PSG-OM : "Honnêtement, je ne vois pas comment le match pourrait ne pas être arrêté"

Leader incontesté de la Ligue 1 avec seize points d’avance sur l’Olympique de Marseille, le Paris Saint-Germain se présente en position de force avant le Classique de dimanche. Sur le terrain, la dynamique est excellente après une qualification héroïque en Ligue des champions à Anfield. Mais en coulisses, l’ambiance est bien plus préoccupante. Le PSG craint que la rencontre soit perturbée par des incidents en tribune, au point d’envisager un scénario où le match pourrait être interrompu. L’absence de supporters marseillais ne suffit pas à apaiser les tensions. Les dirigeants parisiens redoutent des débordements liés à certains chants et banderoles qui pourraient contrevenir au règlement de la Ligue, notamment en raison de leur caractère potentiellement discriminant. Le retour d’Adrien Rabiot, ancien joueur du club, est aussi un sujet sensible, son départ ayant laissé des traces auprès des ultras. Son accueil pourrait donner lieu à des manifestations hostiles, rendant l’atmosphère encore plus électrique.

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Face à ces tensions, le PSG a lancé une campagne de sensibilisation intitulée Supporters supportons, accompagnée d’un communiqué appelant au calme : "Parce que le Paris Saint-Germain vise l’excellence collective, sur et en dehors du terrain, nous invitons tous nos supporters à faire vibrer le Parc avec ferveur, dans l’unique but de soutenir notre équipe. Les chants insultants et discriminants n’ont pas leur place dans notre enceinte." Une initiative qui pourrait cependant se heurter à la réalité du virage Auteuil. Un membre du Collectif Ultras Paris (CUP) a d’ores et déjà prévenu : "Honnêtement, je ne vois pas comment le match ne sera pas arrêté si la Ligue met un point d’honneur à écouter tout ce qu’il va se dire en tribune." L’ambiance du Classique promet d’être plus électrique que jamais.