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OM : Pourquoi l'OM, ses grandes ambitions, son niveau physique, son amour pour le club : Bennacer nous dit tout

OM : Pourquoi l'OM, ses grandes ambitions, son niveau physique, son amour pour le club : Bennacer nous dit tout

Je voudrais savoir un petit peu quelles sont tes impressions, ton sentiment après ton arrivée et l'accueil des supporters hier à l'aéroport. On suppose que tu as été touché.

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Ismaël Bennacer : Hier, c'était une journée riche en émotions. Ça m'a beaucoup touché. Ça m'a fait plaisir. C'est tout à fait ce que je ressentais de ce club-là. C'était même trop. C'est la mentalité de ce club-là. Hier, ils me l'ont montré et c'est vraiment quelque chose que j'apprécie.

Pourquoi l'OM et pourquoi l'OM à ce moment de ta carrière ?
I.B : Déjà, j'étais supporter de l'OM, j'ai toujours été supporter de l'OM depuis que je suis petit. Quand on habite Marseille ou près de Marseille, il n'y a pas d'autre club que l'OM. Et c'était un projet vraiment intéressant pour moi. Comme on peut le voir, l'OM, que ce soit avec ce qu'ils font, avec la direction, ou même sur le terrain. Moi, quand le directeur, quand Mehdi m'a appelé, on avait déjà eu des contacts cet été. Ce n'est pas quelque chose qui s'est fait à la dernière seconde, c'est quelque chose à laquelle j'ai réfléchi, j'ai eu du temps pour réfléchir. Mais j'ai toujours voulu jouer pas loin à un moment de ma carrière, c'était dans un coin de ma tête. Voilà, aujourd'hui je l'ai fait et je suis très, très pressé de porter le maillot.

Tu arrives dans un secteur où l'OM est quand même pas mal équipé avec Pierre-Emile Højbjerg, Valentin Rongier, Adrien Rabiot. Comment est-ce que toi, tu te vois t'insérer dans ce milieu-là et qu'est-ce que t'a dit le coach ? On sait que tu as parlé avec lui cet été, tu as dû parler avec lui maintenant. Qu'est-ce qu'il t'a dit aussi par rapport à ça, par rapport à ta future utilisation ?

I.B : Comme vous avez dit, il y a de très bons joueurs au milieu de terrain dans l'équipe. Le coach m'a parlé plus ou moins du projet, de sa philosophie, de comment il voulait m'utiliser aussi. Maintenant, on n'est pas encore rentrés dans les détails. On va y entrer, parce qu'on attendait l'officialisation. C'est un coach que j'ai toujours apprécié. Je voulais jouer sous ses ordres dans ma carrière. C'est magnifique parce que ça se fait ici et tant mieux.

Vous étiez le meilleur joueur de la CAN 2019 en Égypte avec les Fennecs d'Algérie. Et là, vous revenez ici à Marseille, à quelques mois de la Coupe d'Afrique des Nations. Nous sommes en Méditerranée et le Maroc est presque en face. Est-ce que c'est ça qui vous a motivé pour signer à Marseille, pour préparer la Coupe d'Afrique des Nations ?

I.B : Non, non, ce n'est pas pour préparer la Coupe d'Afrique. Peu importe où je suis, la Coupe d'Afrique, c'est quelque chose qui concerne l'équipe nationale. Après, bien sûr que Marseille va m'aider à performer en équipe nationale. Chaque chose en son temps. Et en sélection, bien sûr que ça me fait plaisir parce qu'on connaît le lien entre Marseille, les Algériens et l'Afrique en général. C'est quelque chose à laquelle je me suis fait et qui fait plaisir.

Je voulais te demander, tu disais qu'il y avait des contacts avec l'OM cet été. Je voulais savoir pourquoi ça ne s'est pas fait à ce moment-là, et est-ce que même avant 2024, tu avais déjà eu une opportunité pour venir à l'OM ?

I.B : Il n'y avait pas eu de contact avant 2024. Cet été, tout simplement, je revenais d'une blessure importante. Je voulais me concentrer sur mon retour. Il y avait aussi un nouveau coach à Milan qui comptait sur moi. Pour le club, c'était un peu compliqué de partir cet été. Voilà pourquoi ça ne s'est pas fait, on n'a pas approfondi les discussions tout simplement.

Tu es un super joueur, on le sait, on connaît ton talent, Fabrizio l'a répété. Il y a quelques interrogations sur ta santé. Où en es-tu au niveau de tes blessures ? Est-ce que tu es désormais à 100 % ? Est-ce que tu te sens capable d'être dans le groupe dimanche ? Peux-tu nous faire un résumé de ta condition physique ?

