PSG 3-1 OM : De Zerbi et Riolo taclent le Classique !

Malgré la défaite, la prestation de l'OM n'a pas été mauvaise contre le PSG. Pourtant, dans ces matchs où Paris évolue toujours à 100%, l'écart consécutif à un budget trois fois supérieur se ressent, notamment lorsque le PSG réalise une grande saison. C'est le cas cette année puisque le club de la capitale vient d'éliminer le leader incontestable du championnat anglais en Ligue des Champions.

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"Il faut arrêter de nous vendre le Classique"

Sur RMC, Daniel Riolo estime que, malgré la défaite de l’OM contre le PSG (3-1), des éléments encourageants sont à retenir dans l’attitude et le jeu marseillais. Il défend l’idée de la "défaite encourageante", surtout dans un contexte où les concurrents directs comme Nice et Lille n’ont pas gagné. L’OM doit désormais rebondir rapidement pour ne pas perdre son avantage au classement. Cependant, il déplore cet écart abyssal entre le PSG et l’OM, qui décrédibilise la notion de Classico. Selon lui, ce match n’a plus l’intensité ni la rivalité qui faisaient autrefois son attrait dans le championnat français. La domination parisienne est telle que cette affiche a perdu son intérêt sportif, malgré son importance historique.

Un avis que partageait Roberto De Zerbi à l'issue de la rencontre en conférence de presse : "C'est vous qui appelez ce match le Classico. Pour moi, ce n'est pas un Classico. Et vous savez pourquoi ? Parce que pour moi, on ne peut pas faire une comparaison entre l'effectif et la force économique du PSG et ceux de l'OM. Moi, je fais la guerre, je lutte contre tout le monde, même si je sais que je vais perdre la guerre, je vais tête baissée, je fonce partout. Mais le Classico, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas vraiment un Classico. Le Classico, c'est quand tu peux vraiment donner un coup et en prendre un. C'est vraiment une lutte. C'est frustrant ici, parce que moi, je suis un peu fou quand même. Je sais, je n'ai pas de problème à sentir cette pression, mais je suis honnête : ce n'est pas la vérité, ce n'est pas la réalité de cette confrontation, de cette comparaison. C'est peut-être pour ça que vous pensez que c'était notre meilleur match. Est-ce que quelqu'un doit dire que j'ai tort ? Dites-le-moi, si vous pensez que je me trompe."

L'entraîneur italien a toutefois souvent expliqué cette saison que son objectif à long terme était de remettre l'OM tout en haut, et donc forcément de se rapprocher bien plus du Paris Saint-Germain. Réussira-t-il cette mission ?