OM : le paradoxe Greenwood

Le paradoxe Greenwood

Mason Greenwood brille à l’OM par sa technique et ses statistiques impressionnantes, mais son irrégularité laisse parfois un goût d’inachevé. Auteur de débuts tonitruants avec cinq buts en trois matchs, il a ensuite traversé un passage à vide avant de redevenir décisif, tout en donnant l’impression qu’il pourrait encore faire mieux. Son match contre Nantes illustre ce paradoxe : influent sur le score avec un but et une passe, il a aussi agacé par son individualisme. Roberto De Zerbi, son entraîneur, attend plus de lui, notamment un investissement défensif accru. Pour compenser ses lacunes sans le brider offensivement, le coach a adapté son système en 3-4-3. Greenwood, autrefois promis à une grande carrière à Manchester United avant ses déboires judiciaires, s’est réinventé à Marseille. Avec 15 buts, il reste un atout majeur en Ligue 1 et affiche un excellent ratio de tirs cadrés. Malgré des nuits écourtées par la naissance de son enfant, son entente avec Amine Gouiri laisse espérer encore plus. Si ses performances ne progressent pas, ses détracteurs ne manqueront pas de le rappeler.

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Sur les terres du renouveau

En novembre dernier, la défaite contre Auxerre (1-3) a poussé Roberto De Zerbi à revoir ses plans. Frustré après cette humiliation et celle subie face au PSG, l’entraîneur de l’OM a eu une révélation en rentrant chez lui : un changement de système s’imposait. Il opte alors pour un 3-4-2-1, réajuste son milieu en intégrant Valentin Rongier (remplacé depuis par Ismaël Bennacer) et positionne Adrien Rabiot en meneur de jeu, tout en rapprochant Mason Greenwood du but adverse avec moins de responsabilités défensives. Ce réajustement porte rapidement ses fruits avec une victoire à Lens (1-3) et une série de bons résultats qui placent l’OM parmi les meilleures équipes de Ligue 1, juste derrière le PSG. Pourtant, De Zerbi n’a pas bénéficié de conditions idéales pour cette transition, de nombreux internationaux étant absents lors de la trêve. Malgré cela, Marseille a trouvé une identité et une âme collective. À l’approche du match contre Paris, l’Italien insiste sur l’importance de la régularité mentale pour éviter les relâchements et confirmer les ambitions du club.