Fabrizio Ravanelli : "J’ai dit à l’époque qu’après ça, je pourrais même mourir tant c’était fort"
Fabrizio Ravanelli, légende italienne passée par l’Olympique de Marseille entre 1997 et 2000, a récemment évoqué son lien indéfectible avec le club et ses supporters. Avant le choc entre l’OM et le PSG, les supporters marseillais lui ont rendu un hommage mémorable avec un tifo à son effigie. L’Italien, ému aux larmes, est revenu sur ce moment fort et sur les souvenirs marquants de son passage sous le maillot olympien.
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Un tifo qui transcende
"Non, c’était une surprise, honnêtement", confie Ravanelli au sujet du tifo géant réalisé en son honneur. "Même maintenant que je regarde ça, je suis plein de frissons. Ce qu’ont fait les supporters de Marseille pour moi, c’est quelque chose d’incroyable. Pas seulement pour moi, mais aussi pour ma famille, pour mon père qui n’est plus là." Ces mots, portés par une émotion sincère, témoignent de l’amour réciproque entre l’ancien joueur et les supporters phocéens. "Ce tifo restera toujours dans ma vie. J’ai dit à l’époque qu’après ça, je pourrais même mourir tant c’était fort."
Le premier but, un moment gravé à jamais
Parmi les souvenirs qu’il chérit le plus, Ravanelli cite son premier but sous les couleurs marseillaises : "C’était contre Metz, un match à domicile très important. Metz avait de grands joueurs comme Robert Pirès, qui est ensuite devenu une légende ici. Les virages m’ont accueilli avec une banderole et le drapeau de l'Italie où était écrit : Fabrizio, tu es le soleil de Marseille. Ce moment-là, je le garde toujours dans mon cœur."
Fabrizio Ravanelli se souvient également de cette célébration marquante, mais empreinte d’une certaine mélancolie : "Mon dernier but, je l’ai célébré comme un cri d’amour pour les supporters, sans savoir que j’allais partir. Je suis retourné en Italie car mon père était en train de mourir. Sinon, l’OM aurait peut-être été mon dernier club."
L’importance de représenter Marseille
Ravanelli insiste sur la singularité de Marseille et de ses supporters : "Ce que j’ai vécu à Marseille, ça n’arrive qu’ici. Porter ce maillot, c’est une bénédiction. Tous les jours, tu dois comprendre que tu représentes une ville entière. Les supporters font des sacrifices incroyables pour être là, et ça, il faut le respecter."
