OM : Faire bloc autour de Mehdi Benatia
Trois mois. Trois mois de suspension pour Medhi Benatia, coupable d'avoir simplement fait entendre sa voix à la fin d'un match tendu face à Lille. Pendant ce temps, Olivier Létang, président du LOSC, qui n'a pas hésité à agripper un arbitre, s'en tire avec un petit mois. Cherchez l'erreur.
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Adrien Rabiot résume bien le sentiment général : "C'est du grand n'importe quoi. Ça fait partie de son rôle. Si on le suspend trois mois, c’est du grand n’importe quoi. Trois mois plus trois mois de sursis, moi franchement ça me parait lunaire. Après c’est surtout la différence de traitement entre la sanction qu’a eue Medhi et puis celle d’Olivier Létang." Valentin Rongier, de son côté, ne cache pas son incompréhension : "Personne ne comprend. Quand on voit les images de Létang, qui touche l'arbitre, et Medhi qui parle simplement, la différence de sanction est aberrante."
Et ce n'est pas un hasard si ces sanctions disproportionnées tombent encore sur l'OM. Slim Hanayen, journaliste au Phocéen, dénonce avec justesse : "Dès que c'est l'OM, les sanctions sont démesurées. Je peux comprendre que les directeurs sportifs n’aient pas à se trouver au bord du terrain, près des arbitres, mais quand d’autres le font, cela ne semble déranger personne. Mehdi Benatia prend trois mois pour avoir parlé à un arbitre et signalé un penalty. On ne peut pas m'empêcher d'y voir un délit de sale gueule. Si son nom était Olivier Létang, par exemple, il n'aurait pas eu la même sanction."
Cette décision laisse planer un doute nauséabond sur l'impartialité des instances. Oui, Mehdi Benatia n'aurait sûrement pas dû intervenir auprès du 4e arbitre, mais depuis quand la parole pèse-t-elle plus lourd qu'un geste physique envers un officiel ? On ne peut s'empêcher de voir ici une justice à deux vitesses, où le nom sur le blason et le passé du dirigeant pèsent plus que les faits.
L'OM ne demande pas de traitement de faveur. Juste à être jugé à la même aune que les autres. Mais apparemment, à la FFF, l'équité est un concept à géométrie variable.
