OM : "Bennacer, son talent, c'est sa persévérance"

Gouiri, l'héritier de Mahrez ?

Depuis son transfert hivernal à l’Olympique de Marseille, Amine Gouiri connaît un regain de popularité en Algérie. Auteur de 4 buts et 3 passes décisives en 7 matchs avec l’OM, il a marqué les esprits. À 25 ans, il est désormais perçu comme l’héritier potentiel de figures emblématiques comme Mahrez ou Bounedjah. Sa naturalisation sportive, officialisée en octobre 2023, avait déjà suscité beaucoup d’espoirs, renforcés par son excellent parcours en équipes de jeunes avec la France. Blessé lors de la CAN 2024, il a été épargné par les critiques liées à l’élimination précoce des Fennecs. Aujourd’hui, son rôle devient central dans une sélection en quête de renouveau, surtout en l’absence de cadres comme Bennacer et Aouar. Discret, réfléchi et très attaché à ses racines, Gouiri a mûrement choisi l’Algérie. Son adaptation rapide à Marseille le place comme un joueur-clé à suivre, notamment lors du déplacement au Botswana, en plein ramadan. Pour Nazim Bessol, journaliste algérien, "c’est le moment de la confirmation" pour un joueur désormais attendu au tournant, autant par le peuple algérien que par les supporters marseillais.

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"Bennacer, son talent, c'est sa persévérance"

Ismaël Bennacer a grandi à Trinquetaille, un quartier paisible d’Arles, entre collège, entraînements au stade Robert-Morel et vie de famille. Fils d’un père marocain et d’une mère algérienne, il se passionne tôt pour le football, sans délaisser ses études ni la capoeira, autre discipline qu’il maîtrise. Dès ses débuts à l’AC Arles, il se démarque par sa détermination et son sérieux plus que par un talent précoce. "Son talent, c'est sa persévérance", confient ses anciens éducateurs. Travailleur acharné, il s'entraîne jusqu’à cinq fois par semaine et affiche une attitude exemplaire. En 2014, à seulement 17 ans, un concours de circonstances le propulse en équipe première. Il brille lors de son premier match professionnel en Coupe de France, marquant face au Red Star. Malgré la crise traversée par Arles-Avignon, il confirme en Ligue 2 et attire les regards. En quelques mois, il refuse un contrat pro local, enchaîne les essais à l’étranger, et suscite l’intérêt de grands clubs européens. Finalement, c’est Arsenal et Arsène Wenger qui le convainquent. Ainsi se conclut le premier chapitre d’un parcours atypique.