Les supporters marseillais peuvent être rassurés. Hospitalisé depuis vendredi dernier, Luiz Gustavo avait été admis à l'hôpital au Brésil, où il évolue actuellement, en raison d'une embolie pulmonaire. D'après un communiqué de São Paulo, le joueur sud-américain vient de sortir de l'établissement hospitalier. Le club précise que le milieu de terrain, passé par l'Olympique de Marseille entre 2017 et 2019, sera étroitement suivi par les équipes médicales qui l'entourent. L'évolution de son état de santé sera donc surveillée de près dans les prochaines semaines.
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Reims-OM : les Rémois ne récupèrent pas leurs blessés !
Malgré une série noire de quinze matchs sans victoire en Ligue 1, Samba Diawara reste confiant avant d’affronter l’OM. En conférence de presse, l'entraîneur rémois a affirmé que son équipe pouvait créer la surprise. Il devra toutefois se passer de nombreux éléments, notamment offensifs. Le coach du Stade de Reims a confié qu'il ne récupérera pas la majeure partie de ses blessés.
Reda Khadra (genou) et Mohamed Daramy (genou) sont forfaits jusqu’à la fin de la saison. Jordan Siebatcheu (ischio-jambiers) est espéré contre Strasbourg la semaine prochaine. Gabriel Moscardo (cuisse) ne reviendra pas avant Lens, dans 15 jours. Enfin, Yaya Fofana (tibia), qui s’était illustré à Marseille lors du match aller en inscrivant son premier but en professionnel au terme d’un beau slalom, est également forfait.
Le polyvalent Nhoa Sangui (ischio-jambiers) pourrait, lui, être de retour dans le groupe ce week-end. La doublure de Yehvann Diouf, Alexandre Olliero, est finalement apte pour la réception de l’OM. Il pourrait être titulaire mercredi prochain à Cannes (N2) en demi-finale de Coupe de France.
Mercato OM : un club italien intéressé par Dedic ?
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C’est une rumeur venue tout droit d’Italie, mais qui pourrait grandir à en croire Spaziomilan. L’AC Milan envisagerait un coup double avec l’Olympique de Marseille cet été. D’un côté, le club phocéen semble bien parti pour lever l’option d’achat de 12 millions d’euros pour Ismaël Bennacer, prêté par les Rossoneri. De l’autre, Milan aurait des vues sur un joueur de l’OM : Amar Dedic.
La rumeur d'un échange Bennacer-Dedic ?
Arrivé en janvier à Marseille, le latéral droit bosnien n'a pas encore pleinement convaincu. Actif dans son couloir, Dedic est devenu un élément utilisé dans la rotation de Roberto De Zerbi. Milan pourrait profiter de l’ouverture créée par la négociation autour de Bennacer pour tenter un échange incluant Dedic. Le prix de rachat de Bennacer correspond d’ailleurs à peu près à celui déboursé par l’OM pour s’offrir Dedic cet hiver, ce qui faciliterait la construction d’un éventuel deal.
Du côté lombard, si l’incertitude règne encore autour des grandes orientations du mercato, le profil de Dedic plaît. Polyvalent, jeune et habitué à l’intensité de la Ligue 1, il coche plusieurs cases dans la réflexion de Moncada et Ibrahimovic, les décideurs sportifs du Milan. Pour l’heure, rien de concret, mais la piste existerait selon ce média transalpin.
À Marseille, rien n’indique que l’OM souhaite se séparer si vite de Dedic, surtout après l’avoir intégré à long terme dans son projet. Néanmoins, les Rossoneri pourraient insister, notamment si les négociations pour Bennacer avancent dans le bon sens. Une affaire à suivre de près dans les prochaines semaines, alors que l’été s’annonce animé des deux côtés des Alpes.
À l'occasion du match OM-Montpellier ce samedi soir, Top Mercato publie une interview inédite de Jean-Louis Gasset, réalisée peu avant son départ du MHSC. L’ancien entraîneur de l’OM y raconte avec émotion son bref mais marquant passage sur le banc marseillais en 2024, qu’il qualifie de " cadeau tombé du ciel ".