I.B : Au niveau de ma santé, ça va très bien. J'ai eu une blessure assez importante en septembre. Ça fait environ un mois et demi que je suis revenu. Je suis à 100 %. Si je suis disponible pour un match, c'est que je suis à 100 %. Je suis prêt à tout donner, que ce soit 10 minutes, 20 minutes, 90 minutes. Je n'ai pas encore fait 90 minutes et je ne les ai peut-être pas encore dans les jambes, mais je me sens très bien physiquement. J'ai joué il y a trois jours, je m'entraîne aujourd'hui, et je serai dans le groupe dimanche. Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas venu ici pour autre chose que de gagner et d'essayer de performer.

Zlatan Ibrahimović a dit que tu avais fait comprendre au club que tu voulais vraiment partir. On sent qu'il y a une vraie volonté de ta part, que ce challenge te tenait à cœur. Est-ce que tu peux confirmer que ça s'est passé comme ça ? Et surtout, tu ne viens pas pour être deuxième, j'imagine. Tu fais partie de ces joueurs très ambitieux, avec l'envie d'aller jouer la vraie concurrence avec Paris. Est-ce que dans un coin de ta tête, quand on recrute des joueurs comme toi, comme Adrien Rabiot, comme Pierre-Emile Højbjerg, c'est qu'à moyen terme Marseille veut lutter pour le titre ?

I.B : Bien sûr, bien sûr. Moi, j'ai déjà gagné. Si je peux apporter cette expérience-là, et si je suis là, c'est pour des objectifs clairs, comme vous l'avez dit, à moyen et long terme. Ce n'est pas pour être deuxième, ce n'est pas pour être troisième. Je pense que quand on est un joueur de Marseille, quand on signe ici, la mentalité, c'est d'essayer de gagner tous les matchs. Après, voilà, on est en train de construire quelque chose de nouveau et de fort. Les objectifs sont clairs. Ça ne va pas être facile, mais ce sera encore plus savoureux quand ce sera atteint.

Zlatan Ibrahimović était clair ?
I.B : Si je suis là, ce n'est pas parce que quelqu'un m'a dit de venir, ce n'est pas parce que le club ne me voulait plus, bien au contraire. C'était vraiment ma volonté. J'ai fait part à la direction de mon souhait d'aller à l'OM.

Ismaël, bonjour. Non pas dans un autre club. Et voilà, je suis là aujourd'hui et je suis très content d'être là. J'ai une question sur le fait que tu sois du coin. C'est souvent compliqué pour les joueurs marseillais ou supporters de l'OM de s'imposer ici. On l'a vu récemment avec Iliman Ndiaye. Est-ce que toi, de ton côté, tu te prépares à ça ? Est-ce que tu sais que tu vas être sollicité au niveau de ton entourage ?

I.B : Non, moi, je suis très clair avec mon travail, avec mon entourage. Mon travail est très important, il y a des sacrifices à faire et j'en fais tous les jours. Ma famille, je les vois quand je dois les voir, on a les vacances pour ça aussi. Je suis quelqu'un de très rigoureux, très ambitieux et très sérieux dans mon travail. Le fait que je sois à côté de ma famille, au contraire, de temps en temps voir mes parents, ça ne me fait que du bien. Mais sinon, je suis vraiment focus sur mes objectifs.

Tu étais ici jeune, dans le coin. Est-ce que tu as déjà eu un essai à l'OM quand tu étais plus jeune ? Et si tu peux nous parler de ton lancement, de tes débuts de carrière.
On m'a expliqué que c'est un concours de circonstances : il y avait un match de Coupe de France, des joueurs absents partis en vacances, et toi finalement tu étais là. Ça ne tenait vraiment à rien. Si tu peux nous expliquer un peu ta jeunesse ici. Quand tu étais à Arles, comment ça s'est fait ?

I.B : C'était un petit peu, on va dire, anodin, mais ça fait partie du foot. Il y avait des joueurs blessés dans l'équipe première. Moi, je jouais en réserve, j'avais 16 ans à l'époque. Le temps passe vite. Il y a donc des joueurs blessés, l'adjoint du coach m'a appelé, j'ai fait un match amical avec eux. J'ai joué 15 minutes, et quand on vous donne 15 minutes, il faut savoir taper dans l'œil, même si ce n'est pas votre jour, même si vous n'êtes pas prêt. La veille, je devais partir, c'était moi qui devais partir en vacances. C'est ce que j'ai fait : j'ai tout donné. Ensuite, il m'a fait jouer en Coupe de France. Après, j'ai pu intégrer le groupe professionnel. Ici, je suis déjà venu. À l'époque de Bielsa, il me voulait ici, avec un beau projet aussi, avant que j'aille à Arsenal. En étant jeune à Arles, je n'avais pas forcément de formation, parce qu'il n'y avait pas de centre. Du coup, je suis allé à Arsenal pour terminer ma formation. Ensuite, j'ai eu envie d'évoluer en équipe première, et je suis parti à Empoli.

