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De Zerbi : "Je vais faire des cauchemars jusqu'à Reims"

De Zerbi : "Je vais faire des cauchemars jusqu'à Reims"

Avez-vous des regrets compte tenu du scénario de la deuxième période ?

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Roberto De Zerbi : "En ce qui concerne la première période également, on a encaissé deux buts. Le premier, c'est une situation pourtant très simple à lire. Et aussi parce qu'en première mi-temps, on a eu des occasions de but. J'étais loin du but de Donnarumma, mais j'ai l'impression qu'il y a quand même eu des occasions, surtout celle de Dedić. Le but de Gouiri nous a relancés en deuxième mi-temps, et puis on a marqué contre notre camp, donc c'est dommage, on en est désolés. Mais tu peux perdre contre le PSG, c'est sûrement l'équipe la plus forte d'Europe en ce moment. Avant, il y avait les joueurs, mais il manquait l'équipe. Maintenant, ils ont les joueurs et l'entraîneur qui a fait que le groupe est devenu une équipe unie et forte. C'est très difficile de jouer contre eux. Ce qui fait que je rentre chez moi triste, ce sont ces trois buts bêtes qu'on a encaissés, ils étaient tous évitables. Le premier, je pense que je vais en faire des cauchemars jusqu'à Reims."

Vous attendiez votre équipe sur l'état d'esprit après la défaite de l'aller. Qu'avez-vous pensé de la prestation de vos joueurs dans ce domaine ? Et pourquoi Rabiot était-il capitaine ?

R.D.Z. : "Parce que quand quelqu'un est en difficulté, surtout dans mon équipe, dans ma famille, les autres doivent vraiment se serrer autour de cette personne, s'unir. J'ai parlé avec Balerdi et je lui ai dit que j'avais pensé à cette solution, et Balerdi m'a absolument dit qu'il était partant pour le faire. J'ai parlé avec les autres joueurs d'expérience de l'équipe, Rongier, Kondogbia, Rulli, Maupay, Bennacer, et tout le monde était d'accord. Et comme il a été sifflé par tout le stade, je pense que c'était juste, au final, qu'il rentre au Parc des Princes avec le maillot de l'OM et le brassard. Je pense que c'était quelque chose de très beau au final. Et c'est quelque chose qui te pousse aussi, c'est quelque chose qui aide l'esprit footballistique que j'aime. Par rapport au match aller, ça faisait juste quelques mois que j'étais arrivé, qu'on avait commencé notre parcours, donc évidemment que les 20 premières minutes n'avaient pas été jouées avec la personnalité que je voulais, à laquelle je m'attendais, mais je pense que le PSG, pour devenir ce Paris Saint-Germain, a eu besoin de temps. Il y a du temps qui est passé avec Luis Enrique. Et ils avaient des joueurs très forts. Donc, pour arriver ici, faire ce genre de match, il fallait du temps pour atteindre notre niveau et faire encore mieux. Je ne sais pas si on y arrivera. Mais c'est ça notre objectif."

Avez-vous plus de certitudes ce soir dans l'objectif de la deuxième place ?

R.D.Z. : "Il reste encore huit matchs. Le championnat français m'apprend que c'est difficile de prendre des points contre tout le monde, pas seulement pour l'OM, pour Lille, pour Nice, pour Monaco, pour Lyon… Et donc, il faudra vraiment qu'on fasse l'effort comme on l'a déjà fait avant. C'est vrai qu'on a perdu quelques points, on en a peut-être un peu gâché tout au long de la saison. Mais on le savait même avant, on savait qu'on n'arriverait pas à se qualifier à cinq ou six matchs de la fin de la saison. Il faudra qu'on joue à Reims, après Toulouse. On aura le match contre Monaco également. Il y aura encore beaucoup de matchs qui seront beaux à jouer. Mais on mérite cette deuxième place."

Avez-vous l'impression d'avoir réalisé l'une des meilleures prestations de votre saison, voire la meilleure dans ce Classico ?

