OM 5-1 Saint-Etienne : De Zerbi procure-t-il plus de plaisir que Bielsa ?
Dans une soirée où le Vélodrome battait son record d'affluence (66 189 spectateurs), l'OM de Roberto De Zerbi a offert une prestation de gala en s'imposant 5-1 contre Saint-Étienne. Plus qu'une victoire, ce match a été une déclaration d'intention : celle d'une équipe qui joue pour gagner, certes, mais surtout pour procurer du plaisir. Une philosophie de jeu qui rappelle inévitablement celle d'un certain Marcelo Bielsa, dont l'ombre plane encore sur les souvenirs des supporters marseillais en qualité de référence dès qu'il s'agit de parler de jeu. Mais à ce rythme, est-ce que l'Italien ne va pas rapidement passer devant l'Argentin au classement des émotions ?
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Dès les premières minutes, les Olympiens ont imposé leur rythme. Une pression constante, une possession maîtrisée et une circulation de balle rapide ont étouffé des Stéphanois dépassés. Leonardo Balerdi pensait ouvrir le score d'une tête sur corner, mais l'arbitre a annulé le but pour une faute peu évidente de Pierre-Emile Höjbjerg sur Gautier Larsonneur. Une décision controversée qui aurait pu perturber les Marseillais. Il n'en fut rien.
Les vagues bleues et blanches ont continué à déferler, et c'est finalement Amine Gouiri qui a débloqué la situation. Sur une action d'école, il a éliminé deux défenseurs d'une feinte de corps avant d'armer une frappe sèche et précise. Une ouverture du score logique, tant la domination marseillaise était totale.
Au retour des vestiaires, les hommes de De Zerbi ont poursuivi leur entreprise de démolition. Mason Greenwood, discret jusque-là, a transformé un penalty obtenu après une main de Mickael Nadé. Une décision validée par la VAR et qui a scellé le sort de la rencontre. Dès lors, l'OM s'est libéré et a récité son football.
Amir Murillo a inscrit le troisième but en reprenant un ballon relâché par Larsonneur après une frappe de Quentin Merlin. Puis, en à peine deux minutes, Amine Gouiri a de nouveau fait parler son talent. Lancé en profondeur, l'international algérien a exécuté un lob parfait pour tromper le portier stéphanois. Une action qui a déclenché une explosion de joie dans les tribunes et rappelé les gestes techniques inspirés de Dimitri Payet à la grande époque. Critiqué à Rennes, l'attaquant semble s'être métamorphosé sous les ordres de De Zerbi. Sa performance de samedi soir a été un condensé de tout ce que les supporters marseillais aiment : de la détermination, de la technique et de l'efficacité. Il est à l'origine du cinquième but, en trouvant Dedic au second poteau qui remisera intelligemment à destination de Rabiot pour un nouveau but de démonstration collective. Cet OM aurait pu baisser le pied, il n'en a rien été. Il leur en fallait toujours plus.
Roberto De Zerbi, en quelques mois seulement, a su imposer sa vision. Une philosophie basée sur le mouvement, la prise de risque et le dépassement de fonction. Samedi soir, on a retrouvé cette volonté de ne jamais s'arrêter. Même à 4-0, les Marseillais continuaient d'attaquer, d'étirer les lignes et de chercher à marquer. Cette recherche constante du beau geste, de l'action collective léchée, n'est pas sans rappeler l'OM de Bielsa en 2014-2015.
À cette époque, le Vélodrome s'enflammait pour les projections incessantes de Payet, Ayew, Gignac et Thauvin. Aujourd'hui, ce sont Gouiri, Greenwood, Luis Henrique et Rabiot qui prennent le relais. Avec cette attaque en feu et une défense solide malgré le but concédé, les Marseillais semblent armés pour poursuivre leur marche en avant. Avec cette confiance et ce style de jeu, nul doute que le Vélodrome attend déjà la prochaine dose de plaisir footballistique. Car oui, cet OM-là fait vibrer. Et c'est bien là l'essentiel.
