OM : De Zerbi, la métamorphose en marche ?
Arrivé cet été à l’Olympique de Marseille avec la réputation d’un esthète du football, Roberto De Zerbi avait une mission claire : installer une identité de jeu tout en restant compétitif. Alors que la saison arrive à mi-parcours, il est temps de dresser un premier bilan. Si tout n’est pas encore parfait, les signes sont globalement encourageants, et l’optimisme est de mise.
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Un entraîneur qui a su s’adapter
De Zerbi a su marquer l’équipe de son empreinte, bien que non sans difficulté, en s’adaptant aux spécificités de la Ligue 1et aux caractéristiques de ses joueurs. Comme il l’avait déclaré à L’Équipe en début de saison : " L'entraîneur doit s'adapter au Championnat, au type de joueurs à sa disposition, c'est la priorité. Si j'ai beaucoup changé de pays, ce n'est pas pour apprendre des langues. Je ne travaille pas dans le tourisme. Ce que j'aime, c'est comprendre les différents styles et m'adapter, tout en gardant mes principes. " Ce pragmatisme s’est illustré récemment avec le passage d’un système en 4-3-3 à un 3-4-2-1, qui met en valeur des profils comme Adrien Rabiot ou Luis Henrique. Le Brésilien semble revigoré dans un rôle de piston, apportant plus de dynamisme et de percussion. De même, la défense, souvent critiquée, trouve davantage de stabilité avec Leonardo Balerdi et Geoffrey Kondogbia, bien plus performants dans une ligne à trois.
Ce changement tactique n’est pas anodin. Il révèle un entraîneur en quête constante de solutions, refusant de rester figé dans ses idées de départ. Cette souplesse est un atout rare dans un environnement marseillais souvent prompt à s’enflammer. Certes, De Zerbi a connu quelques remous, notamment avec une sortie fracassante marquée par une spontanéité à double tranchant. Mais cette sincérité, peut-être un peu trop brute pour le contexte marseillais, reflète aussi un homme authentique et passionné.
Sur le plan sportif, les résultats sont prometteurs. De Zerbi a réussi là où l’OM peinait ces dernières années : rivaliser avec les équipes du haut de tableau. Hormis contre le PSG, il a su battre Lyon, Lens, Nice et Monaco, souvent avec un brin de réussite, mais toujours avec des intentions de jeu affirmées. En déplacement, l’OM impressionne : meilleure équipe de Ligue 1 à l’extérieur avec sept victoires, une seule défaite à Strasbourg, et 23 buts inscrits. Ce bilan contraste avec des performances plus poussives à domicile, bien qu’un mieux soit perceptible depuis la victoire contre Monaco et le nul face à Lille.
Le groupe vit (vraiment) bien
Au-delà des systèmes et des résultats, De Zerbi a su instaurer une cohésion de groupe. Sa gestion humaine est un point fort : même les joueurs moins utilisés semblent impliqués, une condition indispensable pour réussir dans le football moderne. Cette ambiance positive pourrait être l’un des piliers du succès de l’OM cette saison. En interne, certains habitués de la Commanderie déclarent même que cela faisait des années qu’une ambiance aussi bonne n’avait pas régné au sein de l’équipe.
Cependant, tout n’est pas parfait. Le jeu marseillais manque encore parfois de maîtrise, et la défense reste friable face à des équipes capables d’exercer une forte pression. L’attaque, bien que prolifique, pourrait gagner en efficacité dans les matchs à domicile. Mais ces ajustements semblent à la portée d’un entraîneur aussi rigoureux que De Zerbi, qui n’hésite pas à enchaîner les heures supplémentaires.
Pour la suite, les perspectives sont enthousiasmantes. Avec une base solide et une identité de jeu qui se dessine, l’OM peut envisager la deuxième partie de saison avec ambition. En l’espace de quelques mois, le technicien italien a pu prendre la pleine mesure de ce qu’est l’OM : une enflammade du « on joue le titre » après quelques matchs, une crise après deux défaites au Vélodrome, et désormais les promesses d’une belle deuxième partie de saison.
