. Amar Dedic, qui peut jouer à tous les postes de la défense à cinq, même dans le trio axial, est perçu comme un joueur très intéressant en interne. De son côté, Luiz Felipe Ramos n'a pas encore joué mais a déjà montré sa qualité de leader au sein du groupe.

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La réserve soulagée, Robinho Vaz buteur

Malgré une première période compliquée, la réserve de l’OM a battu Beaucaire (2-0) grâce aux buts de Sayha et Vaz. Jean-Pierre Papin a vivement critiqué l'attitude de ses joueurs à l'issue de la rencontre. La réserve a décroché une victoire laborieuse au Campus. La rencontre aurait pu basculer dans l’autre sens. À la fin du match, Amadou Bah a manqué une occasion en or d’égaliser, avant que Robinio Vaz n’inscrive le but du break (90e+2). Réduits à dix dès la 23e minute, les visiteurs ont néanmoins posé des problèmes aux Olympiens, incapables de profiter de leur supériorité numérique en première mi-temps. À la pause, Jean-Pierre Papin a haussé le ton, déplorant un manque de mouvement et d’intensité. Les Marseillais ont fini par débloquer la situation grâce à Sayha Seha (71e), avant que Vaz ne scelle le score. Avec ce succès, les Olympiens grimpent à la 3e place et se préparent à affronter le leader, Rousset, samedi prochain. Une formation qui a fait le trou et se dirige tout droit vers la montée, avec 11 points d'avance sur l'OM.

Le onze de l'OM

Gomis – Clément, Mmadi, Mimb Baheng, Doubal (Koum, 65e) – Ke.Abdallah, Le Pironnec, Issanga, Sisi Ali – Vaz, Moreira (Seha, 69e)

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Ex-OM : Onana de retour en Ligue 1 ?

Le FC Nantes veut poursuivre son recrutement après Anthony Lopes pour se maintenir, et un nom bien connu en Ligue 1 refait surface : Jean Onana. Selon les informations de Foot Mercato, les Canaris envisagent d'attirer le milieu de terrain camerounais, actuellement en difficulté à Besiktas, qui est passé par Lille, Bordeaux, Lens et l'OM. Sous contrat jusqu’en 2027 avec le club turc, Onana traverse une période délicate, n’ayant disputé que trois rencontres de championnat cette saison, la dernière remontant au 30 septembre. Après un passage mitigé à l’Olympique de Marseille lors de la saison précédente, où il n'a disputé que 14 matchs, Onana avait quitté le club phocéen sans laisser un grand souvenir, sa contribution n’ayant pas convaincu. 

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Au tout début du mois de janvier 2024, il y avait une urgence absolue au club : recruter un milieu de terrain pour les 5-6 matchs que l'équipe allait devoir jouer sans ses internationaux partis à la CAN et sans Valentin Rongier, que l'on pensait alors de retour pour fin février, début mars. Ainsi est arrivé Jean Onana. La mission était claire : le garçon serait titulaire, puis il finirait par compléter le groupe sur le banc. Autre élément, il ne faisait pas partie des joueurs retenus pour disputer la Ligue Europa.

Son mois de janvier a été cohérent et il a répondu à l'attente principale, même si ces matchs ont mené à la fin de la courte ère Gattuso. Loin d'être excellent, mais loin aussi d'être inutile, l'ancien Lensois a fait le job, ajoutant même un but que l'on pensait alors important à Toulouse (ce sera d'ailleurs sa dernière titularisation). Comme il n'avait pas 50% du temps de jeu disputé, son option n'a pas été levée.

Rongier : "sa vision du foot, sa transmission de valeurs, de messages, ça résonne en moi"

Dans une interview accordée à La Provence, Valentin Rongier s’est exprimé sur la dynamique actuelle de l’Olympique de Marseille, les ajustements tactiques opérés cette saison, et son rôle dans l’équipe.

