OM : Jaïs Kansous quitte l'OM pour aller jouer en N2… à 14 ans !
À seulement 14 ans, Jaïs Kansous fait déjà parler de lui en rejoignant le groupe National 2 de l'Istres Football Club. Formé à l'Olympique de Marseille, ce jeune milieu de terrain quitte le centre marseillais pour franchir une nouvelle étape dans sa jeune carrière. Le club istréen a officialisé la nouvelle ce lundi, précisant que le joueur est désormais intégré à son groupe senior, sous la direction de Zaki Noubir, passé ces dernières années à plusieurs reprises sur le plateau du Talk Show.
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Un parcours déjà balisé par le Pôle espoirs
Né en 2010, Kansous avait été repéré dès 2023, lorsqu’il avait intégré le Pôle espoirs d’Aix-en-Provence, une structure d’excellence reconnue dans le développement des jeunes talents. Ce passage avait confirmé son potentiel, attirant l’œil de plusieurs observateurs dans la région. L’OM avait alors misé sur lui, avant que l’opportunité istréenne ne se présente.
Des débuts avec la N2 en attendant ses 15 ans
Malgré son intégration au groupe de National 2, le jeune joueur ne pourra pas encore disputer de match officiel. La réglementation interdit en effet à un joueur de moins de 15 ans de prendre part à une compétition senior. Il devra donc patienter jusqu’au 7 août prochain, date de son anniversaire, pour fouler les terrains en match officiel sous les couleurs d’Istres.
Kansous – Kadir, le grand écart
Ce transfert illustre une trajectoire singulière pour un joueur de cet âge. Quitter un centre formateur comme celui de Marseille aussi tôt n’est pas banal, surtout pour intégrer un groupe senior. Mais cela témoigne aussi de la volonté d’Istres de miser sur la précocité et le développement rapide de certains profils. Il pourra retrouver des joueurs passés eux aussi par le centre de formation de l'OM comme Cyril Boukhit (33 ans), Ali Mohamed Abdallah (26 ans), Salomon Abergel (21 ans), Amay Caprice (20 ans), Jorès Rahou (22 ans) mais surtout Foued Kadir, toujours là. Les deux joueurs auront… 27 ans d'écart !
Mercato OM : Suivi par l'OM et Monaco, Bakayoko a choisi une autre destination
La Ligue 1 ne verra pas évoluer Johan Bakayoko cette saison. Convoité par plusieurs clubs, dont l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco, l’ailier belge de 21 ans a tranché : il rejoindra le RB Leipzig. Un choix validé selon le journaliste Sacha Tavolieri, qui précise que l’accord est scellé et que le joueur signera un contrat de cinq saisons dès que le PSV Eindhoven officialisera le transfert.
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L’OM s’était positionné très tôt sur ce dossier, conscient du potentiel du joueur et du contexte plus abordable que l’été dernier. L’écurie néerlandaise réclamait 35 millions d’euros, un tarif encore élevé mais inférieur aux prétentions passées. Malgré tout, Marseille a rapidement compris qu’elle ne pourrait rivaliser avec la concurrence venue d’Allemagne ou d’ailleurs, et a choisi de se retirer de la course. Monaco, de son côté, surveillait également le joueur, dans l’hypothèse d’un départ de Maghnès Akliouche. Mais en temporisant trop, le club du Rocher a vu la porte se refermer. Le Bayer Leverkusen a tenté sa chance aussi, sans succès.
Privé de cette piste prioritaire, l’OM n’a pas tardé à se réorienter. Le club phocéen travaille désormais sur d’autres profils offensifs, notamment celui de Malick Fofana (Lyon), jeune ailier ivoirien en pleine progression, ainsi que sur Igor Paixão (Feyenoord). Deux pistes prometteuses mais jugées plus accessibles financièrement et compatibles avec les attentes de Roberto De Zerbi. Leipzig, de son côté, poursuit son renouvellement offensif avec un coup de maître sur le marché. Bakayoko apportera percussion et créativité au sein d’un effectif jeune et ambitieux. Quant à l’OM et Monaco, ils devront se contenter de simples regrets… et d’un autre plan à transformer en réussite.
Mercato OM : Bardghji, opportunité de marché ou coup de pub ?
