Dall'Oglio : "s’ils n’avaient pas fait deux ou trois faux pas à la maison, ils seraient au niveau du PSG"

Ça a été dur face à l'OM ce soir ?

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Olivier Dall'Oglio : Il y a, oui, un sentiment un petit peu d’impuissance par rapport à cette équipe-là. Je trouve que, sur la deuxième mi-temps, on a été un peu plus, si on peut dire ça entre guillemets, un peu plus dangereux. On a conservé un peu plus le ballon, ils ont baissé un petit peu de pied. Mais c’est vrai qu’il y a une grosse différence entre les deux équipes. Voilà. Après, moi, je regarde toujours un petit peu les pénaltys… Voilà, maintenant, c’est quand même rude, c’est rude. J’ai l’impression qu’on veut nous siffler les pénaltys. La dernière fois, c’était deux pénaltys, et le pénalty qui a été refusé par la VAR… Là, c’est un peu… Déjà que c’est très difficile. Mais moi, je referme la parenthèse.

Quel était le plan initial avec tous ces absents ?

O.D : Le plan initial, c’était d’être solide face à cette équipe qui est très technique, capable d’enfoncer beaucoup d’équipes. Nous, on devait d’abord être solides. On vient d’un match où on a été en difficulté, même si on a été à 10. On devait faire mieux. Et l’idée, c’était d’abord d’être solides et de pouvoir récupérer des ballons. Je pensais qu’on aurait la possibilité de récupérer plus de ballons que ça et de pouvoir les conserver. Malheureusement, sur leur contre-pressing, on n’a pas été assez agressifs après, nous non plus. Ça a été rectifié un petit peu à la mi-temps, mais en fait, sur le plan tactique, on s’attendait à ce genre de démonstration. Une équipe qui essaye de passer par l’axe, qui amène toujours du surnombre. Et c’est beaucoup plus difficile à défendre comme ça. Mais l’idée, c’était d’abord d’être solides et de pouvoir sortir fort rapidement.

Est-ce qu’on peut juste dire, Olivier, que vu tout ça, aujourd’hui, la marge était tout simplement trop haute ?

O.D : Oui, bien sûr, bien sûr. Je pense que c’est une très belle équipe qui joue autre chose que le milieu de tableau. Ils jouent le titre. C’est vrai que, s’ils n’avaient pas fait deux ou trois faux pas à la maison, ils seraient au niveau du PSG aujourd’hui. Ils jouent l’Europe. C’est une équipe qui a les moyens d’aller chercher l’Europe assez facilement, je pense.
Et oui, il nous manque beaucoup de choses. Après, sur ces matchs-là, il faut apprendre. Il faut toujours rester au maximum positif par rapport à ça. Il y a des jeunes joueurs qui découvrent le niveau. Certainement qu’ils apprennent en accéléré. Malheureusement pour nous, c’est difficile parce qu’en termes comptables, on n’avance pas. Mais pour ces joueurs-là, oui, il faut rester positifs. Et eux, ils apprennent un maximum là-dessus.