Petite question sur Amine Gouiri, parce que c'est un de tes coéquipiers en équipe nationale. À quel point c'est important pour un joueur, quand on arrive à Marseille, d'avoir quelqu'un qu'on connaît déjà bien ? Est-ce qu'il y a d'autres joueurs dans l'effectif que tu connaissais personnellement avant ?

I.B : Au niveau de l'intégration, quand on connaît déjà des joueurs dans l'effectif, c'est plus facile. Amine, je le connais grâce à l'équipe nationale, j'ai appris à le connaître. C'est un très bon garçon, très respectueux, très talentueux aussi. Ça m'a fait plaisir qu'il vienne ici, et que je vienne aussi par la suite. Je connais aussi pas mal de joueurs dans le groupe. C'est important. J'espère que mon intégration ici se passera du mieux possible.

Est-ce que, par ailleurs, tu as des souvenirs ou des expériences liées au stade Vélodrome ?

I.B : J'ai un souvenir : je crois que c'est quand j'avais 8 ou 9 ans, je suis allé voir Marseille-Nantes. Ça remonte maintenant. Je pense que l'OM, on sait depuis de longues années ce que c'est. Fabrizio peut nous le confirmer, mais ça a toujours été quelque chose d'exceptionnel. Moi-même, j'ai joué ici il y a deux ans en amical et j'étais de l'autre côté. Déjà, c'était quelque chose d'exceptionnel. Alors, je n'imagine même pas comment ce sera en étant du bon côté.

Hier, on a vu à l'aéroport, quand tu es arrivé, qu'il y avait beaucoup de drapeaux algériens. Est-ce que le fait de venir dans une ville où il y a une grosse communauté algérienne a pu compter dans ton choix ? Et est-ce que ça peut ajouter de la pression ?

I.B : Pas forcément. Mon choix a été porté sur le projet, sur le club en lui-même, sur le coach aussi, qui a été très important. Niveau pression, quand on joue en Algérie, on connaît la pression. Au Vélodrome aussi, c'est quelque chose. Et l'Algérie, c'est pas mal non plus.

Je reviens, tu parles régulièrement de l'importance du coach. Quels axes de progression attends-tu ? Je pense que tu viens aussi pour ça, pour être avec Roberto De Zerbi. Tu disais que tu voulais vraiment être entraîné par lui un jour. En plus, à Marseille, c'est encore plus fort. Qu'attends-tu de votre collaboration ?

I.B : Je sais que, de par sa philosophie, ce qu'il recherche correspond au type de joueur que je suis. Avoir la possession, garder le ballon, gagner aussi. Ce n'est pas forcément ce qu'on avait à Milan. À Milan, en Italie, c'est beaucoup de tacticiens, pas forcément portés sur la possession ou sur les rôles des milieux, qui sont pourtant fondamentaux. Mais avec ce coach-là, comme vous l'avez dit, c'était très important. Ce choix a été fait par rapport au coach, mais aussi à Mehdi, qui a été très important dans ma venue. Il faut savoir convaincre. Il a bien fait, même si j'avais une grande volonté de venir. Il a été important aussi.

Est-ce que tu as conscience d'être un produit d'appel pour le club ? Tu es un nom dans le football, un peu comme Rabiot. Ta présence à l'OM peut faire en sorte que d'autres grands joueurs se disent : "Il y a Rabiot, Bennacer dans cette équipe". Est-ce que tu en as conscience ?

I.B : Il y aura même de plus grands joueurs qui viendront, parce que Marseille, ce n'est pas une petite équipe, c'est une grande équipe. Qui dit grande équipe, dit grands joueurs. Mais voilà, il y a déjà une très belle équipe et on est focus avec les joueurs qu'on a. S'il y a d'autres joueurs qui arrivent par la suite, ce ne sera que bénéfique pour l'équipe.

Ismaël, tu en as parlé un tout petit peu et c'était justement ma question : le rôle de Mehdi Benatia. On dit que Marseille a vraiment franchi un cap en termes de transferts et d'ambition grâce à Mehdi Benatia, entre autres, et à son carnet d'adresses. Le fait qu'un ancien joueur comme lui, important, appelle le Milan ou d'autres dirigeants, ça a du poids. Est-ce que tu confirmes que ça a beaucoup pesé et que ça a fait la différence pour ta venue ?

I.B : Oui, bien sûr. Mehdi, c'est quelqu'un que j'apprécie et que je connaissais aussi personnellement. Je trouve que son travail, il le fait très, très bien. Il a été plus qu'important pour ma venue ici. Ils sont en train de faire du bon travail. Ils m'ont expliqué le projet, les changements en cours. Ils cherchent constamment à optimiser le club. Quand on a de grands objectifs, il faut des personnes comme ça dans le club.