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Auxerre 3-0 OM : grosse colère…

Auxerre 3-0 OM : grosse colère…

Il est des soirées où tout semble aller de travers, où le sport que l’on aime devient source de frustration et d’amertume. Ce déplacement de l’Olympique de Marseille à Auxerre, marqué par une défaite cinglante 3-0, est de celles-là. Une double colère s’élève aujourd’hui. Colère envers des joueurs qui, face à une équipe en pleine déroute depuis des mois, et donc largement à leur portée, n’ont pas su faire preuve de la révolte nécessaire. Et colère envers un arbitrage qui, encore une fois, semble avoir pénalisé l’OM.

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Avant même d’évoquer l’arbitrage, il faut bien regarder la réalité du terrain. L’OM s’est présenté à Auxerre dans un contexte tendu, privé de Balerdi, mais toujours avec l’ambition de s’imposer face à un adversaire qui n’avait plus connu la victoire depuis une éternité ; pourtant, dès le coup d’envoi, les Marseillais ont semblé empruntés, incapables de trouver les solutions pour déséquilibrer la défense adverse. Malgré une possession largement en leur faveur, ils n’ont pas su se montrer réellement dangereux, se contentant de mouvements latéraux et d’attaques souvent stéréotypées pour inquiéter sérieusement leur hôte du soir.

La première période a été marquée par une domination stérile et une efficacité auxerroise éclatante. Alors que l’OM peinait à créer des occasions nettes, un geste de classe individuelle côté Auxerre est venu ouvrir le score, plongeant les Olympiens dans un mutisme encore plus profond. Ce scénario était d’autant plus rageant que l’adversaire du jour n’avait rien montré de transcendant, se contentant de défendre en bloc et de jouer les contres à fond. Cette impuissance marseillaise a continué à hanter l’équipe tout au long du match, même lorsqu’elle a tenté de réagir en seconde période.

C’est dans ce contexte déjà frustrant qu’un épisode d’arbitrage controversé n’est venu exacerber les tensions. La double sanction infligée à un défenseur marseillais, pourtant intervenu pour sauver son équipe dans une action clé, a marqué un tournant. Ce carton rouge a laissé les Olympiens à dix, les condamnant à jouer le reste de la rencontre en infériorité numérique, dans une configuration qui ne leur permettait plus d’espérer renverser la vapeur. Ce genre de décision, difficile à comprendre et à accepter, a contribué à alimenter le sentiment d’injustice souvent évoqué ces dernières semaines.

Ce n’est pas la première fois que l’OM se sent lésé par l’arbitrage. Les dirigeants et l’entraîneur avaient déjà exprimé leur mécontentement face à certaines décisions lors des matchs précédents. Cette accumulation de faits a fini par forger une forme de paranoïa collective. Qu’il s’agisse de fautes non sifflées, de pénaltys non accordés ou d’expulsions jugées trop sévères, l’arbitrage devient, pour certains, la principale préoccupation des matchs de l’OM. Et en nommant les arbitres qui ont défrayé la chronique il y a seulement quelques semaines, rien n’est fait pour atténuer les choses. Cette colère, si elle est compréhensible à chaud, soulève également des questions sur la manière dont les joueurs et le staff peuvent continuer à avancer sans tomber dans une spirale de ressentiment.

Il ne faut toutefois pas perdre de vue les responsabilités intrinsèques du club. Si l’arbitrage est souvent pointé du doigt, il est évident que l’OM doit aussi faire son autocritique. Les lacunes dans le jeu, le manque de combativité et l’incapacité à trouver des solutions tactiques face à des équipes plus faibles font penser à du dilettantisme, à l’image d’un raté de Greenwood à bout portant, un des rares moments où il n’était pas fantomatique. Le staff technique a la tâche ardue de redonner confiance à un groupe qui semble parfois douter de ses propres forces. Et cela passe par un travail en profondeur, sur le plan tactique mais aussi mental.

L’autre point à considérer est la gestion des moments clés du match. Même en supériorité numérique, Auxerre a su être plus tranchant et plus opportuniste. La gestion des temps faibles, la concentration dans les duels défensifs et l’efficacité dans les trente derniers mètres sont autant de paramètres sur lesquels l’OM doit progresser pour ne plus se retrouver en situation de crise.

À ce stade de la saison, la colère, aussi légitime soit-elle, ne doit pas être un frein à l’évolution. Les supporters, eux, attendent des réponses concrètes sur le terrain. Ils veulent voir une équipe qui ne se contente pas de dominer le ballon mais qui impose également son caractère, qui se bat jusqu’au bout pour faire honneur au maillot.

Ce moment de colère pourrait bien devenir un tournant, un électrochoc. L’encadrement marseillais a tout intérêt à canaliser cette énergie pour transformer la frustration en motivation. C’est dans ces instants difficiles que se forgent les équipes solides, celles qui apprennent de leurs erreurs pour revenir plus fortes. Si l’OM parvient à dépasser ce sentiment d’injustice et à se concentrer sur ce qu’il peut contrôler, alors cette soirée noire à Auxerre pourrait bien marquer le début d’un nouveau chapitre, comme lors du match aller.