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Interrogé sur l’impact du passage au 3-4-2-1, le milieu de terrain relativise : " Ce n’est pas tant le système qui fait la différence, mais l’animation que l’on insuffle sur le terrain. Le coach nous le rappelle souvent : on est des pions, comme dans une partie d’échecs. Le jeu dépend de nos mouvements, de la façon dont on se connecte. Ce qui fait la partie, c'est l'animation que l'on insuffle. Il n'y a pas de match si les pions ne bougent pas. " le numéro 21 de l'OM admet cependant que cette organisation a pu renforcer l’assise défensive de l’équipe.

"Le coach veut que nos automatismes deviennent instinctifs"

Concernant les récentes contre-performances de l’OM, il écarte l’idée de fatigue physique : " On travaille intelligemment, on est prêts pour chaque match. Le football n’est pas linéaire, et nos adversaires s’adaptent aussi. Ce n'est pas évident d'être toujours au plus haut niveau, d'enchaîner les matches parfaits. " Rongier insiste sur l’importance de l’osmose collective, précisant que " si un ou deux joueurs sont moins connectés, cela se ressent immédiatement. "

L’ancien Nantais loue la méthode de Roberto De Zerbi, qu’il décrit comme rigoureuse et stimulante : « Par rapport à la défaite contre Auxerre… C'était plutôt un passage obligé pour une équipe qui venait à peine de se construire. Le coach venait d'arriver, même s'il a eu tout l'été pour se préparer. Mais ce qu'il nous demande, je vous assure que c'est complètement différent de ce qu'on a connu. De ce fait, ça prend du temps à le digérer, à le comprendre, à l'appliquer. Je pense que l'équipe n'était pas encore assez mûre pour réaliser ce qu'il nous demandait. On sait que dans le foot la confiance est importante. Si on commence à faire deux, trois mauvais résultats, ça peut entraîner une spirale négative. On n'a pas réagi et c'est un peu ce qu'il s'est passé, avant que l'on comprenne bien sa philosophie.  Le coach veut que nos automatismes deviennent instinctifs. Quand ça fonctionne, c’est comme une chorégraphie sur le terrain. Il y a des moments où c'est compliqué, lorsqu'on n'y arrive pas. Le coach est très exigeant. Quand il n'a pas ce qu'il veut, il insiste et insiste. Cet été, on avait du mal à comprendre, ça ne rentrait pas vraiment… En plus, à l'entraînement, on répète tout cela sur des espaces réduits. C'est encore plus compliqué. Mais une fois qu'on est en match, le week-end, tout prend son sens lorsqu'on réussit à jouer, à ressortir le ballon. Et là, on se régale.»

Rongier, futur entraîneur grâce à De Zerbi ?

Le natif de Mâcon avoue même s’intéresser à une future carrière d’entraîneur, inspiré par les échanges tactiques avec Roberto De Zerbi : « Je me rappelle du premier match amical cet été, j'étais encore blessé, pas dans le groupe. Mais je m'assois quand même sur le banc, à côté du coach et de son staff. Il m'interpelle : "Val', tu veux être entraîneur plus tard ?". Je lui dis : "Ouais ! Je pense que oui." Il répond : "Alors tu n'as pas besoin de faire de formation, tu restes avec moi, tu m'écoutes, tu restes concentré aux entraînements et tu vas pouvoir le devenir." J'avais déjà une envie d'être entraîneur, ça me parle beaucoup. Mais lui, sa vision du foot, sa transmission de valeurs, de messages, ça résonne en moi. Il est très rigoureux, exigeant avec nous. D'un autre côté, il ira toujours au front pour ses joueurs. Il se met en avant pour nous protéger. »

Le brassard n'est pas un problème

Sur le plan personnel, Rongier est revenu sur la perte du brassard de capitaine au profit de Leonardo Balerdi : « Avec Leo, pas besoin d’en discuter, on s’entend très bien. Capitaine ou pas, mes responsabilités restent les mêmes. Je suis là pour guider les jeunes et les nouveaux venus dans l’environnement marseillais. »

Enfin, il a évoqué son but contre Le Havre en janvier : « Ce genre de choses ne s’explique pas. J’étais libéré, je me sens bien, et maintenant, je veux en marquer d’autres. » Rongier, plus que jamais, reste un pilier de l'OM, sur le terrain comme en dehors.

