OM : Pablo Longoria assume mais prépare sa défense
L'OM derrière Longoria
L'OM a vécu un weekend tumultueux, débutant par une défaite cinglante à Auxerre (0-3) et culminant dans les couloirs avec l'explosion verbale de Pablo Longoria contre l'arbitrage. Dénonçant une série d'erreurs arbitrales qu'il estime récurrentes depuis le début de la saison, Longoria a déclaré que tout était orchestré, qualifiant même certains événements de corruption. Malgré la réprobation générale, l'OM persiste dans sa critique des arbitres et réclame une réforme du système arbitral, pointant du doigt la sévérité des décisions et même la partialité perçue d'un opérateur VAR. Roberto De Zerbi, l'entraîneur, a également exprimé son mécontentement, remettant en question la sérénité de l'arbitre désigné pour le match contre Auxerre, Jérémy Stinat. Cette tension croissante a exacerbé les relations déjà tendues entre l'OM et les instances arbitrales, marquant un nouveau chapitre dans leur conflit ouvert. Malgré les critiques, l'OM maintient sa position et n'a pas l'intention de modérer ses propos, illustrant une détermination ferme à se faire entendre et à obtenir des changements dans le domaine de l’arbitrage. Cette posture, bien que controversée, reflète une volonté persistante du club de défendre ses intérêts et de revendiquer un traitement équitable sur le terrain.
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Longoria assume mais prépare sa défense
Suite à sa sortie explosive après la défaite à Auxerre (3-0), Pablo Longoria est revenu sur ses déclarations polémiques concernant l'arbitrage. Le président de l'OM a exprimé sans retenue son mécontentement, dénonçant une série de décisions défavorables qu'il qualifiait de « corruption » et soulignant que les erreurs étaient systématiques depuis le début de la saison. Il a notamment évoqué la suspension de Balerdi, le penalty non accordé à Merlin et l'expulsion de Cornelius comme des exemples d'injustices orchestrées. Longoria a affirmé que ces événements étaient « prévus » et « orientés » pour nuire à son équipe. Cependant, le président marseillais a nuancé le terme de « corruption », qu'il a utilisé en parlant en espagnol. Il a expliqué que ce mot était mal choisi et qu'il voulait en réalité parler de « favoritisme » ou de « traitement de faveur », faisant référence à des pratiques similaires observées dans d'autres pays, comme en Espagne avec le Real Madrid. Selon son entourage, il regrette l'usage de ce terme, soulignant qu'il ne faisait pas allusion à un système d'achat généralisé des arbitres. Longoria a également défendu ses propos sur le « championnat de merde », précisant qu’il ne remettait pas en cause la Ligue 1, mais qu’il s’était laissé emporter par le stress et la frustration accumulés lors de la saison. Ces déclarations sont intervenues dans un contexte tendu, marqué par des polémiques concernant l'arbitrage, la désignation de Jérémy Stinat pour le match, et la présence d'un opérateur VAR jugé partial par l’OM. Malgré la controverse, Longoria reste ferme sur son analyse, tout en admettant que ses paroles ont dépassé sa pensée, notamment en ce qui concerne la Super League, qu'il a toujours rejetée.