Cana : "Quand c'est le Clasico, je supporte l'OM"

Ancien joueur et capitaine de l’OM (2005-2009), Lorik Cana suit toujours de près l’actualité du club phocéen. Loin d’être surpris par l’impact de Roberto De Zerbi, il souligne la clarté de ses idées et son approche dogmatique du jeu. Mais pour réussir, un entraîneur comme lui a besoin de joueurs adaptés à son système. L’OM a fait un pari en lui offrant ce projet, et les premiers mois sont encourageants malgré des ajustements encore nécessaires. Cana insiste sur l’importance de la première saison, qui doit poser les bases du projet. L’absence de coupe d’Europe accentue la pression sur l’OM, qui doit impérativement terminer dans le top 3 pour retrouver la Ligue des champions. Un objectif crucial pour pérenniser la philosophie de De Zerbi sur plusieurs saisons.

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Pas d’illusions sur le titre, mais des exigences élevées

Contrairement à certaines attentes, Lorik Cana ne voyait pas l’OM rivaliser pour le titre cette saison. Depuis l’arrivée des investisseurs qataris, seules quelques exceptions comme Monaco ou Lille ont bousculé la hiérarchie, mais avec des équipes bâties sur plusieurs saisons. Malgré le départ de Mbappé, le PSG reste supérieur, avec un collectif mieux équilibré et des joueurs en pleine confiance comme Ousmane Dembélé. Si l’OM n’avait aucune chance pour le titre, ne pas finir deuxième serait une contre-performance. Cana souligne que l’OM doit au moins assurer cette place pour valider sa progression et se rapprocher du statut de dauphin incontestable.

Un Clasico pour franchir un cap

Le match aller au Parc des Princes a été mal négocié par l’OM. Les premières minutes d’un Clasico sont décisives, et Marseille avait commis trop d’erreurs, rapidement sanctionnées. L’expulsion d’Amine Harit avait aggravé la situation, mais l'ex international albanais estime que l’OM a désormais plus d’expérience collective pour aborder le retour avec sérénité. Face à un PSG plus structuré, capable de bien défendre et de contrer rapidement, l’OM devra faire preuve de maîtrise. Apprendre à souffrir, savoir gérer les temps faibles et jouer plus intelligemment les temps forts seront des clés pour rivaliser avec Paris.

Exploiter les failles parisiennes

Même si Paris affiche un collectif plus équilibré qu’auparavant, l'ancien marseillais identifie des points faibles exploitables par l’OM. Les latéraux Hakimi et Nuno Mendes, très offensifs, laissent parfois des espaces dans leur dos. L’OM devra attaquer ces zones pour déséquilibrer la défense adverse. Les Phocéens peuvent rivaliser avec les meilleures équipes de Ligue 1, mais il faut que ce Clasico serve à construire un collectif plus solide, capable d’affronter les grands rendez-vous européens la saison prochaine. Et pour Cana, son cœur ne balance pas : dans un Clasico, il soutient toujours l’OM.