Reims 3-1 OM : ALERTE ROUGE, ça y est !!
Battu pour la troisième fois d'affilée, l'OM vient d'ajouter une défaite honteuse à Reims (3-1) à une série qui commence à ressembler à une chute libre. Quatre revers sur les cinq derniers matchs, une deuxième place perdue, et surtout, une attitude inacceptable. Oui, inacceptable. Parce que si la défaite est parfois une issue logique d'un combat disputé, ici elle traduit surtout une absence totale de révolte. Cette équipe de Reims n'avait plus gagné depuis novembre. Elle ne s'est pas transformée pendant la trêve. Elle a simplement eu face à elle une formation marseillaise amorphe, sans orgueil, sans envie.
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On peut enrober les mots, invoquer la fatigue, les absents, les choix tactiques ou même la malchance sur l'entame. Mais le constat est clair : cette équipe ne met plus les bons ingrédients. Et elle ne fait même plus semblant. Les adversaires l'ont compris. Ils laissent les couloirs à Merlin et Luis Henrique, car le danger n'y existe plus. Ils attendent les centres, souvent prévisibles, souvent imprécis, pour mieux dégager et contre-attaquer. Et quand une défense comme celle de Reims ne panique même plus sous pression, c'est que le pressing n'a ni la rage ni la conviction.
On a longtemps cru que la patte De Zerbi finirait par s'installer, que l'OM finirait par trouver cette alchimie entre verticalité et maîtrise. On y a cru après la raclée contre Auxerre, quand le coach italien avait osé tout changer, modifiant son schéma, relançant des joueurs. Mais cette défaite à Reims, la deuxième plus humiliante de la saison, montre que ce plan-là est à bout de souffle. Il faut trouver autre chose. Il faut retrouver une idée, une énergie, une fierté. Car aujourd'hui, c'est bien l'attitude qui pose problème.
Quand Balerdi reste sur le terrain blessé, alors que tout indique qu'il ne peut plus courir, il plombe son équipe. Quand Kondogbia ou Cornelius sont battus dans l'engagement, ce n'est pas une question de tactique. Ce n'est pas qu'une question de niveau, c'est une question de mentalité.
Le podium, aujourd'hui, est encore accessible. Mais il est trompeur. Il ne doit pas cacher la forêt de doutes. Adrien Rabiot, à la fin du match, ne s'y est pas trompé. Sa déclaration, glaçante, montre que ça tangue aussi dans le vestiaire. Tant mieux. Il est temps de se dire les choses. De se rentrer dedans. De ne plus accepter ces prestations honteuses. Que les leaders prennent la parole, que certains lui disent aussi qu'il aurait pu s'inclure dans le lot sans mal. C'est possible. Que De Zerbi aussi se remette en question aussi. Qu'on arrête avec les choix par habitude. Que les joueurs sans impact sortent du onze. Que l'on redonne de la place à ceux qui veulent mordre dans les matchs.
Dimanche prochain contre Toulouse, il n'y aura plus de joker. Le Vélodrome attend une réaction. Pas juste un réveil, non. Une explosion. Une équipe qui entre sur le terrain pour étouffer l'adversaire, pour envoyer un message. Il n'est pas trop tard, mais le temps presse. Et surtout, plus personne ne veut voir un OM sans âme. Marre de cette tiédeur. Marre de ces entames molles. Marre de ces déclarations qui n'engagent rien. Il est temps que ce club retrouve de la fierté.
L'OM, ce n'est pas un club qui subit. Ce n'est pas un club qui s'excuse d'exister. C'est un club qui dérange, qui se bat, qui résiste. Aujourd'hui, il ne remplit plus rien de tout ça. Et c'est bien là le plus grave. Alors que ce groupe regarde autour de lui. L'OM a déjà connu des crises. Il en connaîtra d'autres. Alors, qu'on se le dise : la défaite de trop, ce n'était pas Auxerre. C'était Reims. Et maintenant, c'est à vous de réagir. Tous. Staff, joueurs, dirigeants. Car si dimanche prochain on revoit le même spectacle, alors il faudra en tirer toutes les conséquences. Sans détour. Sans excuses.
