PSG 3-1 OM : depuis quand l'OM n'avait pas joué son jeu à Paris ?
Face à un PSG largement en tête du championnat et armé d’individualités redoutables, l’OM a cédé au Parc des Princes contre le PSG 3-1. Pourtant, cette défaite n’a rien d’un naufrage. Là où beaucoup prédisaient une lourde déconvenue, Marseille a tenu son rang et, surtout, affiché une identité de jeu affirmée, chose devenue rare dans cette enceinte depuis l’arrivée du Qatar aux commandes du club parisien.
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Si l’OM ne ramène rien de son déplacement à Paris, si cela reste une défaite, il l’a fait en proposant du jeu, en restant fidèle à ce que Roberto De Zerbi cherche à mettre en place depuis son arrivée. Contrairement à certaines affiches du passé où les Marseillais entraient sur le terrain avec l’unique ambition de rivaliser physiquement, cette fois, il n’a jamais été question de "marcher" sur l’adversaire. Personne ne s’attendait à ce que l’OM prenne le dessus en jouant les duels face à des profils comme Dembélé, Kvaratskhelia, Hakimi ou encore Vitinha. L’idée était plutôt d’assumer une philosophie claire : relances propres, projection vers l’avant et volonté d’utiliser le ballon intelligemment. Ce n’était peut-être pas suffisant pour bousculer un PSG clinique, mais cela a eu le mérite d’exister. L’OM n’a pas renié ses principes.
Quand Paris double la mise juste avant la pause par Nuno Mendes, l’OM semble se diriger vers une soirée cauchemardesque. Pourtant, au retour des vestiaires, la réaction marseillaise est immédiate. Une énorme erreur de Nuno Mendes sur une passe en retrait offre un ballon à Adrien Rabiot, qui temporise et sert parfaitement Gouiri pour la réduction du score.
Si l’OM a pu espérer un retour, c’est aussi parce que le PSG n’a pas eu la même emprise sur la rencontre que face à Lille ou Liverpool ces dernières semaines. Il y a eu des espaces, des moments où Marseille a pu développer ses séquences de jeu. Mais, à l’image de cette saison, un détail a encore fait basculer la rencontre : une erreur individuelle, cette fois signée Pol Lirola, qui marque contre son camp sur un centre d’Hakimi. Un scénario frustrant, mais qui ne doit pas occulter les points positifs.
La vraie satisfaction de la soirée, c’est bien l’empreinte laissée par De Zerbi sur cette rencontre. L’OM a cherché à jouer, à construire ses attaques, à assumer son football, même face à une équipe plus forte. C’est une approche que Marseille n’a que trop rarement adoptée au Parc ces dernières années, souvent trop bridée par la peur de prendre une valise ou tout simplement trop spectatrice avant d’avoir encaissé des vagues offensives.
Cette fois, il y avait un plan. Et surtout, une équipe qui l’a appliqué. Derrière, Cornélius a osé prendre des risques à la relance. Au milieu, Kondogbia a joué un rôle clé dans la transition et, devant, Nadir a confirmé qu’il était aujourd’hui une option plus crédible que Greenwood dans le collectif.
Car l’autre leçon de ce match, c’est bien le cas Mason Greenwood. Son entrée en jeu a été anecdotique et, surtout, elle a illustré pourquoi De Zerbi a choisi de ne pas en faire un titulaire indiscutable ces dernières semaines. L’Anglais semble hors du coup, nonchalant, loin de l’état d’esprit nécessaire pour s’inscrire dans un collectif en pleine progression. À lui de se remettre au travail s’il veut retrouver une place centrale dans cette équipe.
Malgré cette défaite, l’OM reste tout de même solidement installé à la deuxième place du championnat avant la trêve. Tout le monde aurait signé pour cela en début de saison. Comme le fait de se dire que, sur les quatre matchs de la saison contre Lyon et Paris en championnat, il y aurait deux victoires…