OM 5-1 Le Havre : tout faire pour que ça dure !

Sous les ordres de Roberto De Zerbi, les Phocéens ont dominé Le Havre avec une maîtrise impressionnante (5-1). Dans un Vélodrome en effervescence, les hommes de l’entraîneur italien ont confirmé leur forme étincelante, tout en consolidant leur place de dauphin à sept points du PSG. Si cette victoire semble facile à première vue, elle symbolise bien plus que trois points : elle illustre une dynamique exceptionnelle et un collectif transcendé par son coach. Kondogbia blessé, Højbjerg malade, Ismaël Koné diminué… Ce qui aurait pu ressembler à une équation complexe pour De Zerbi s’est transformé en une véritable démonstration de gestion.

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Le technicien italien a choisi de titulariser Bilal Nadir dans l’entrejeu aux côtés de Valentin Rongier. Deux joueurs qui ont noué leur complicité la saison dernière… à l'infirmerie, car ils étaient tous deux touchés au genou. Une décision audacieuse qui a payé, puisque le jeune Marocain a répondu présent avec une prestation remarquable. Auteur d’un superbe but sur un enchaînement technique suivi d’une frappe croisée (39e), Nadir a pleinement justifié la confiance de son entraîneur. Ce choix fort illustre l’état d’esprit insufflé par De Zerbi : chaque joueur a un rôle à jouer, chaque opportunité doit être saisie.

Et cette dynamique s’étend à l’ensemble du groupe. L’entrée d’Elye Wahi en seconde période pour retrouver confiance en est un exemple parfait. En moins de dix minutes, l’ancien Montpelliérain a fait trembler les filets, profitant d’un caviar de Mason Greenwood (66e). Ulisses Garcia, fraîchement entré en jeu, a lui aussi participé à la fête avec un but sur l’une de ses premières touches de balle (75e). En ce moment, tout réussit à cette équipe.

Dès les premières minutes, l’OM a pris le contrôle du ballon face à une équipe havraise recroquevillée. Adrien Rabiot, omniprésent dans l’entrejeu, a donné le ton en allumant les premières mèches. En seconde période, De Zerbi a continué de faire tourner son effectif tout en maintenant la qualité de jeu. Maupay, proche du doublé à plusieurs reprises, a cédé sa place à Elye Wahi. La passe décisive de Greenwood pour son but a été un modèle de précision et d’intelligence de jeu.

Et que dire d’Amir Murillo ? Le latéral droit, parfois critiqué et probablement bientôt en concurrence avec Luiz Felipe, a été impliqué sur les trois derniers buts de son équipe. Que ce soit par ses montées tranchantes ou ses centres précis, il a montré qu’il méritait pleinement sa place. Ces performances individuelles reflètent une dynamique collective dans laquelle chaque joueur se sent concerné et valorisé.

Cette victoire ne doit pas simplement être vue comme une belle soirée au Vélodrome. Elle symbolise une période pleine pour le club marseillais, où tout semble sourire. Mais comme l’a souligné De Zerbi après la rencontre, c’est maintenant qu’il faut consolider cet état de grâce pour en faire une norme.

Avec cinq points d’avance sur le quatrième et une place de dauphin confortée, l’OM a l’opportunité de creuser l’écart. Jusqu'à la rencontre face à Lyon au début du mois de février, le calendrier semble favorable. Si cette dynamique se poursuit, le club pourrait alors être déjà bien installé dans sa saison et dans ses certitudes, et c'est bien là le meilleur moyen d'aller encore plus haut.

