OM 3-2 Lyon : Wesh alors !
L'Olympique de Marseille a une nouvelle fois dominé Lyon (3-2) dans un match renversant. Une victoire marquée par l’entrée décisive d’Amine Gouiri et une ambiance électrique couronnée par le « Wesh Alors » de JUL. Pour la deuxième fois de la saison, l’OM a fait chavirer son public en s’imposant 3-2 face à Lyon, dans un scénario presque aussi époustouflant qu’à l’aller. Mais cette fois-ci, la victoire a encore plus de saveur, car c’est devant un Vélodrome en fusion que les Olympiens ont pu fêter leur succès.
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Roberto De Zerbi, fidèle à sa réputation d'entraîneur tacticien, avait choisi de modifier son onze de départ en titularisant Nadir à la place de Neal Maupay. Une décision qui, sur le papier, pouvait surprendre, mais qui visait à offrir plus de souplesse au milieu et de liberté à Greenwood en pointe. Pourtant, cette réorganisation initiale n’a pas porté ses fruits. Le jeu marseillais, bien que dynamique sur les ailes avec Quentin Merlin et Luis Henrique collés à leurs lignes de touche, manquait de mordant dans la zone de vérité. Les rares incursions, comme celle de Murillo tentant de profiter d'un cafouillage dans la surface, n’ont pas suffi à inquiéter une défense lyonnaise bien en place.
Face à ce constat, De Zerbi n’a pas tardé à réagir. Juste avant l’heure de jeu, il fait entrer Amine Gouiri à la place de Nadir. Dès son premier ballon, la recrue algérienne fait parler sa vista. Le Vélodrome explose, galvanisé par cette égalisation méritée. Dans la foulée, Greenwood, méconnaissable par rapport à ses dernières sorties, se mue en véritable métronome offensif. Il délivre une passe millimétrée pour Højbjerg, qui remet de la tête à Rabiot. Ce dernier, en pleine course, ajuste sa tête pour donner l’avantage à l’OM. En trois minutes, Marseille renverse le match et fait vibrer tout un stade.
Mais comme souvent cette saison, l’OM n’a pas su gérer son avance. Sur une décision controversée de l’arbitre M. Brisard, la VAR intervient pour signaler une main d'Adrien Rabiot dans sa surface, bien que le ballon ait d'abord touché sa cuisse. Lacazette ne se fait pas prier pour transformer le penalty et ramener les deux équipes à égalité. Malgré ce coup dur, les Marseillais ne baissent pas les bras. Comme au match aller, encore. Pol Lirola, déjà décisif au match aller, adresse un centre parfait que Luis Henrique, oublié au second poteau, convertit en but libérateur.
Cette victoire, si elle rappelle le scénario du match aller, a une saveur encore plus intense. En septembre, l'OM avait triomphé à Lyon en évoluant à dix contre onze, dans une prestation où la maîtrise tactique de De Zerbi avait été mise en avant. Mais cette fois, c’est l’énergie d’un Vélodrome en fusion qui a porté les Olympiens. La communion entre les joueurs et les supporters, bras dessus bras dessous sur l’air de JUL, restera comme l’une des images fortes de cette saison.
Pol Lirola, avec son influence décisive dans ces deux confrontations face à Lyon, a d’ores et déjà marqué sa saison, peu importe la suite. Gouiri, pour sa part s'est déjà présenté avant sa symbolique conférence prévue à cet effet. De Zerbi, lui, continue de prouver qu’il sait ajuster ses plans pour tirer le meilleur de son équipe. Avec cette victoire, l'OM reprend la deuxième place du championnat, trois points devant Monaco, et se replace idéalement dans la course aux places européennes. Lyon, de son côté, reste scotché à la 7e place, loin des ambitions affichées en début de saison. Quand on pense à la victoire contre Lyon en 2019, on dit facilement "le doublé de Payet". Dans le même ordre d'idée, dans quelques années, on se rappellera sans doute avec très grand plaisir le "Wesh Alors" de 2025.