Fraîchement retraité après la CAN, Gasset ne pensait plus revenir. Mais la crise à l’OM a tout changé : " Il fallait ramener du bon sens dans un club en feu. J’ai dit pourquoi pas, qu’est-ce que j’ai à perdre ? " confie-t-il. Son passage est marqué par une épopée européenne inoubliable, avec des victoires face au Shakhtar, Villarreal et Benfica. " Le tir au but de Luis Henrique, je m’en souviendrai toujours ", lâche-t-il, encore ému.
"Aubameyang, il a souri, comme s’il savait que je le comprenais"
Gasset revient également sur la relance de Pierre-Emerick Aubameyang, méconnaissable avant son arrivée : " Il fallait lui trouver sa vraie position. À la première discussion, il a souri, comme s’il savait que je le comprenais. "
Au-delà des résultats, Gasset retient surtout la richesse humaine de ce défi. " Des gars comme Balerdi, Kondogbia, Veretout… Ils avaient juste besoin de sérénité. " Une aventure express, mais intense, qui restera à jamais gravée dans la mémoire de l’ancien sélectionneur.
OM : la date de la rencontre face au LOSC est tombée !
L’Olympique de Marseille connaît la date de son déplacement à Lille
C’est désormais officiel : la date et l’horaire du match entre l’Olympique de Marseille et le LOSC sont fixés. Sous les ordres de Roberto De Zerbi, les Marseillais se rendront au Stade Pierre-Mauroy le dimanche 4 mai à 20h45, dans le cadre de la 32e journée de Ligue 1. Après le match nul concédé à l’aller (1-1), les coéquipiers d’Adrien Rabiot auront à cœur de ramener les trois points à la Commanderie. L’objectif sera d’engranger un maximum de points d’ici là, alors que l’OM occupe actuellement la troisième place.
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J-1 avant d'affronter le MHSC à domicile
En attendant, ce samedi soir, les joueurs de l’Olympique de Marseille accueillent le MHSC dans un Orange Vélodrome à guichets fermés. Plus de 66 200 spectateurs sont attendus pour ce rendez-vous. À l’heure actuelle, compte tenu du classement, l’avantage semble être du côté olympien. Bons derniers du championnat, les Montpelliérains se dirigent tout droit vers une relégation en Ligue 2 pour la saison 2025-2026.
Roberto De Zerbi fait face à une nouvelle équation défensive avant la réception de Toulouse. Lors de la défaite de l’OM à Reims (1-3), Leonardo Balerdi est sorti blessé en première période. Les médecins redoutent une entorse du ligament latéral interne, même si le diagnostic exact est encore en suspens en raison d’un gonflement persistant. Sa présence dimanche prochain est très incertaine. Déjà privé de Luiz Felipe, touché pour plusieurs semaines aux ischios, De Zerbi a dû improviser en alignant à Reims une défense composée de Lirola, Cornelius et Kondogbia. Seul Derek Cornelius est un défenseur central de métier, et sa prestation n’a pas totalement rassuré. Dans ce contexte, l’option Pierre-Emile Höjbjerg pourrait revenir sur la table. Déjà testé en défense centrale contre Strasbourg, où il avait formé la charnière avec Cornelius, le Danois offre une solution loin de son poste naturel de milieu. Il avait alors porté le brassard, mais l’OM s’était incliné (0-1). Ce repositionnement, bien que risqué, pourrait être relancé. Valentin Rongier avait aussi été testé en défense contre Lens. Chancel Mbemba, lui, reste écarté du groupe malgré ses convocations en sélection et ne figure plus parmi les options, même dans cette situation critique.
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Un long dimanche
Après la lourde défaite contre Reims, les joueurs de l’OM ont vécu un dimanche très particulier. Privés de leurs deux jours de repos initialement prévus, ils ont été contraints de dormir à La Commanderie dans la nuit de samedi à dimanche. Toute la journée suivante s’est déroulée au centre RLD, loin de leurs familles ou de tout répit. Le matin, une séance légère de décrassage s’est tenue sous les yeux de Pablo Longoria. Puis les Olympiens ont déjeuné ensemble, avant d’assister à la projection du match Toulouse-Brest, leur futur adversaire étant le Téfécé. Des discussions ont animé l’après-midi, dans une ambiance lourde, marquée par la colère froide de De Zerbi et les déclarations acerbes d’Adrien Rabiot sur le manque d’envie du groupe. Même le retour à la maison n’était pas garanti. Finalement, les joueurs ont pu quitter le centre tard dans la soirée. Cette journée avait des allures de rappel à l’ordre. La direction du club a tiré la sonnette d’alarme : après seulement 3 points pris en 5 matchs, l’Europe est en danger. L’OM n’a plus le droit à l’erreur sur les sept dernières journées.
