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Rongier : "sa vision du foot, sa transmission de valeurs, de messages, ça résonne en moi"

Rongier : "sa vision du foot, sa transmission de valeurs, de messages, ça résonne en moi"

Dans une interview accordée à La Provence, Valentin Rongier s’est exprimé sur la dynamique actuelle de l’Olympique de Marseille, les ajustements tactiques opérés cette saison, et son rôle dans l’équipe.

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Interrogé sur l’impact du passage au 3-4-2-1, le milieu de terrain relativise : " Ce n’est pas tant le système qui fait la différence, mais l’animation que l’on insuffle sur le terrain. Le coach nous le rappelle souvent : on est des pions, comme dans une partie d’échecs. Le jeu dépend de nos mouvements, de la façon dont on se connecte. Ce qui fait la partie, c'est l'animation que l'on insuffle. Il n'y a pas de match si les pions ne bougent pas. " le numéro 21 de l'OM admet cependant que cette organisation a pu renforcer l’assise défensive de l’équipe.

"Le coach veut que nos automatismes deviennent instinctifs"

Concernant les récentes contre-performances de l’OM, il écarte l’idée de fatigue physique : " On travaille intelligemment, on est prêts pour chaque match. Le football n’est pas linéaire, et nos adversaires s’adaptent aussi. Ce n'est pas évident d'être toujours au plus haut niveau, d'enchaîner les matches parfaits. " Rongier insiste sur l’importance de l’osmose collective, précisant que " si un ou deux joueurs sont moins connectés, cela se ressent immédiatement. "

L’ancien Nantais loue la méthode de Roberto De Zerbi, qu’il décrit comme rigoureuse et stimulante : « Par rapport à la défaite contre Auxerre… C'était plutôt un passage obligé pour une équipe qui venait à peine de se construire. Le coach venait d'arriver, même s'il a eu tout l'été pour se préparer. Mais ce qu'il nous demande, je vous assure que c'est complètement différent de ce qu'on a connu. De ce fait, ça prend du temps à le digérer, à le comprendre, à l'appliquer. Je pense que l'équipe n'était pas encore assez mûre pour réaliser ce qu'il nous demandait. On sait que dans le foot la confiance est importante. Si on commence à faire deux, trois mauvais résultats, ça peut entraîner une spirale négative. On n'a pas réagi et c'est un peu ce qu'il s'est passé, avant que l'on comprenne bien sa philosophie.  Le coach veut que nos automatismes deviennent instinctifs. Quand ça fonctionne, c’est comme une chorégraphie sur le terrain. Il y a des moments où c'est compliqué, lorsqu'on n'y arrive pas. Le coach est très exigeant. Quand il n'a pas ce qu'il veut, il insiste et insiste. Cet été, on avait du mal à comprendre, ça ne rentrait pas vraiment… En plus, à l'entraînement, on répète tout cela sur des espaces réduits. C'est encore plus compliqué. Mais une fois qu'on est en match, le week-end, tout prend son sens lorsqu'on réussit à jouer, à ressortir le ballon. Et là, on se régale.»

Rongier, futur entraîneur grâce à De Zerbi ?

Le natif de Mâcon avoue même s’intéresser à une future carrière d’entraîneur, inspiré par les échanges tactiques avec Roberto De Zerbi : « Je me rappelle du premier match amical cet été, j'étais encore blessé, pas dans le groupe. Mais je m'assois quand même sur le banc, à côté du coach et de son staff. Il m'interpelle : "Val', tu veux être entraîneur plus tard ?". Je lui dis : "Ouais ! Je pense que oui." Il répond : "Alors tu n'as pas besoin de faire de formation, tu restes avec moi, tu m'écoutes, tu restes concentré aux entraînements et tu vas pouvoir le devenir." J'avais déjà une envie d'être entraîneur, ça me parle beaucoup. Mais lui, sa vision du foot, sa transmission de valeurs, de messages, ça résonne en moi. Il est très rigoureux, exigeant avec nous. D'un autre côté, il ira toujours au front pour ses joueurs. Il se met en avant pour nous protéger. »

Le brassard n'est pas un problème

Sur le plan personnel, Rongier est revenu sur la perte du brassard de capitaine au profit de Leonardo Balerdi : « Avec Leo, pas besoin d’en discuter, on s’entend très bien. Capitaine ou pas, mes responsabilités restent les mêmes. Je suis là pour guider les jeunes et les nouveaux venus dans l’environnement marseillais. »

Enfin, il a évoqué son but contre Le Havre en janvier : « Ce genre de choses ne s’explique pas. J’étais libéré, je me sens bien, et maintenant, je veux en marquer d’autres. » Rongier, plus que jamais, reste un pilier de l'OM, sur le terrain comme en dehors.