L’Olympique de Marseille continue d’animer le mercato estival en s’intéressant de près à Roony Bardghji, jeune ailier suédois de 19 ans évoluant au FC Copenhague. D’après les informations de Fabrizio Romano, le club phocéen a ajouté le nom du joueur à sa short-list et a même entamé des contacts directs avec le club danois.
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Bardghji n’est pas un inconnu sur la scène européenne. Révélé dès l’âge de 16 ans en Ligue des Champions avec Copenhague, il a depuis disputé plus de 70 matchs professionnels, inscrivant 15 buts toutes compétitions confondues. Son profil technique, explosif et sa capacité à éliminer en un contre un séduisent de nombreux clubs.
Concurrence forte, Porto déjà actif
Si l’OM est bien dans la course, d’autres prétendants sont déjà passés à l’action. Le FC Porto aurait transmis une offre concrète pour s’attacher les services de Bardghji. Les Dragons misent sur une opération rapide, ce qui pourrait compliquer les plans marseillais si une offensive immédiate n’est pas lancée. Côté marseillais, Pablo Longoria et Medhi Benatia suivent le dossier de près.
Bardghji, qui a des origines du Koweït, évolue avec les U21 Suédois. Le joueur a repris il y a quelques mois. Il est revenu au mois d'avril d'une longue indisponibilité après s'être fait les croisés. Il va donc lui falloir du temps pour revenir à son meilleur niveau. Pourquoi pas à l'OM pour cet élément qui ne joue que dans le couloir droit de l'attaque, et qui pourrait donc être la doublure de Mason Greenwood la saison prochaine ? C'est aussi que le temps presse. Bardghji sera en fin de contrat au 31 décembre prochain avec le club danois. Alors bon coup sur le marché… ou bon coup de pub pour le joueur qui avec cette annonce fait savoir à toute l'Europe qu'il est sur le marché ? A noter que le joueur est représenté par CAA Base, une agence avec laquelle Pablo Longoria a collaboré et qui lui a permis d'être recruté à l'OM. Cela ne veut pas dire pour autant que cette écurie a pignon sur rue à Marseille, puisqu'ils s'occupent de Valentin Rongier, pour lequel une prolongation de contrat ne coule pas de source.
À ce stade, aucune offre officielle n’a été transmise par l’OM pour Bardghji, mais le fait que des contacts directs aient eu lieu avec Copenhague est un signal clair : le dossier est bien ouvert. Reste à savoir si Marseille aura les faveurs du jeune joueur dans ce dossier pour finir de se former dans la cité phocéenne.
Mercato OM : Johan Bakayoko, une piste qui n'est plus d'actualité ?
Selon le journaliste belge Sacha Tavolieri, l’Olympique de Marseille a, un temps, étudié la possibilité de recruter Johan Bakayoko. L’ailier de 21 ans, révélation du PSV Eindhoven et membre des Diables Rouges, était effectivement dans le viseur du club olympien. Cependant, ce dossier est aujourd’hui qualifié de "non chaud" sur la Canebière. Une manière de signifier que l’OM, s’il a évalué la faisabilité de cette opération, ne compte pas poursuivre activement les discussions à court terme.
Le nom de Johan Bakayoko restera-t-il dans les petits papiers de l’OM pour l’avenir ? Rien n’est exclu. Mais pour cet été, le club phocéen semble avoir choisi une autre voie. Une décision pragmatique, dictée autant par les priorités sportives, vu que le joueur évolue avant tout à droite comme le rappelait Romain Canuti dans l'OM au Café, que par les considérations économiques du marché estival avec un élément qui souhaite avant tout faire le grand saut en Premier League.
Mercato OM : un accord Roma – El Aynaoui qui met l'OM dans l'embarras avec Ismaël Koné
Selon Foot Mercato, Neil El Aynaoui, milieu de terrain du RC Lens, très courtisé cet été, a trouvé un accord contractuel avec l’AS Roma. Le joueur de 24 ans a été séduit par le projet proposé par le club italien, qui lui offrirait un bail de cinq saisons. Si cet accord constitue une étape importante, le plus dur reste à faire : convaincre les dirigeants lensois, qui exigent plus de 20 millions d’euros pour leur joueur. Le milieu de terrain avait été une idée proposé par le tchat de Twitch sur l'OM au Café il y a une dizaine de jours, vous pouvez retrouver la séquence en vidéo.
