Bennacer : "Aucun joueur n'a été contrarié pour l'Aïd"
Arrivé à Marseille durant le mercato hivernal, Ismaël Bennacer ne découvre pas seulement un nouveau club : il retrouve surtout une terre qui lui est familière. Né à Arles, dans le quartier de Trinquetaille, l’international algérien s’était déjà forgé un solide parcours avant de rejoindre l’OM, de ses débuts en France à la consécration en Italie. Vainqueur de la CAN avec l’Algérie en 2019 et sacré champion d’Italie avec l’AC Milan en 2022, le milieu de terrain de 27 ans s’épanouit aujourd’hui sous le maillot d'un club dans lequel il a toujours voulu jouer. C'est ce qu'il explique dans un long entretien à La Provence, où il glisse également que son avenir à l'OM n'est conditionné qu'à la seule volonté de ses dirigeants. Son prêt, assorti d’une option d’achat de 12 millions d’euros, pourrait bien se transformer en transfert définitif cet été, mais c’est d’abord sur le terrain que Bennacer concentre ses efforts, avec en ligne de mire un objectif clair : qualifier l’OM pour la prochaine Ligue des champions.
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Pour Bennacer, à ce stade de la saison, l’essentiel réside dans le résultat plus que dans la manière. Si gagner avec brio reste un idéal, engranger les trois points représentait avant tout une nécessité absolue pour relancer la dynamique. L’Algérien en est convaincu : cette phase difficile a renforcé la cohésion du vestiaire. Il estime préférable d’avoir traversé ces turbulences quelques semaines avant la fin du championnat plutôt que dans les ultimes instants, lorsque les marges d’erreur se réduisent à néant. Dans son esprit, l’OM détient toujours son destin entre ses mains, et c’est à ce prix que les regrets seront évités.
La défaite à Reims a d’ailleurs été un tournant dans la manière dont le groupe s’est soudé. Roberto De Zerbi, souvent complice avec ses joueurs, n’a pas hésité à hausser le ton après ce revers. Cette réaction du technicien italien a contribué à resserrer les liens au sein de l’équipe. Les joueurs sont restés ensemble à La Commanderie, entre discussions franches et analyses collectives, afin de comprendre les raisons des défaillances et de se remettre sur la bonne voie.
Pour Bennacer, ces échanges ont été salutaires. Ils ont permis d’ouvrir les débats sur l’engagement collectif, sur l’importance de maintenir une intensité maximale du début à la fin de chaque rencontre. Bennacer trouve d’ailleurs des similitudes entre cette méthode de gestion et celle vécue à l’AC Milan sous les ordres de Stefano Pioli. Là-bas aussi, la parole était laissée aux joueurs pour résoudre les problèmes internes. Le terrain reste évidemment le juge ultime, mais la rigueur s’applique dès l’entraînement. Pour l’ancien Milanais, l’intensité quotidienne doit refléter celle attendue le jour du match.
La période de remobilisation post-Reims a eu un impact particulier pour Bennacer, qui a vécu un moment délicat sur le plan personnel : la soirée de l’Aïd, traditionnellement célébrée en famille, s’est déroulée cette année au centre d'entraînement. Mais ce n'était absolument pas un problème pour lui, comme il l'a confié au quotidien régional : "Aucun joueur n'a été contrarié. J'ai passé l'Aïd avec l'équipe, c'était bien aussi, mais on était tous dégoûtés par la défaite. C'est comme ça, ça fait partie du travail. Si je ne suis pas disponible pour mon métier… Le travail, c'est l'une des choses les plus importantes de ma vie, c'est mon gagne-pain, je ne peux rien dire".
Même s’il connaissait la ferveur des supporters marseillais, Bennacer admet que la réalité dépasse largement ce qu’il avait pu imaginer. L’énergie déployée par les fans dans les bons comme dans les mauvais moments est pour lui une source de motivation permanente. Il ressent le poids de l’histoire du club et l’attachement profond de toute une région pour ses couleurs. Ce contexte exaltant l’incite à se dépasser pour rendre la pareille à ce public passionné.
Son intégration au sein du groupe a été facilitée par son admiration de longue date pour Roberto De Zerbi. Appréciant déjà le travail du coach avant de le côtoyer, Bennacer a été impressionné par l’implication humaine et la minutie du technicien italien. Il sait que les attentes de l’entraîneur sont claires : donner le maximum à chaque instant, sans nécessairement viser des scores fleuves, mais en incarnant l’engagement total. Sur le plan personnel, il se sent épaulé et progresse grâce aux conseils précis du staff, que ce soit dans ses déplacements ou dans sa gestion du ballon.
Revenu de longues blessures au genou et au mollet, Bennacer se rapproche progressivement de son meilleur niveau. Après plusieurs mois d’absence, il confie retrouver peu à peu ses sensations physiques et ne plus ressentir de gêne. Il s’emploie à prévenir tout risque de rechute en soignant sa récupération, son sommeil et son alimentation. Pour lui, ces périodes d’indisponibilité forgent le mental et renforcent la détermination. Sur le plateau du Talk Show, Bastien Cordoleani doutait tout de même de sa capacité à retrouver son meilleur niveau, comme vous pouvez le voir en vidéo.
Face aux critiques qui ont pu émerger depuis son arrivée, que ce soit sur son état de forme ou son impact sur l’équilibre de l’équipe, Bennacer reste imperméable. Il avoue volontiers s’éloigner des réseaux sociaux, préférant se consacrer à son travail sur le terrain et à sa vie de famille. Avec Benatia, la relation est fluide et naturelle. Bennacer apprécie le rôle joué par le dirigeant, à la fois proche du vestiaire sans être omniprésent.