OM : Merlin explique comment et pourquoi les adversaires se subliment toujours contre Marseille

"Ici, c’est très spécial, magique", confie Quentin Merlin dans L'Equipe en parlant de l’ambiance unique du Vélodrome. Pour lui, l’appel de l’OM était irrésistible : "Un appel de l’OM, c’est difficile de le refuser et je n’ai pas eu peur de venir, j’avais juste hâte de jouer." Mais cette passion et cette ferveur ne touchent pas seulement les joueurs marseillais. Elles transcendent aussi les adversaires, qui voient dans chaque réception de l'OM ou dans chaque déplacement au Vélodrome une opportunité en or pour se distinguer.

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"Contre l'OM, on était tous des Ronaldo ou des Messi"

"Quand on affrontait Marseille avec Nantes, on était tous des Ronaldo ou des Messi (rires)", raconte Merlin. Il décrit l’atmosphère électrique des soirs de match à Marseille : "Tu joues dans un stade immense, c’est le soir, pas le multiplex de l’après-midi… Si t’es bon, ça peut parler." Ce cadre exceptionnel motive les joueurs adverses à tout donner, à se dépasser pour briller sous les projecteurs du Vélodrome. "C’est là où tu as envie de te montrer, où tu veux manger l’adversaire en face de toi."

Pour Merlin, cette pression est un moteur. Lors de sa première au Vélodrome contre Metz (1-1), il se souvient de l’émotion ressentie : "J’avais juste envie que le temps passe très vite et d’y être, de porter ce maillot, d’écouter le Aux armes." Il ajoute : "C’est un vrai volcan ici et ça me galvanise, ça ne m’empêche pas de prendre des risques." Pourtant, il reconnaît que cette intensité peut freiner certains joueurs : "Il y a des joueurs que ça freine un peu."

Avec un entraîneur comme Roberto De Zerbi, l’exigence tactique vient s’ajouter à la pression ambiante. "De Zerbi a une vision plus large, les positions sont très importantes pour lui. On a beaucoup de choses en tête qu’il nous a inculquées, et on doit réfléchir plus vite." Une exigence supplémentaire dans un environnement où chaque match est un combat, non seulement contre l’adversaire, mais aussi contre l’immense attente d’un public passionné.

Un fait bien connu que Merlin théorise plutôt bien ce dimanche matin. Voilà donc pourquoi les petits chats se transforment en tigres face à l'OM.