Sow : "on vient à Marseille pour gagner !"

Tu vois ce match à Marseille compliqué forcément. Comment tu vois leur qualité offensive ?

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Saidou Sow : On sait que Marseille, c'est une bonne équipe, une équipe qui marque beaucoup de buts. Mais comme on dit, on y va là-bas pour gagner et pour les mettre en difficulté. On part avec la motivation de faire les choses bien, de mon côté, bien défendre, les empêcher de marquer et faire ce qu'on a à faire.

Comment est-ce que vous appréhendez ce match, par rapport aux déclarations de Longoria à Auxerre notamment ?

S.S : On en a entendu parler, mais comme on dit, ce sont des choses qui ne nous concernent pas. Nous, nous sommes des joueurs, on va là-bas pour gagner. On sait qu'ils sont deuxièmes, que c'est une belle équipe, et après, le reste, vraiment, ça ne nous intéresse pas.

Est-ce qu'il y a quand même une vigilance un peu plus grande quand on sait que l'arbitrage va être scruté de très près, qu'il va falloir être peut-être plus propre que d'habitude sur certaines actions ?

S.S : Je pense qu'il faut jouer comme on en a l'habitude. Il ne faut pas se prendre la tête plus que ça. Il ne faut pas trop y faire attention, parce que sinon, tu te retiens et tu ne joues pas ton jeu. Il faut qu'on joue notre jeu, et s'il y a faute, il y a faute, s'il n'y a pas faute, il n'y a pas faute.

Le Vélodrome, c'est quand même particulier dans une saison ?

S.S : Ah, c'est un stade à part. C'est un beau stade, avec un public assez chaud. C'est le Vélodrome.

Ça change un peu la façon de jouer, d'appréhender le match, avec l'ambiance sonore, le monde, le terrain qui paraît plus grand aussi ? Ça change quelque chose dans la saison ?

S.S : Ça dépend pour qui. Pour certains joueurs, oui, pour d'autres, non. Moi, je pense qu'il faut le prendre comme un match comme un autre. Vraiment, un match comme un autre. Et se dire que c'est ce genre de match dont tu as toujours rêvé : un grand stade, un bon public. Ça veut dire que tu vas là-bas pour prendre du plaisir et jouer au foot.

Est-ce que ce genre de rencontre, dans des grands stades contre de belles équipes, te donne une petite pression avant le match ou es-tu plutôt du genre serein, à aimer justement cette dose de pression ?

S.S : Moi, j'aime bien ça parce que, comme je dis, c'est mon rêve depuis petit. Le rêve, c'est de jouer devant 60 000, 70 000 personnes. Quand tu joues au Vélodrome, franchement, t'es content. T'as toujours un peu de pression parce que c'est un match de foot, qu'il faut gagner, qu'il y a la pression du résultat. Mais après, t'es heureux, je crois. T'es heureux.