OM : Jonathan Rowe, décryptage d'une disparition inquiétante
La coqueluche du début de saison de l'OM
Après une entrée déterminante pour sa grande première contre Reims, qui a permis à l'OM de se remettre à l'endroit et d'égaliser en fin de match, Jonathan Rowe va continuer sur sa lancée en marquant un but légendaire à Lyon, puis en marquant pour débloquer un crispant OM-Angers, avant d'enchaîner deux passes décisives qui ont lancé l'OM vers des succès à Montpellier et à Nantes. Déterminant, on ne l'imagine plus quitter le onze de départ tant il est intéressant sur son côté gauche. Problème, la défaite contre Auxerre va le fragiliser terriblement. Roberto De Zerbi reconstruit son onze de départ et choisit un trio offensif où il inclut Adrien Rabiot aux côtés de Neal Maupay et Mason Greenwood. La victoire à Lens va être un déclic collectif, et ce trio est inlassablement reconduit. Sur l'ensemble de la saison, il n'a été aligné dans le onze de départ qu'à trois reprises. Depuis la défaite contre Auxerre, il n'a plus jamais été titularisé.
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De Zerbi ne lui donne rien
Son entraîneur, Roberto De Zerbi, le cite souvent aux côtés de Koné, Wahi ou Brassier, parmi les joueurs qui doivent en faire plus pour le faire douter. Entre les lignes, on comprend assez vite que les prestations aux entraînements de l'Anglais ne satisfont pas pleinement son entraîneur. Un coach qui ne lui donnera même pas sa chance lorsqu'il en aura l'opportunité. Des décisions qui ont donné raison à l'Italien, mais qui ont probablement fait plonger Rowe mentalement. À Lens, il choisit Bilal Nadir comme premier entrant dans sa ligne offensive. Contre Monaco, il n'entre pas alors que l'OM doit s'imposer. Les exemples sont nombreux, mais les plus durs à encaisser sont peut-être ceux contre Le Havre et Strasbourg. Deux matchs à domicile où on peut penser qu'il méritait d'avoir au moins un peu sa chance. Højbjerg, forfait contre Le Havre, aurait pu être remplacé par Rabiot, qui laisserait alors sa place dans le trio offensif. Même chose avec Rongier contre Strasbourg. Les deux fois, c'est Bilal Nadir qui a été choisi.
Peut-on le récupérer ?
Car, outre la frustration légitime que l'on suppose, puisqu'il ne l'exprime pas, il y a le manque de confiance. On le ressent de plus en plus et on ne le reconnaît plus. Le débat a fait rage après le match contre Nice dans La 3e Mi-Temps du Phocéen. "Est-ce qu'on aurait pu le gérer différemment ? Je n'en sais rien. Je ne suis pas à tous les entraînements. Je dis juste que je sens un joueur qui a totalement perdu la confiance", expliquait Sébastien Volpe, qui poursuit : "Quand tu t'appelles Jonathan Rowe, que tu as fait gagner à toi tout seul l'OM contre Lyon, et ce seront des points certainement précieux à la fin de l'année, que tu es à un partout contre Monaco et qu'on ne te fait pas rentrer. Si on est tous honnêtes, quand on était tous au stade, on s'est tous dit : il attend quoi pour faire rentrer Jonathan Rowe ?"
Peut-on expliquer ses dernières entrées en jeu manquées par des difficultés mentales, des entraînements décevants ou par d'autres raisons ? Ce n'est même plus le sujet. Le problème est qu'il ne reste que 15 matchs et qu'on voit mal comment il va pouvoir se relancer. La panne de confiance est réelle, mais les occasions ne seront pas nombreuses pour inverser la tendance.
