Luis Henrique confirme qu’il a bien répondu à Lacazette sur son but !
Il va falloir que tu nous parles de ce but que tu mets, de la folie. Tu avais déjà inscrit un sacré but contre Lille. Là, j'imagine que l'émotion est encore plus forte avec tout le stade qui prend feu ?
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Luis Henrique : Oui, bien sûr. Avec un match comme ça, et quand tu marques le but de la victoire, c'est incroyable. L'ambiance était magnifique ce soir, donc je suis très content.
Parle-nous un petit peu de ce ballon à l'arrivée, à quoi tu penses ? Tu te dis que tu vas mettre tout ton cœur dans cette frappe ?
L.H : Oui, j'ai vu le ballon arriver de Pol, et le coach me demande tous les jours d'arriver au deuxième poteau. Je pense que la passe était plus belle que le but. C'était facile pour moi. Je suis content de marquer. Contre Lyon, un match comme ça, avec nos supporters…
Et ta célébration ? Quand tu fais la célébration, c'est une réponse à celle de Lacazette ?
L.H : Oui, bien sûr. Il doit respecter, non ? Ici, il est chez nous, à la maison.
Cette saison, tu prends une autre dimension. On l'a remarqué depuis le début. Parle-nous un petit peu de cette saison et de ton état d'esprit.
L.H : Je suis très content pour ça, de marquer et de franchir un cap. Je pense que je dois remercier le coach pour toute la confiance qu'il m'accorde, à moi et à toute l'équipe. Donc on va y aller fort jusqu'à la fin.
C'était important de réagir ce soir parce que vous avez été éliminés contre Lille, après il y a eu le nul contre Strasbourg, puis la défaite contre Nice. On attendait la victoire avec du jeu. En première mi-temps c'était moyen, mais en deuxième mi-temps vous avez mis la folie qu'il fallait pour gagner ce match.
L.H : Oui, c'est super important de revenir avec un match comme ça. Comme je dis, on va le faire jusqu'à la fin. Je sais qu'on peut perdre des matchs, ça arrive, c'est dommage. Mais on doit lever la tête et aller jusqu'au bout très fort, et chercher toujours la victoire.
À quel point l'entraîneur Roberto De Zerbi vous donne-t-il cette fougue, cette passion ? Parce que quand vous marquez, il est sur la pelouse. Il vous transmet cette folie un petit peu ?
L.H : Oui, bien sûr. Dans le vestiaire, chaque jour qu'on passe avec lui, c'est un coach qui met son corps dans le foot, donc ça, il le transmet au groupe.
C'était la plus grosse ambiance, peut-être avec Benfica. Comment tu classerais cette ambiance ce soir par rapport à Benfica, par exemple, ou à d'autres matchs ? Ton classement ?
L.H : Oui, je pense que oui. C'était un match incroyable. L'ambiance, c'était magnifique.
Et après, la communion, la fête avec les supporters. Bon, il y a eu ton but, mais aussi ce morceau de Jul avec "Wesh Alors" à la fin du match, le stade était complètement fou. Comment vous vivez ces moments-là avec votre stade, plus de 66 000 spectateurs encore ce soir ?
L.H : Je pense que quand on regarde et qu'on voit tous les supporters contents, on est encore plus heureux de la victoire, et encore plus contents pour eux. C'est comme ça qu'on doit se lever avec eux tous les jours, parce que c'est le douzième homme pour nous.