Ce revirement pèse directement sur les intérêts de l’Olympique de Marseille. En effet, les dirigeants phocéens espéraient placer Ismaël Koné à Rome, alors que le milieu canadien n’entre plus dans les plans de Roberto De Zerbi. Écarté du groupe pro et relégué avec la Pro2, l'ancien joueur de Watford devait profiter du départ de Leandro Paredes à Boca Juniors pour rebondir dans la capitale italienne. Mais l’accord trouvé entre El Aynaoui et la Roma change la donne, réduisant considérablement les options pour Koné.
Lens maintient la pression sur la Roma
Malgré cet accord avec le joueur, la Roma est encore loin d’avoir conclu le transfert. Le RC Lens ne souhaite pas brader l’un de ses éléments les plus valorisés et maintient ses exigences financières. Ce bras de fer pourrait bénéficier à d’autres prétendants, notamment en Premier League, toujours attentifs à la situation d’El Aynaoui. Mais pour l’OM, si l'espoir demeure, cette attente ne fait que compliquer davantage les manœuvres.
Conséquence indirecte : la piste Ndicka s’éloigne
Au-delà du cas Koné, une autre répercussion se profile côté marseillais : celle du dossier Evan Ndicka. Le défenseur central était une piste étudiée si des synergies s’activaient entre Rome et Marseille. Mais avec l’accord autour d’El Aynaoui, la relation entre les deux clubs semble figée, rendant cette option quasi caduque, d'autant que la Roma n'est plus dans l'obligation de vendre pour équilibrer ses comptes. L’OM va devoir activer d’autres leviers dans ce mercato pour Koné.
Mercato OM : quel avenir en défense après Medina ?
L’arrivée de Medina ne ferme aucune porte
En officialisant la signature de Facundo Medina ce mercredi, l’Olympique de Marseille a envoyé un signal clair : renforcer sérieusement une défense qui a cruellement manqué de constance la saison dernière. L’international argentin de 25 ans, pilier du RC Lens depuis cinq ans, arrive avec une solide expérience de la Ligue 1 et un tempérament qui devrait séduire les supporters du Vélodrome. Sa polyvalence est un atout majeur : capable d’évoluer axe gauche d’une défense à trois et d'une défense à quatre comme latéral dans un système hybride, Medina coche plusieurs cases.
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Mais ce renfort important ne marque pas la fin du chantier défensif voulu par Roberto De zerbi et Medhi Benatia. Le directeur sportif marseillais souhaite bâtir une assise solide et durable, à l’image de ce que son coach attend de sa future ligne arrière. Dans cette optique, si Medina peut glisser sur le couloir gauche, l’OM garde bien en tête la nécessité d’ajouter un défenseur axial de haut niveau gaucher, complémentaire, capable de sécuriser l’axe dans un dispositif à trois ou à quatre.
Le cas Quentin Merlin n’est pas étranger à cette réflexion. Le jeune latéral n’a pas encore clarifié ses intentions. L’OM n'est pas contre le voir partir et le joueur pourrait être tenté par un nouveau départ. De cette situation dépendra aussi l’urgence de recruter un nouveau latéral gauche. À droite, Amir Murillo reste le titulaire en puissance, mais un renfort pour le concurrencer est également envisagé, même si ce poste est considéré comme moins prioritaire pour l’instant.
Aguerd en priorité, mais une négociation complexe
S’il fallait retenir un nom au sommet de la short-list olympienne, c’est bien celui de Nayef Aguerd. L’international marocain plaît beaucoup en interne. Son profil d’axial gauche, fort dans les duels, intelligent dans ses relances et doté d’une solide expérience en Ligue 1, cadre parfaitement avec les attentes de De Zerbi. L’OM n’a pas abandonné ce dossier, bien au contraire. Malgré des rumeurs évoquant Evan Ndicka ou d’autres pistes, c’est bien Aguerd qui reste la priorité défensive du club à ce stade du mercato.
Mais le chemin est semé d’embûches. West Ham, où le joueur est encore sous contrat, ne compte pas brader son défenseur. Surtout, la concurrence est rude : plusieurs clubs italiens suivent de près l’évolution du dossier, et les enchères pourraient grimper rapidement. Pour convaincre, l’OM envisage un montage financier similaire à celui proposé pour Medina ou pour Jonathan Rowe l’été dernier : un prêt payant, avec option d’achat supérieure à 15 millions d’euros. Une formule que Pablo Longoria et Medhi Benatia maîtrisent parfaitement, mais qui nécessite l’aval du club vendeur. Parallèlement à ce dossier "Aguerd", l'OM aurait coché le nom d'un autre défenseur central gaucher, dont l'identité n'a pas encore fuité.
