Saint-Etienne 0-2 OM : de plus en plus de certitudes

Dimanche soir, l’Olympique de Marseille a décroché une troisième victoire consécutive en s’imposant 2-0 sur le terrain de l’AS Saint-Étienne. Une victoire maîtrisée, plus que spectaculaire, qui reflète une supériorité technique nette et une sérénité grandissante dans les rangs marseillais. Ce succès permet aux hommes de Roberto De Zerbi de reprendre la deuxième place de la Ligue 1, à égalité avec Monaco, qui a gagné ce week-end, comme Lille, Lyon, Lens et Nice. Bien que les Verts aient eu un semblant d’espoir en début de match, notamment grâce à une incursion de Davitachvili dès la 3e minute, qui a obligé Geronimo Rulli à effectuer une nouvelle parade propre, la domination marseillaise ne s’est pas fait attendre.

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Avec une maîtrise totale du ballon, les hommes de De Zerbi ont fait valoir leur supériorité technique et leur capacité à monopoliser la possession. Le duo Højbjerg-Rongier, impérial au milieu, a dicté le rythme. Cette emprise sur le jeu s’est traduite par des chiffres sans appel : plus de 70 % de possession, 21 tirs contre seulement 3 pour les Verts, et un total de 9 corners à 0. La domination olympienne a logiquement été récompensée à la 17e minute. Sur une action bien construite, Neal Maupay, en pivot, a délivré une superbe remise pour Adrien Rabiot. L’international français, légèrement couvert par Cornud, a ajusté Larsonneur d’une volée après rebond. Un but aussi élégant que symbolique : c’était le premier de Rabiot sous les couleurs marseillaises, et son premier en Ligue 1 depuis octobre 2018.

Cette victoire à Saint-Étienne, bien que peu spectaculaire au tableau d’affichage, met en lumière l’écart qui sépare ces deux équipes. Les Marseillais ont étouffé leurs adversaires en récupérant rapidement les rares ballons perdus et en affichant une agressivité maîtrisée dans les duels. Ce succès s’inscrit dans la continuité des performances récentes. Avec trois victoires consécutives, l’OM semble avoir trouvé une formule qui fonctionne. Le schéma en 3-4-2-1, instauré par De Zerbi, commence à porter ses fruits, offrant des repères clairs à des joueurs de plus en plus confiants dans leurs rôles respectifs.

D'ailleurs, plutôt que de multiplier les changements une fois le match plié, l’entraîneur italien a choisi de maintenir son équipe type sur le terrain, permettant à ses titulaires de continuer à réciter leurs gammes. Cette approche vise à consolider les automatismes et à envoyer un message clair : seuls les joueurs capables de répondre aux exigences du système pourront prétendre à un rôle clé. Ceux qui sont restés sur le banc vont, doivent, avoir envie de prouver dans les prochains jours à l'entraînement. Comme Wahi, qui est lui entré en jeu mais qui a une nouvelle fois déçu avec deux ballons mal négociés.

En attendant, les joueurs clés, comme Rabiot, Greenwood ou Maupay, semblent parfaitement intégrés au système de De Zerbi, tandis que la défense, solidement organisée autour de Murillo et Balerdi, offre une stabilité rassurante. La capacité de l’OM à s’imposer contre un adversaire inférieur sur le papier, tout en régnant sans partage sur le jeu, constitue une preuve supplémentaire de la progression de l’équipe. Il ne reste plus qu’à s’assurer que cette configuration marche aussi contre ceux qui viennent mettre le bus au Vélodrome et ça va commencer à devenir très très intéressant.