OM 0-1 Lens : bronca !

Luis Henrique et Mason Greenwood étaient moins bien ces dernières semaines ? Roberto De Zerbi décide de les mettre tous les deux sur le banc au coup d'envoi. Avec le forfait de Murillo, cela fait donc trois changements dans le onze. Trop ? À la mi-temps, comme la semaine dernière face à Nantes, le score est de 0-0. Mais dans le contenu, c'est une autre paire de manches. La possession est là, évidemment, mais les occasions aussi. Il y en a deux grosses à mettre à l'actif de Gouiri. Bien servi par Merlin, il s'invite sur la première dans la surface pour une grosse frappe qui s'écrase sur le poteau après avoir été déviée par le gardien du bout des doigts. Sur la seconde, suite à une belle combinaison dans les petits espaces, il bute sur Ryan dans une frappe croisée aux six mètres. En fait, l'action qui laisse vraiment des regrets, c'est la toute première, après seulement quelques secondes de jeu, où Dedić, trouvé dans la surface, ne cadre pas après être revenu intérieur.

Au retour des vestiaires, Luis Henrique et Greenwood font leur apparition sur la pelouse en lieu et place de Nadir et Dedić. Mais rien ne se passe. La balle continue de tourner sans vraiment pénétrer la surface. Ce n'est pas faute pour De Zerbi de mettre ses cartouches offensives sans attendre, avec Rowe puis Maupay, pour Quentin Merlin et Bennacer. Pour ne rien arranger, les Lensois jouent la montre autant que possible. On pouvait s'y attendre en pareilles circonstances. Dans les dix dernières minutes, suite à une récupération haute de Gouiri, Rowe trouve Luis Henrique lancé au second poteau. Mais Matthew Ryan met son corps en opposition. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Neal Maupay de partir au duel avec le portier océanien. Mais sa frappe en bout de course n'est pas assez inquiétante. Alors on sent la patate chaude venir, mais dans le temps additionnel, Lens part à l'attaque, Luis Henrique suit les mains dans les poches. Ca se finit avec un but sous la barre, et les joueurs de l'OM n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Et leurs oreilles pour entendre la bronca du Vélodrome au coup de sifflet final.

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