OM : De Zerbi, un onze immuable à l’OM

De Zerbi, un onze immuable à l’OM

Depuis novembre, Roberto De Zerbi a fixé son équipe type, ne réalisant que très peu de changements d’un match à l’autre. Avec seulement 17 titulaires différents en quatre mois, l’entraîneur marseillais est celui qui fait le moins tourner son effectif en Ligue 1, privilégiant la continuité après avoir trouvé un système qui fonctionne. C’est après la défaite contre Auxerre (1-3) début novembre que le technicien italien a opéré un virage décisif, adoptant un 3-4-3 qui a porté ses fruits lors de la victoire à Lens (3-1) le 23 novembre. Depuis cette rencontre, De Zerbi n’effectue en moyenne qu’un peu plus d’un changement par match, souvent imposé par des blessures ou des suspensions. Cette approche vise à maximiser le rendement de ses cadres, comme Adrien Rabiot et Mason Greenwood, dont le repositionnement a renforcé l’équilibre de l’équipe. Dans le vestiaire, cette gestion ne suscite pas de tensions. Malgré le faible turnover, les joueurs en marge du onze titulaire, comme Jonathan Rowe ou Neal Maupay, acceptent leur rôle et continuent de s’investir. Maupay, par exemple, avait su gagner sa place avant d’être supplanté par Amine Gouiri, arrivé en janvier. De Zerbi sait aussi utiliser ses remplacements pour maintenir l’implication de tous, et bien que le onze de départ soit très stable, 26 joueurs ont tout de même été utilisés depuis la mise en place de ce schéma. Sur les quatre derniers matchs, seuls douze joueurs ont été titulaires, un chiffre bien inférieur à la moyenne des autres clubs de Ligue 1. Cette approche rigoureuse confirme la volonté du coach marseillais de s’appuyer sur une ossature forte pour maintenir l’OM à la lutte pour les premières places du championnat.

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Leonardo Balerdi : "Je me sens marseillais"

En visite dans les locaux de La Provence, Leonardo Balerdi a multiplié les échanges avec les supporters et les journalistes avant de participer à l’émission Les rendez-vous Grand Central. L’occasion pour le capitaine de l’OM d’aborder plusieurs sujets majeurs : son rôle au sein de l’équipe, les ambitions du club et son attachement grandissant à Marseille. Interrogé sur la récente victoire contre Nantes après l’épisode difficile d’Auxerre, Balerdi a reconnu la pression pesant sur l’équipe. Suspendu lors de la défaite en Bourgogne, il a vécu ce moment avec frustration, affirmant qu’il aurait préféré souffrir aux côtés de ses coéquipiers. Il souligne l'importance de toujours chercher la victoire, surtout au Vélodrome. Le défenseur argentin est revenu sur l'évolution de son rôle sous Roberto De Zerbi. Désormais, il participe davantage à la relance et touche près de 150 ballons par match, contre seulement 70 auparavant. Cette nouvelle approche exige plus de concentration et de responsabilité, mais il se dit prêt à relever le défi pour permettre à l’OM de contrôler les rencontres. En tant que capitaine, Balerdi admet avoir progressé dans sa relation avec les arbitres. Conscient de l’influence que peuvent avoir certaines décisions sur un match, il tente désormais d’adopter un discours plus posé. Il rejette toutefois l'idée que son carton jaune reçu à Angers, qui l’a privé du déplacement à Auxerre, ait été prémédité. Concernant la lutte avec le PSG, il affirme que l’objectif reste de viser le titre, même si l’écart actuel semble important. Il insiste sur la nécessité de progresser chaque saison pour pouvoir rivaliser sur le long terme. À dix jours du Clasico retour, il affiche une ambition claire : aller chercher la victoire à Paris et mesurer le niveau de l’équipe face à l’ogre de Ligue 1. Enfin, Balerdi a réaffirmé son attachement à Marseille, affirmant se sentir marseillais. Il évoque avec émotion son lien avec le stade Vélodrome et confie apprécier les calanques, où il se rend dès qu’il en a l’occasion. Un discours qui renforce son statut de leader au sein du club phocéen. Avec un calendrier exigeant, l’OM devra trouver rapidement la meilleure formule défensive pour sécuriser ses prochains matchs cruciaux.