Gouiri : "De Zerbi m’attend surtout au poste de numéro 9"

On imagine que Roberto De Zerbi a aussi beaucoup échangé avec toi sur le jeu. Qu’est-ce qu’il t’a dit pour te convaincre ? Quel style de jeu et quel profil attend-il d’un joueur comme toi ?

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Amine Gouiri : "Il m’attend surtout au poste de numéro 9, mais il sait aussi que je peux jouer dans les deux positions en dessous. Donc, ça dépendra des matchs. Il veut que je participe au jeu, que je fasse des appels en profondeur et, surtout, que je sois présent dans la surface. Mais il ne veut pas que je reste uniquement dans la surface. Il souhaite, en fonction de mes qualités – parce qu’il les connaît très bien –, que je participe au jeu, que je termine les actions, et surtout que je prenne du plaisir. Il dit que dans les 30 derniers mètres, c’est l’instinct qui prime et qu’il faut s’amuser."

Est-ce que vous pouvez jouer à plusieurs postes, et lesquels éventuellement ? Dans le schéma actuel, s’agit-il des trois postes offensifs ou y en a-t-il d’autres ?

Amine Gouiri : "Oui, dans le schéma actuel, c’est devant, dans les trois de devant. Après, ça dépendra s’il change de dispositif. Mais je suis quelqu’un qui peut jouer un peu partout, surtout sur le front de l’attaque."

Quel est ton ressenti après la soirée d’hier, ta présentation au public, ton entrée saluée par tout le Vélodrome, et cette demi-heure passée sur le terrain ?

Amine Gouiri : "Franchement, je suis fier. C’est vrai que je suis arrivé vendredi, tout est allé très vite. Je suis arrivé, j’ai fait une demi-heure d’entraînement, et ensuite j’étais directement dans le groupe pour préparer ce match. En plus, c’était un match spécial, l’un des plus gros de la saison, l’Olympico, surtout contre mon club formateur. Il y avait tous les ingrédients pour que ça se passe bien, et c’est vrai qu’on a gagné ce match dans une ambiance de folie. Franchement, je suis très content."

Qu’est-ce que le coach t’a demandé au moment de ton entrée ? Lyon venait d’ouvrir le score quelques minutes plus tôt, et on t’a vu, sur ton premier ou deuxième ballon, percuter et essayer d’aller chercher le but directement. Est-ce que c’était les consignes de Roberto De Zerbi ?

Amine Gouiri : "Franchement, il m’a juste demandé de ramener de la folie et de prendre du plaisir. Pas plus que ça. C’est vrai qu’on était menés 1-0, il restait plus de 30 minutes à jouer. Il fallait essayer de renverser le match, d’apporter cette folie pour changer la dynamique. C’est tout : se faire plaisir."