Le timing joue également un rôle clé. L’OM veut renforcer sa défense le plus tôt possible pour offrir à De Zerbi une préparation complète avec ses nouveaux éléments. Dans l’idéal, le recrutement d’un deuxième défenseur central interviendrait dans les prochains jours, avec une accélération attendue sur le dossier Aguerd. Le chantier défensif est lancé, et même si Medina représente un premier gros coup, le plus dur reste sans doute à faire.
De Zerbi : "Marseille te rend beaucoup plus que les autres villes"
Arrivé à Marseille en juin 2024, Roberto De Zerbi a immédiatement été perçu comme un entraîneur à part. Plus qu’un tacticien, l’Italien incarne une véritable passion pour le club et la ville. Dès sa présentation, ses réactions ont confirmé son engagement, soulignant que le football doit lui procurer "de la passion et de l’émotion" : " je suis né supporter, puis joueur et enfin entraîneur ".
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Cette déclaration reflète un lien profond, enraciné dans sa jeunesse. En mai 2025, lors de sa conférence de presse de fin de saison, De Zerbi place Marseille au cœur de son attachement : « Quand j’avais 13‑14 ans… mon entraîneur à Milan me disait de suivre l’OM et Chris Waddle. C’est là que je suis tombé amoureux de l’OM ».
Pour un podcast en Italie, Supernova, l'entraîneur de l'OM a ressorti cette anecdote et a prolongé sur sa passion pour la cité phocéenne :
"Marseille est un endroit à la fois spécial et unique. Je suis tombé amoureux de Marseille par l'intermédiaire d'un de mes premiers entraîneurs à Milan, qui m'avait suggéré de regarder l'équipe de Marseille des années 90 pour m'inspirer de Chris Waddle, car je jouais au même poste sur le terrain. Et depuis j'ai toujours été passionné par cette ville, par le narratif autour de cette ville. La plus multiculturelle d'Europe. Il y a des problèmes sociaux aussi, des problèmes de chômage, de corruption, de délinquance, mais j'adore cette ville parce qu'elle a un côté contradictoire dans beaucoup de choses. Elle te rend aussi beaucoup plus que les autres villes, des choses qu'une ville normale ne vous donne pas, comme la chaleur de ce stade par exemple, le folklore de cette ville, parce que c'est une ville magnifique. Je cherche obligatoirement une connexion avec la ville. Si je ne me sens pas bien dans un endroit, j'aurai aussi du mal à m'exprimer en tant qu'entraîneur".
Le FC Annecy a annoncé vendredi soir la disparition de Jean-Jacques Ikonga, à l’âge de 91 ans. Né à Brazzaville, en République du Congo, Ikonga avait marqué les esprits en Haute-Savoie en offrant au club le titre de champion de France amateur en 1960, grâce à un but décisif en prolongation face au FC Nancy. Il est considéré comme l’un des bâtisseurs de l’histoire moderne du club rouge et blanc.
Une parenthèse marseillaise lors de la saison 1958-1959
Avant d’écrire sa légende à Annecy, Jean-Jacques Ikonga avait brièvement porté les couleurs de l’Olympique de Marseille entre 1958 et 1959. Aligné à six reprises avec l’équipe première, il avait trouvé le chemin des filets à deux reprises, s’illustrant par sa vivacité et son sens du but malgré un passage express sur la Canebière.
Un joueur pionnier entre Afrique et football français
Issu du Congo, Jean-Jacques Ikonga fait partie de ces rares footballeurs africains ayant franchi l’Atlantique dans les années 1950 pour évoluer au plus haut niveau en France. Son intégration à l’OM à cette époque reflétait l’ouverture progressive du football hexagonal à des talents venus d’ailleurs. Une trajectoire singulière qui préfigure le cosmopolitisme de l’effectif marseillais actuel, composé notamment de joueurs originaires du Maghreb, d’Afrique subsaharienne et d’Amérique du Sud.