Est-ce que c'est le moment de le retrouver titulaire ? Est-ce qu'il a compris ? L'avez-vous trouvé changé ? Il est revenu s’entraîner un peu plus tôt, on l’a compris. Avez-vous remarqué un changement dans son état d’esprit ?
Roberto De Zerbi : Il le faut, parce qu’après, vous êtes toujours en mesure de modifier un peu les choses, de faire des scoops, de faire ce que font tous les journalistes. Généralement, quand on est journaliste, il faut créer un peu de chaos. Greenwood est quelqu’un de très bien, que j’adore, vraiment, tout comme son père. Il a traversé des moments un peu difficiles ces derniers mois. Une fille est née, et je pense qu’il n’est pas habitué à jouer une saison aussi intense en étant un acteur principal. Physiquement, cela a eu un impact. Il n’était pas à 100 % comme je l’attendais durant tous les entraînements. J’ai des exigences élevées pour un joueur comme lui, et sa condition physique a un peu baissé. À Marseille, mon projet, comme celui de Luis Enrique à Paris, vise à créer une équipe, pas seulement un groupe de bons joueurs, mais une véritable âme collective, un groupe uni avec une manière unique de penser. Si un joueur ne pousse pas à 100 % à l’entraînement, il ne pourra pas le faire en match. Greenwood a accepté de s’entraîner avec un de mes collaborateurs alors que les autres n’étaient pas là. Cette semaine, il s’est très bien entraîné. Quand Greenwood s’engage physiquement comme on le lui demande, dans mon équipe c'est lui qui joue en premier et après il y'a dix autres joueurs. Mais s’il ne le fait pas, non pas parce qu’il est un mauvais garçon, mais simplement parce qu’il ne le fait pas, alors je fais mes choix et il doit rester sur le banc. C’est aussi simple que ça. Donc, demain, il jouera.
Dugarry : "De Zerbi, on est très loin du compte !"
Alors que l’Olympique de Marseille marque le pas en cette fin de saison, Christophe Dugarry a livré une analyse sévère sur la situation du club et la gestion de Roberto De Zerbi. Pour l’ancien champion du monde, l’entraîneur italien se retrouve désormais face à ses responsabilités après plusieurs mois d’un projet bâti autour de sa vision.
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Dugarry : "Les dirigeants ont beaucoup investi sur De Zerbi"
Selon Dugarry, l’OM a tout misé sur De Zerbi, répondant à chacune de ses demandes, que ce soit dans les choix tactiques ou sur le marché des transferts. Pourtant, les résultats actuels ne sont pas à la hauteur des ambitions affichées. L’équipe, qui avait retrouvé des couleurs en début d’année, semble aujourd’hui en panne d’idées et de confiance. Pire encore : le groupe aurait même régressé selon lui.
L’ex-attaquant estime que De Zerbi change trop souvent de discours, pointant tour à tour le manque de technique, l’insuffisance d’engagement ou encore les défaillances mentales et physiques de ses joueurs. Cette manière de constamment déplacer la responsabilité ne passe pas. Dugarry attend désormais des actes concrets, et une vraie capacité à relever le niveau collectif.
Avec sept journées restantes, l’Italien n’a plus le choix : il doit remobiliser ses troupes et prouver qu’il peut réellement porter ce projet marseillais. Pour l’instant, Dugarry considère que le compte n’y est pas, et que le coach est loin d’avoir justifié les espoirs placés en lui.
Mercato OM : faut-il craindre un départ de Balerdi cet été ?