L1/J21 : Nice et Lille peuvent mettre la pression sur l’OM

Programme de la 21e journée de Ligue 1

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Mercato OM : un club de Ligue 1 négocie un prêt de Bamo Meïté

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Depuis l'arrivée de Jean-Louis Gasset sur le banc de Montpellier, le nom de Bamo Meïté revient régulièrement dans les discussions du côté de la Paillade. Le stoppeur olympien intéresse le club héraultais, qui espère pouvoir obtenir un prêt jusqu'à la fin de la saison.

Les discussions avancent

D'après L'Equipe, les discussions avancent entre les deux clubs et l'OM n'entend pas prêter son joueur sans une contrepartie financière. C'est actuellement le sujet des discussions avant une éventuelle validation de la cession temporaire de l'ancien Lorientais.

Dernier de Ligue 1, Montpellier se prépare à un mercato hivernal crucial pour tenter de sauver sa saison. Dans une interview accordée au Midi Libre, Laurent Nicollin, président du MHSC, avait confirmé cet intérêt pour Bamo Meïté (23 ans), mais avait souligné la difficulté du dossier : "Avec la blessure de Maksimovic, on peut réfléchir à prendre quelqu’un derrière, alors que Becir Omeragic peut aussi jouer au milieu. Si on doit prendre quelqu’un, on engagera plutôt un stoppeur, qui peut jouer arrière droit. Bamo Meïté, que nous avions contacté, a ce profil, mais l’OM veut le vendre. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer en fin de mercato", avait-il expliqué.

Nikola Maksimovic (33 ans) sera éloigné des terrains jusqu'à la fin de la saison en raison d'une déchirure à l'ischio-jambier de la cuisse droite. Il avait contribué à apporter un peu plus sérénité à la défense héraultaise. Bamo Meïté, lui, ronge son frein à Marseille et pourrait se laisser tenter par une expérience de 4 ou 5 mois aux côtés de Jean-Louis Gasset.

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Gouiri : "Benatia et Longoria m’ont présenté le projet et ça m’a tout de suite parlé"

Pourquoi Amine Gouiri a-t-il rejoint l'Olympique de Marseille ? Comment cela s'est-il fait ? Dans ta tête, est-ce que ça a été très clair assez rapidement ?

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Amine Gouiri : "Oui, bien sûr. C’est vrai que j’ai eu des contacts à la mi-janvier. Pour moi, c’était une très bonne opportunité. Le club m’a présenté un projet ambitieux, axé sur la qualification en Ligue des Champions et la volonté de remettre l’OM parmi les meilleurs clubs européens. C’est ce projet qui m’a convaincu, et j’ai rapidement su que c’était le bon choix pour moi."

Est-ce que tu peux nous dire à quel point la présence de Roberto De Zerbi a compté dans ton choix ? On a vu depuis cet été que de nombreux joueurs ont rejoint l'OM en disant qu'ils avaient envie de travailler avec De Zerbi. Est-ce que c'est aussi ton cas ? Et si oui, pourquoi ?

Amine Gouiri : "Oui, bien sûr. Franchement, ça a beaucoup pesé dans ma décision. J'avais parlé avec lui avant de venir ici. C’est un coach que j’ai suivi à Brighton, et il me connaissait déjà depuis mon passage à Nice. C'est un entraîneur qui parle football de manière passionnée, et ça me parle aussi. Sa façon de faire jouer son équipe correspond à ce que j’aime sur le terrain. Je me vois parfaitement dans ce qu’il demande, et je pense que mes qualités s’accordent très bien avec ses attentes."

Je voulais savoir, au-delà du coach De Zerbi, quels ont été tes échanges avec Medhi Benatia, et sûrement avec Pablo Longoria à ton arrivée ? As-tu le sentiment d’arriver dans un club très ambitieux, à un tournant, qui construit quelque chose en visant la Ligue des Champions ? Est-ce que cela t’a aussi motivé ?