Un passeur de mémoire au service des jeunes générations
Après sa retraite sportive, Jean-Jacques Ikonga est resté fidèle au FC Annecy, où il s’est longuement impliqué auprès des équipes de jeunes. Pendant plus de 15 ans, il a transmis sa passion et ses valeurs à de nouvelles générations de footballeurs. Son engagement humain et pédagogique a renforcé son aura de figure tutélaire au sein du club savoyard. Le club a salué un homme de cœur, exemplaire sur et en dehors des terrains.
Un hommage mérité pour un ancien Olympien
Si son passage à Marseille fut bref, Jean-Jacques Ikonga fait partie de ces anciens joueurs à ne pas oublier. Dans une époque où le football professionnel se construisait encore et n'avait rien à voir avec l'ère des droits TV qui ont démarré dans les années 80, il a contribué, à sa manière, à l’histoire du club. Il était d'ailleurs venu avec plaisir et émotion à une réunion d'anciens il y a quelques années. À l’heure où Roberto De Zerbi et ses hommes écrivent un nouveau chapitre, se souvenir d’un pionnier comme Ikonga, c’est aussi rendre hommage à ceux qui ont porté le maillot avant eux, avec fierté et courage.
Mercato OM : l’OM à la lutte avec Manchester United pour un joueur du Havre
À l’approche du mercato estival, l’Olympique de Marseille explore plusieurs pistes pour renforcer sa défense. Parmi les profils étudiés figure celui d’Arouna Sangante, jeune capitaine du Havre AC. Du haut de ses 23 ans, le défenseur central sénégalais a déjà endossé un rôle de leader en Normandie, malgré une saison 2024-2025 perturbée par les blessures, avec seulement 16 apparitions en Ligue 1. Formé au HAC, Sangante arrive à un tournant de sa carrière. Son contrat court jusqu’en juin 2026, mais l’idée d’un départ cet été semble partagée par toutes les parties. Le club havrais, conscient que le joueur pourrait partir libre dans un an, se montre ouvert à une vente dès ce mercato. De son côté, le joueur souhaite franchir un palier et étudier les différentes options qui s’offrent à lui.
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Selon le média Africa Foot, la concurrence s’annonce rude. Outre l’OM, Manchester United, Nottingham Forest, le FC Séville, Augsbourg et Stuttgart suivent également de près le défenseur, dont la valeur est estimée à 8 millions d’euros. Les Red Devils auraient même déjà engagé des discussions concrètes avec l’entourage du joueur. Les premiers retours seraient encourageants, bien que rien ne soit encore acté.
Pour Marseille, le dossier présente un double intérêt. Outre ses qualités défensives, Sangante peut aussi évoluer au poste de latéral droit, un atout non négligeable dans un effectif qui pourrait connaître plusieurs mouvements cet été. Alors que Roberto De Zerbi compte s’appuyer sur une base défensive solide pour bâtir son projet, Sangante incarne un pari à la fois d’avenir et de fiabilité. Reste désormais à savoir si l’OM parviendra à convaincre le joueur face à la concurrence prestigieuse qui s’annonce.
Mercato OM : Aymeric Laporte, piste en sommeil mais possible grand coup ?
Le mois de mai laissait peu de place au doute : Aymeric Laporte était sur le départ d’Al Nassr, et son avenir semblait se dessiner du côté de la Canebière. En froid avec Stefano Pioli, l’international espagnol avait été écarté de certaines rencontres, comme pour mieux signifier qu’un divorce était proche. Dans les coulisses, plusieurs sources évoquaient même un départ sans indemnité, tant le courant semblait rompu entre le joueur et son coach.
Côté marseillais, l’opportunité était trop belle. Laporte cochait toutes les cases : expérimenté, gaucher, relanceur, capable de diriger une défense. Et surtout, disponible gratuitement à l’issue d’une année compliquée en Arabie saoudite. Tout indiquait que l’OM pourrait boucler rapidement l’un des plus beaux coups de son été. Et pourtant, en juin, plus rien. Pas une rumeur concrète. Pas une ligne dans la presse. Ce retournement s’explique par un changement de décor majeur : le départ de Stefano Pioli d’Al Nassr. L’ancien coach du Milan AC n’a pas résisté à l’appel de la Serie A, où la Fiorentina lui a offert une place sur le banc. Dès lors, les tensions entre Laporte et son entraîneur n’ont plus lieu d’être. Le club, qui avait investi près de 30 millions d’euros pour l’arracher à Manchester City à l'été 2023, voit désormais d’un autre œil son éventuel départ.