Tudor pour réveiller la Juve
La Juventus a mis fin à l’aventure de Thiago Motta après une série de résultats catastrophiques, notamment une défaite 3-0 contre la Fiorentina, scellant son sort après seulement neuf mois à la tête de l’équipe. Malgré la volonté initiale du club d’instaurer un nouveau projet avec un jeu plus attractif, Motta n’a pas su fédérer le vestiaire, perdant le lien avec des cadres comme Vlahovic, Cambiaso ou Yildiz. La direction, déçue par son manque d’empathie et son intransigeance, a décidé de tourner la page. Pour le remplacer, la Juve a fait appel à Igor Tudor, ancien joueur et ex-adjoint de Pirlo, qui a accepté un contrat jusqu’en juin avec une option en cas de qualification pour la Ligue des champions. Le Croate, réputé pour ses méthodes exigeantes et son style intense, arrive avec l’objectif d’accrocher le Top 4 en Serie A, alors que le club ne joue plus que le championnat. Tudor a déjà prouvé sa capacité à réveiller une équipe, comme lors de ses passages à Vérone, Marseille ou récemment à la Lazio. Son profil colle à l’ADN travailleur de la Juve. Malgré l’intérêt initial pour Roberto Mancini, les exigences de ce dernier ont écarté cette piste. Tudor devra rapidement convaincre pour prolonger l’aventure, alors que l’ombre d’Antonio Conte, actuellement à Naples, plane toujours sur Turin.
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Balerdi, la tentation du départ ?
En pleine trêve internationale, une rumeur a secoué l’Olympique de Marseille : l’AS Roma aimerait recruter Leonardo Balerdi. Selon La Gazzetta dello Sport, le défenseur argentin aurait même accepté le projet romain, convaincu par ses compatriotes Dybala et Paredes. Le club italien envisagerait une offre de 20 millions d’euros, soit le double du montant déboursé par l’OM en 2020 pour le faire venir de Dortmund. Mais du côté de Marseille, cette estimation a provoqué des sourires ironiques : "20 millions pour Balerdi ? Oui, mais pour un orteil", plaisante-t-on en interne. Capitaine sous De Zerbi, international argentin désormais convoqué régulièrement, Balerdi est devenu un pilier défensif, précieux par sa relance et son leadership. Son départ serait un coup dur, d’autant qu’il vient de prolonger jusqu’en 2028 et qu’il affiche une réelle attache à la ville. Dans une récente interview à La Provence, il affirmait vouloir “donner quelque chose à l’OM”, que ce soit un titre ou une belle vente. Si aucune offre officielle n’a encore été formulée, l’OM a fait savoir qu’un transfert ne serait envisagé que pour un montant proche de ses plus grosses ventes historiques, à l’image de Michy Batshuayi, cédé à Chelsea pour 39 millions en 2016. Le dossier Balerdi pourrait donc animer le mercato d’été, mais une chose est claire : le club marseillais ne le bradera pas.
OM : "Il faut simplement qu'on revienne aux fondamentaux"
Après le match contre Reims, Roberto De Zerbi avait expliqué que ce n'était pas forcément un problème tactique, mais plutôt un problème d'état d'esprit. De ton côté, quel regard portes-tu là-dessus ? Comment analyses-tu cette mauvaise passe de l'OM en ce moment ? Est-ce que, tactiquement, il n'y a pas aussi un manque de prise de risques dans les 30 derniers mètres ? Selon toi, que peut corriger l'OM pour que ça aille mieux ?
Neal Maupay : "Au-delà de l'aspect tactique et de la composition d'équipe, du système de jeu, je l'ai déjà dit auparavant et je vais me répéter, désolé, mais il faut simplement qu'on revienne aux fondamentaux. Dans l'engagement, dans l'envie, dans l'agressivité… C'est un peu cliché, mais dans le foot, si tu ne mets pas ça, c'est compliqué de gagner des matchs derrière. Je pense que c'est vraiment la première chose à faire pour nous. Après, dimanche dernier, c'était un match un peu particulier, parce que Reims, dès le coup d'envoi, a énormément reculé. Forcément, on a perdu, donc le bilan est négatif. Mais à 0-0, on a quand même eu deux ou trois occasions. Mason (Greenwood) s'est retrouvé en un contre un, il y a eu un ballon sauvé sur la ligne… Ce sont des détails qui peuvent faire basculer un match. Si on marque à ce moment-là, Reims est obligé de sortir davantage. Ensuite, on concède un contre et ils marquent, ce qui leur permet de s'enfermer encore plus bas. Tout n'est donc pas à jeter. Contre Toulouse, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. Mais si, dans la tête, on est à 100 %, et que sur chaque duel, chaque ballon, on se bat comme des morts de faim, alors avec notre système de jeu et notre organisation tactique, peu importe qui joue et comment, je suis persuadé qu'on a les qualités pour gagner ce match et bien finir la saison."
