OM 2-1 Monaco : l'OM tient sa grosse victoire au Vél

En remettant exactement la même équipe que contre Lens, Roberto De Zerbi espère conjurer le mauvais sort au Vélodrome. Lens évoluait avec des pistons, Monaco est plus adepte d'un 4-4-2 qui laisse la part belle devant à un quatuor de qualité (Akliouche, Ben Seghir, Golovin et Balogun). Mais ça ne change rien dans l'organisation de l'OM, qui reste notamment avec Luis Henrique piston droit et Rabiot entre la ligne d'attaque et le duo Rongier-Højbjerg au milieu. Dans l'envie, l'OM est là. Techniquement, c'est aussi intéressant, et les joueurs que l'on peut présenter comme les plus timides du onze, Luis Henrique et Ulisses Garcia, parviennent même à réussir des petits ponts. Pour autant, en termes d'occasions, à part une bonne frappe de Maupay qui passe de peu au-dessus, Majecki passe une soirée tranquille. Et elle s'annonce encore mieux lorsqu'à la 41e, Rongier passe trop mollement un ballon dans l'axe. Akliouche et Ben Seghir savent tout de suite quoi faire, et en bout de chaîne, Golovin se retrouve au second poteau dans la surface pour ajuster Rulli.

L'OM reprend avec le masque des mauvais jours. Le Vélodrome aussi. À la 52e, Murillo, qui ne monte pas assez vite sur un ballon, se prend une bronca monumentale en plus de l'énervement d'Højbjerg. Mais quelques secondes plus tard, sur un centre contré de Garcia, Maupay se montre malicieux au rebond. Alors que Singo touche le ballon avec son crâne, l'attaquant surgit pour la touche suivante avec une remise en arrière de la tête pour Luis Henrique, seul face au but, qui n'a plus qu'à pousser. L'atmosphère se réchauffe nettement, ce n'est plus le même match. L'OM est à l'assaut, Greenwood rentre dans le jeu à l'entrée de la surface pour armer, Majecki doit se déployer. Monaco et Hütter comprennent plutôt bien la dynamique du match : pour le dernier quart d'heure, Golovin est remplacé par un défenseur. De toute façon, l'OM ne semblait plus avoir trop d'essence dans le moteur. Dans les dernières minutes, Wahi s'arrache pour centrer. Il fait bien, un défenseur de Monaco touche le ballon de la main. Clément Turpin désigne le point de penalty. Greenwood prend à contre-pied sans trembler. 2-1 à la 88e et à la fin du match, comme pour bien souder le public sur une fin de match où tout le monde s'arrache.

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