R.D.Z. : "Non, ce n'est pas le meilleur match. On a fait d'autres matchs qui ont été meilleurs. Aujourd'hui, on avait trois joueurs importants qui étaient absents : Murillo, Højbjerg et Bennacer. Ceux qui ont joué ont bien joué. C'est vraiment dommage pour Luiz Felipe ce soir, ça m'attriste parce que c'est un joueur très fort, mais qui n'est pas encore à son meilleur niveau puisqu'il a encore trop peu de minutes dans les jambes. Dedić, c'est un joueur fort, il va s'améliorer, il va progresser, il a encore besoin de jouer pour s'adapter à une nouvelle équipe, à un type de football différent. Mais je pense qu'on a fait d'autres matchs meilleurs que celui-ci. Après, le niveau du PSG fait penser qu'au final, ce soir, on a fait un très gros match. Et de fait, c'est vous qui appelez ce match le Classico. Pour moi, ce n'est pas un Classico. Et vous savez pourquoi ? Parce que pour moi, on ne peut pas faire une comparaison entre l'effectif et la force économique du PSG et ceux de l'OM. Moi, je fais la guerre, je lutte contre tout le monde, même si je sais que je vais perdre la guerre, je vais tête baissée, je fonce partout. Mais le Classico, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas vraiment un Classico. Le Classico, c'est quand tu peux vraiment donner un coup et en prendre un. C'est vraiment une lutte. C'est frustrant ici, parce que moi, je suis un peu fou quand même. Je sais, je n'ai pas de problème à sentir cette pression, mais je suis honnête : ce n'est pas la vérité, ce n'est pas la réalité de cette confrontation, de cette comparaison. C'est peut-être pour ça que vous pensez que c'était notre meilleur match. Est-ce que quelqu'un doit dire que j'ai tort ? Dites-le-moi, si vous pensez que je me trompe. C'est mon point de vue, mais je vous demande, est-ce que vous êtes d'accord avec moi ? Est-ce que vous partagez mon point de vue ?"

Pas totalement, le Classico reste le Classico, un moment important dans la saison, c'est géographique plus qu'économique…

R.D.Z. : "Oui, je comprends, mais la compétition, c'est quand même quelque chose qui se fait sur le terrain et après avec l'histoire. Évidemment, j'ai toujours dit que l'OM, c'était le club le plus important de France et je continue de le dire, parce que moi, quand j'étais petit, il y avait l'OM en haut, pas Paris."

Que pensez-vous de l'ambiance ce soir et de l'accueil réservé à Rabiot ?

R.D.Z. : "Ce qu'il y a eu pour Rabiot, évidemment, c'est un accueil auquel on pouvait s'attendre, quelque chose qui arrive souvent quand un joueur va dans l'équipe rivale. Le stade m'a plu et, pour revenir sur la question du Classico, de mon point de vue, le Vélodrome, c'est un autre niveau encore. Mais encore une fois, c'est mon point de vue."

Vous restez sur trois défaites en quatre matches, il y a des blessés, la trêve arrive-t-elle au bon moment ?

R.D.Z. : "Oui, ça arrive au bon moment pour les blessés, sans aucun doute. En ce qui concerne les performances, je ne suis pas sûr, parce que contre Lens, pour moi, on a fait un très bon match. Et si Luis Henrique ou Maupay avaient marqué, on aurait gagné un ou deux à zéro, et on aurait tous dit qu'au final, c'était un des meilleurs matchs de notre saison. Mais c'est toujours comme ça dans les phases retour, dans tous les championnats. Les équipes qui sont plus bas dans le classement font plus de points que celles qui sont en haut. C'est quelque chose qui arrive souvent. La semaine dernière, l'Atlético de Madrid a perdu contre Getafe. Aujourd'hui, Naples a perdu deux points contre Venise. Dans tous les championnats, on voit la même chose. En ce moment, évidemment, les points ont un poids plus important, mais il faut qu'on retrouve nos joueurs. Des joueurs qui sont importants pour nous, comme Højbjerg, Ismaël Bennacer. Cette blessure arrive au mauvais moment et Murillo, pour le type de jeu qu'on fait, c'est vraiment un joueur clé."