L’OGC Nice réagit fermement aux banderoles racistes contre l’OM
L’OGC Nice a réagi ce mardi aux banderoles polémiques déployées par la Populaire Sud lors du match face à l’Olympique de Marseille. Ces messages, jugés violents et racistes, ont entaché la victoire niçoise (2-0) à l’Allianz Riviera.
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Dans un communiqué officiel, le club a confirmé avoir été informé en amont de l’existence de ces banderoles. Cependant, la direction et le service juridique se sont opposés fermement à leur contenu. Malgré une demande explicite au groupe d’ultras de ne pas les afficher, celles-ci ont été brandies avant le coup d’envoi.
Le club affirme avoir réagi immédiatement en les faisant retirer, tout en reconnaissant l’impact négatif sur son image. "L’OGC Nice n’adhère à aucune forme de violence ou d’incitation à la haine", précise le communiqué, rappelant son engagement citoyen à travers des actions sociales et locales.
Le club azuréen a également appelé à une réflexion globale, demandant une collaboration entre la LFP, les clubs et les groupes de supporters pour éviter de stigmatiser un seul club. L’OGC Nice promet de fournir tous les éléments nécessaires lors de la Commission de Discipline.
Ce communiqué, empreint de bonnes intentions, affiche la volonté du club de se distancier de ces actes honteux et de promouvoir les grandes valeurs d’un football inclusif et respectueux. Mais soyons réalistes : les promesses, aussi belles soient-elles, ne valent que par les actions qui suivent. Reste donc à voir si des mesures concrètes seront réellement mises en place à l’échelle nationale pour éviter de nouvelles dérives de ce genre.
Il faut dire que ce communiqué arrive à point nommé, surtout au moment où certains supporters niçois tentaient maladroitement de minimiser leur action, avec même un article de Nice-Matin semblant jouer l’apaisement. Le timing est donc parfait pour le club, qui tente de remettre ses propres supporters sur le droit chemin. Ou du moins d’essayer… Car, entre les mots bien choisis et l’exécution effective, on sait qu’il y a souvent un gouffre dans ce genre d’affaires. À suivre.
