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OM : le club réagit après les propos tenus en marge Auxerre-OM

OM : le club réagit après les propos tenus en marge Auxerre-OM

Suite à la défaite contre Auxerre, la frustration de l’Olympique de Marseille a éclaté au grand jour, en grande partie portée par les mots de Pablo Longoria. Le président de l’OM, connu pour sa maîtrise d’un discours généralement mesuré, a cette fois dérogé à sa ligne de conduite habituelle. Ses propos, particulièrement virulents, ont jeté un pavé dans la mare en dénonçant un système arbitral qu’il juge opaque et inéquitable. Toutefois, en interne, le club reconnaît que certaines formules utilisées par son président n’étaient pas les mieux choisies, selon un article de RMC Sport qui a recueilli ce premier mea culpa "non officiel".

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La polémique est née de termes qui, bien que souvent employés dans d’autres contextes ou dans d’autres cultures footballistiques, ont en France une résonance beaucoup plus lourde. Le mot « corruption », en particulier, a soulevé de vives réactions. Pourtant, les proches de Longoria insistent : ce mot n’était pas employé pour pointer du doigt des arbitres soudoyés, mais pour critiquer un système arbitral qui manque selon lui de clarté. Cette nuance, que l’OM compte clarifier à l’avenir, n’a cependant pas empêché les critiques de pleuvoir. De nombreux observateurs et acteurs du football français y ont vu une attaque directe contre l’intégrité des officiels, comme Kombouaré ou Kita qui ont surjoué leur indignation après Nantes-Lens.

En réalité, l’OM nourrit depuis plusieurs mois une profonde frustration. Une série de décisions arbitrales défavorables, des expulsions jugées injustifiées et des penalties non accordés ont miné le moral des dirigeants et de l’équipe. Les précédentes rencontres avaient déjà laissé un goût amer. La désignation de l’arbitre pour ce match contre Auxerre, que certains à Marseille considéraient comme un mauvais présage, a fait grimper la tension. Et lorsque certaines décisions contestables se sont additionnées lors de cette défaite 3-0, le vase a débordé.

Le président marseillais n’a pas seulement dénoncé l’arbitrage. Il s’en est aussi pris au contexte plus large dans lequel évolue la Ligue 1. Ses mots sur la qualité du championnat et ses allusions à la Super League ont eu un effet de choc. Ceux qui suivent la trajectoire de Longoria savent pourtant qu’il s’est toujours exprimé en faveur de la défense de la Ligue 1 et de sa compétitivité, y compris dans le contexte actuel des négociations sur les droits TV. En coulisses, le dirigeant regrette cette sortie et reconnaît qu’elle ne reflète pas son engagement réel pour le football français. Mais sur le moment, submergé par la colère, il a laissé parler son mécontentement sans filtre, ce qui a conduit à des incompréhensions et à des réactions de rejet. L’analyse de Samir Nasri sur le plateau du Canal Football Club à ce sujet était donc la bonne.

À cet égard, certains responsables marseillais jugent que ces mots n’auraient jamais dû être prononcés, du moins pas dans ces termes. Ils admettent que le message initial a été brouillé par une forme d’exagération, et que cette réaction, bien qu’humaine, a éloigné le débat du fond du problème. La direction estime que Longoria aurait dû conserver son sang-froid et exprimer sa position de manière plus réfléchie. À la place, son explosion verbale a créé un véritable incendie médiatique, obligeant le club à naviguer dans des eaux tumultueuses pour éviter que cette colère ne se retourne contre lui.

Toutefois, à Marseille, on tient à rappeler que la frustration ne sort pas de nulle part. Le club vit mal une accumulation de décisions qui, à leurs yeux, ont pénalisé leur parcours. Les joueurs, le staff et les dirigeants se sentent régulièrement désavantagés. Ils estiment que cette situation contribue à une forme de déséquilibre et de manque de respect à leur égard. Bien sûr, les mots employés n’ont pas été appropriés, mais la colère exprimée traduit un sentiment profond et ancien, une tension qui n’a fait que croître au fil des mois. "La nomination de M. Stinat, qui avait eu un comportement très limite vis-à-vis de Medhi Benatia en commission de discipline, a été vécue comme une provocation. Nous étions nombreux à craindre que cette histoire se termine mal, et que toute cette frustration explose un jour… Et ça n’a pas loupé", constate une source anonyme proche du dossier dans l’article de la radio.

Si l’OM a choisi de ne pas faire de communiqué officiel pour l’instant, c’est parce que le club considère qu’il vaut mieux prendre du recul avant de répondre sur le fond. Une réponse précipitée pourrait aggraver la situation. Mais en interne, il ne fait aucun doute que cette affaire sera longuement discutée. Les dirigeants marseillais devront trouver le bon équilibre : faire entendre leur mécontentement tout en évitant de franchir la ligne rouge qui mettrait en cause l’intégrité des arbitres ou du championnat. Ils savent que la crédibilité de l’OM est en jeu et qu’une communication maladroite peut nuire à l’image d’un club qui, malgré tout, aspire à un rôle moteur dans le football français.

Dans cette perspective, Marseille se prépare à clarifier son message. Le club veut s’assurer que les propos de son président soient replacés dans leur contexte, en expliquant qu’il ne s’agissait pas de remettre en question la probité des arbitres, mais de souligner les lacunes d’un système qui, selon eux, ne fonctionne pas de manière équitable. Cette démarche pourrait permettre de désamorcer certaines critiques et d’amener le débat sur un terrain plus constructif.

L’affaire est loin d’être close. Les propos de Pablo Longoria continueront à alimenter les débats dans les jours à venir. Les instances arbitrales et la Ligue pourraient examiner ces déclarations et leurs implications. Pour l’OM, le défi est désormais double : calmer le jeu tout en continuant à défendre leurs intérêts. Le club sait que la situation est délicate, mais il compte bien retrouver une position stable dans un environnement qui reste, à leurs yeux, profondément déséquilibré.