Question d’image et de cohérence interne : pourquoi laisser partir gratuitement un joueur qui a encore un an de contrat ? Le club saoudien veut désormais afficher sa fermeté et entend faire respecter les engagements contractuels. Laporte, de son côté, a opté pour la retenue. Parti se ressourcer en famille à Agen, il n’a pas cherché l’affrontement. Ni déclaration publique, ni forcing : seulement un silence diplomatique pour ne pas griller ses chances d’un transfert en douceur.
Si l’Olympique de Marseille n’est plus cité dans les gros titres comme au printemps, il n’a pour autant pas lâché le dossier. Tout comme la Juventus Turin et l’Athletic Bilbao, qui garde toujours un œil sur son ancien joueur. Mais tous ont adopté la même ligne : ne rien brusquer, laisser le temps faire son œuvre.
Le scénario rêvé est simple : un Laporte libéré dans les dernières semaines du mercato, une fois que les négociations auront fait leur chemin en interne à Al Nassr. Dans ce contexte, l’OM pourrait surgir, prêt à offrir un salaire confortable, mais sans débourser la moindre indemnité. Un avantage déterminant, surtout lorsque d’autres pistes comme Nayef Aguerd ou Evan Ndicka impliquent des négociations financières bien plus complexes.
Pour Pablo Longoria et Medhi Benatia, la perspective d’attirer Laporte sans indemnité de transfert représente une aubaine stratégique. Le club phocéen cherche encore à recruter dans les lignes offensives, et tout euro économisé sur un poste défensif peut être réinjecté pour séduire un buteur ou un ailier de haut niveau. En ce sens, le cas Laporte s’inscrit dans une logique de gestion fine des priorités budgétaires.
D’autant que l’arrivée de Facundo Medina n’annule en rien la pertinence du recrutement de Laporte. Au contraire, elle la renforce. L’OM a désormais besoin d’un axe gauche solide, expérimenté, et capable de structurer la ligne défensive, notamment lorsque Murillo monte d’un cran et que l’organisation bascule à trois derrière. Avec Medina à gauche, Balerdi à droite et Laporte en libéro axial, Roberto De Zerbi pourrait disposer d’un trio complémentaire. Deux Argentins très physiques sur les côtés, un Espagnol calme et précis dans l’axe : une base idéale pour construire une défense équilibrée, capable de ressortir proprement le ballon.
Techniquement, Laporte n’a rien perdu. Si certains ont pointé du doigt ses performances irrégulières dans le Golfe, il faut les remettre dans leur contexte : un championnat au rythme atypique, un cadre collectif parfois désorganisé, et des partenaires défensifs loin des standards européens. En Ligue 1, avec une structure plus solide autour de lui et un entraîneur comme De Zerbi, obsédé par la relance courte et la qualité de passe, Laporte pourrait parfaitement s’exprimer.
Son vécu à Manchester City sous les ordres de Pep Guardiola (180 matchs) plaide en sa faveur. S’il a quitté les Skyblues par la petite porte, c’est plus en raison d’un embouteillage dans la hiérarchie que d’un déficit de niveau. À 30 ans, il reste un joueur capable d’impacter un projet sportif, à condition d’être remis dans des conditions favorables. Sur le terrain, son sang-froid, sa lecture du jeu et son pied gauche chirurgical peuvent faire la différence. En dehors, son professionnalisme et son expérience au plus haut niveau (Euro 2024 remporté avec l’Espagne) représentent un atout dans un vestiaire marseillais encore jeune sur certains postes.
Autre atout non négligeable : la langue. Balerdi, Medina et Laporte peuvent tous communiquer en espagnol. Dans un secteur aussi sensible que l’axe défensif, où la coordination et les consignes doivent être immédiates, cette homogénéité linguistique est précieuse.
Il reste à attendre, à négocier dans l’ombre, à garder les canaux ouverts. Mais si l’OM parvient à boucler cette opération dans les dernières semaines du marché estival, alors le club aura réussi un tour de force : recruter un taulier international, avec l’expérience des grands clubs, sans se ruiner et sans faire de concessions sportives. Aymeric Laporte ne sera peut-être pas la première recrue de l’été olympien. Mais il pourrait bien en être une des plus déterminantes.
