De Zerbi : " Pas de valises prêtes avant Saint-Étienne, sinon je les crame dans le vestiaire "

Je sais que vous connaissez l'histoire de l'OM, mais je ne sais pas si vous savez qu'il existe une énorme rivalité entre Saint-Étienne et l'OM, historique dans les années 70. Ce sera donc un match très difficile, avec le froid, etc. Est-ce que vous craignez particulièrement ce match, qui ressemble un peu à celui de Strasbourg, avec peut-être une décompression après une victoire probante de l'OM ?

circus casino Retraits – Avez-vous déjà accumulé des gains sur Circus Casino et vous demandez comment les retirer en toute sécurité ? Le processus de retrait est une étape clé dans

Roberto De Zerbi : Oui, je connais bien l'importance de ce match et la chaleur du stade de Saint-Étienne. Je sais toutes les difficultés impliquées dans cette rencontre. On en parle déjà depuis mercredi. Il faut qu’on soit cohérents par rapport au match de Lens, mais aussi par rapport au match à domicile contre Monaco. Il faut qu’on réalise un nouveau gros match à l’extérieur pour donner de la continuité. C’est maintenant qu’il faut pousser encore plus fort que ce qu’on fait depuis le début. En cette fin d'année, il y a évidemment l'objectif de gagner les deux prochains matchs de championnat et de se qualifier en Coupe de France.

Je voulais savoir si vous fonctionnez aussi au challenge, c'est-à-dire, par exemple, si vous donnez un ou deux jours supplémentaires de repos si la mission est accomplie, avec tous les matchs gagnés avant Noël. Est-ce que vous proposez ce type de défi à vos joueurs ?

Roberto De Zerbi : Non, je cherche à ne pas imposer ce genre de règles, parce que je n’ai jamais voulu fonctionner ainsi. J’essaie de laisser les joueurs libres autant que possible en dehors du terrain. Parfois, donner un ou deux jours de repos supplémentaires est juste, mais parfois, il faut au contraire aller en mise au vert et faire ce que les autres équipes, à ce moment-là, ne font pas. On ne peut pas gérer un vestiaire comme une diète. Une diète, c’est riz blanc le lundi, viande le mardi. Non, ça ne marche pas comme ça dans un vestiaire. Il faut avoir l'œil, il faut avoir de la sensibilité, il faut essayer de comprendre quels sont les bons moments.

Didier Deschamps disait que, avant la trêve, l’OM perdait souvent quand il était coach. Ça le rendait fou, parce que les joueurs avaient déjà la tête aux vacances, avec les valises prêtes pour partir.

Roberto De Zerbi : Non, non. Cette semaine, j’ai dit qu’après le match contre Saint-Étienne, le 22 décembre, tout le monde devra revenir à La Commanderie. Mais jusqu’à cette date, je ne veux pas voir de valise faite, ni de sac à dos, parce que sinon, je vais les cramer dans le vestiaire.

Le choc ASSE-OM sera à suivre sur DAZN.