OM 3-2 Lyon : UN NOUVEAU BANGER !!!!!

Pour cette rencontre, Roberto De Zerbi opère un changement dans son onze, mais cela suffit à tout bouleverser. Nadir prend en effet la place de Neal Maupay. On pourrait penser que c'est pour laisser Greenwood en pointe et être le pendant de Rabiot en soutien. C'est le cas en principe, mais dans les faits, l'OM joue différemment, avec Quentin Merlin et Luis Henrique, très hauts, très larges, à sucer chacun leur ligne de touche. Beaucoup de mouvements, des appels en profondeur, mais pour, au final, très peu d'occasions. Murillo, sur un tacle dans la surface, essaie de profiter d'un cafouillage, mais ça ne va pas plus loin. C'est nettement insuffisant, il faut changer quelque chose à la mi-temps.

Roberto De Zerbi l'a déjà fait. Mais là, non. Il insiste avec le même schéma et la même formule. Ça ne paie pas, avec notamment Nadir qui frappe sans conviction alors qu'ils étaient plusieurs à l'accompagner. À force, ce qui doit arriver arrive : Lyon a une opportunité de contre. Ça finit une nouvelle fois avec un joueur, Tolisso, qui plonge dans le dos de Cornelius et trompe Rulli d'une frappe croisée. Ce n'est pas encore l'heure de jeu, alors RDZ tente l'entrée de Gouiri, acclamé par tout le stade, à la place de Nadir. Et sur son premier ballon, l'international algérien justifie l'enthousiasme. Il déstabilise avec un appel en profondeur, puis, quand il a le ballon, tente une balle vers le second poteau. C'est contré, Perri est trop court, ça se transforme en passe décisive pour Greenwood qui a suivi. Le Vél s'enflamme et contamine ses joueurs. Très discret jusque-là, Greenwood sort la louche parfaite dans la surface pour Højbjerg. Le Danois remet de la tête pour Rabiot, qui, lancé, croise la sienne comme il faut pour faire 2-1. Ça y est, c'est un match de feu. Problème : quelques minutes seulement après, Rabiot touche le ballon de la main dans sa surface sur un tir à bout portant. L'arbitre est rappelé par la VAR, penalty, et ça fait 2-2 avec une frappe puissante de Lacazette sous la barre. Tout est à refaire, et il y a de quoi se dire que l'OM loupe le coche quand Cornelius frappe sur Perri à bout portant sur une balle qui traîne après un corner. Mais dans les dix dernières minutes, c'est Pol Lirola qui adresse un centre parfait sur une possession marseillaise à Luis Henrique, qui déboule au second pour casser la cage.

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