Amine Gouiri : "Oui, bien sûr. J’ai échangé avec Medhi, ainsi qu’avec le président, qui me connaissait déjà depuis très longtemps. Franchement, ils m’ont présenté le projet et ça m’a tout de suite parlé, car je suis quelqu’un d’ambitieux. C’est un projet vraiment solide, qui vise la Ligue des Champions et, comme je l’ai dit tout à l’heure, qui veut ramener l’Olympique de Marseille sur la scène européenne. Donc, comme je suis ambitieux et que j’ai cette mentalité de gagnant, ce projet m’a énormément séduit."

Bonjour, deux petites questions si tu veux bien. La première concerne forcément le fait qu’un international algérien arrive à Marseille, ce qui m’amène à te poser la question suivante : est-ce une pression qui te fait peur ou qui te motive ? Hier, après la victoire, on a vu les supporters, il y avait des drapeaux partout et ton nom était déjà scandé. Quel est ton ressenti par rapport à ça, à la communauté algérienne très présente à Marseille ?

Amine Gouiri : "Ce sont des liens très forts. Franchement, ça a beaucoup compté aussi, parce que c’est une ville qui vit pour le football. En tant qu’international algérien, je ressens une vraie connexion. Quand je joue avec la sélection, l’ambiance est très intense, et hier, j’ai retrouvé un peu cette même énergie. Avec tous les drapeaux algériens dans le stade, ça m’a vraiment touché. Quand je suis sorti pour ma présentation, trois minutes avant le match, ça m’a fait chaud au cœur. J’ai entendu beaucoup de chants en arabe, en hommage à l’Algérie. Je pense que ce soutien va beaucoup m’aider."

OM : Comment le vestiaire réagit à l'arbitrage contre l'OM cette saison ?

Interrogé en conférence de presse sur les erreurs d’arbitrage qui semblent régulièrement désavantager l’Olympique de Marseille, Neal Maupay a livré une réponse lucide et pragmatique, témoignant de l’état d’esprit du groupe marseillais.

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L’attaquant a insisté sur la volonté des joueurs de ne pas se focaliser sur des décisions extérieures à leur contrôle : " En dehors des matchs, on ne se dit pas : 'pourquoi les décisions sont contre nous'. On ne veut pas perdre de l’énergie sur des choses qu’on ne maîtrise pas. " Un discours qui reflète une mentalité tournée vers l’action plutôt que la plainte, et qui met en avant la maturité d’un effectif soucieux de rester concentré sur ses objectifs.

Pour Neal Maupay, l’essentiel réside dans l’unité du groupe, une qualité qui permet à l’équipe de ne pas se disperser malgré les frustrations potentielles : " On sait comment on est arbitrés, mais on ne peut pas le changer. Ça ne sert à rien d’en faire des caisses. L’important, c’est cette capacité à rester ensemble, en équipe. "

OM : une journaliste s'en prend à l'OM, le club contre-attaque !

Dans le cadre de l'émission On refait le match sur RTL, Carine Galli, journaliste sportive ayant lancé sa carrière sur OMtv en 2010, s'en est prise dans un édito à la présidence de Pablo Longoria, à laquelle, visiblement, elle ne goûte que très peu.

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Autant dire que les termes employés ne passent absolument pas du côté de la direction phocéenne, qui annonce une plainte en diffamation par le biais d'un communiqué que vous pouvez lire en intégralité ci-dessous :

"L’Olympique de Marseille a été profondément choqué d’apprendre les propos tenus sur l’antenne de RTL, samedi 11 janvier, dans le cadre d’un débat sur le club et ses dirigeants organisé entre plusieurs journalistes dans l’émission « On refait le match ».

Les termes « sulfureux », « menaces » et « pratiques détestables » visant à décrire le prétendu fonctionnement de l’OM sont particulièrement inadmissibles.

Regrettant que Marseille soit encore associée à des préjugés nauséabonds et mensongers, l'Olympique de Marseille condamne ces accusations calomnieuses et annonce qu’une plainte en diffamation est déposée."