Kondogbia : " C’est juste un problème de finition "
Il y a des choses à dire après ce match-là. Il y a eu des difficultés dans le jeu. Il y a des actions dans le match où on peut faire mieux. Qu'est-ce que toi, tu retiens avec ce but dans les derniers instants ?
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Geoffrey Kondogbia : Dans sa globalité, je pense qu'on peut toujours faire mieux, bien évidemment. Mais on a maîtrisé notre sujet. On a maîtrisé le match du début jusqu'à la fin. On a passé la majeure partie du match dans leur camp. On n'a pas su la mettre au fond. Et quand tu n'arrives pas à marquer, automatiquement, tu t'exposes au danger de prendre un but. On est une équipe qui joue très haut, donc forcément, tu peux concéder aussi par moments. Voilà, c'est un peu ça mon analyse. On aurait peut-être dû mettre un peu plus de vitesse dans la transmission pour créer des décalages, avec un peu plus de centres peut-être. Ça, c'est mon analyse à chaud. Ils sont venus avec un plan bien précis : rester bas, ne pas prendre de but, ne pas perdre. C'était leur mission, et ils sont repartis avec mieux que ça.
Tu as connu ces situations-là et, sur la seconde mi-temps, tu as le ballon et tu sens le public qui s'impatiente un peu. Il attend que vous appliquiez un plan de jeu précis, toi, tu appliques vraiment les consignes sur le jeu de position, et tu entends le public s'impatienter. Comment on est à ce moment-là ? Est-ce que ça bouillonne un peu ? On se dit qu'il faut tenter quelque chose ? On déborde ? On est tenté de sortir du cadre ? Ou on reste mesuré, on essaie d'appliquer et de se dire que ça va finir par payer ?
G.K : Non. Moi, je n'ai pas eu cette sensation spéciale sur le terrain. J'étais concentré sur le match et j'essayais de renverser la tendance. Donc, ce n'est pas quelque chose dont je me suis rendu compte. La seule chose dont je me suis rendu compte, c'est que le temps passait et qu'on devait trouver une solution. Et malheureusement, on n'a pas su la trouver ce soir, tout simplement.
Est-ce que tu as peur que, parce que sur la seconde mi-temps, il y a eu très peu de frappes entre la 45ᵉ et la 80ᵉ, une ou deux grand max, toutes les équipes, sur la fin de saison, vu ce match-là, viennent jouer en bloc bas et qu'il faille trouver une solution pour remédier à ça ?
G.K : Je ne suis pas entièrement d'accord avec ton analyse. Je pense qu'on a quand même eu pas mal d'occasions claires. C'est quand même un match de haut niveau. Se procurer 2, 3, voire 4 occasions nettes dans un match de haut niveau, c'est déjà beaucoup. La réalité, c'est qu'on n'a pas su concrétiser ces occasions. Je pense que ça a été le tournant du match. Eux, ils ont une occasion, et ils la mettent au fond. La réalité, c'est ça. Il n'y a rien d'autre à dire de plus. Il va falloir l'analyser. Évidemment, on peut faire mieux, et tout simplement, c'est ça. Mais je pense que nous, on a eu suffisamment d'occasions pour pouvoir remporter ce match.
Qu'est-ce qui vous a manqué pour concrétiser ces occasions ?
G.K : C'est le foot. Parfois, on réussit à gagner des matchs en mettant un but dès la première occasion. Parfois, ce n'est pas le cas. Il faut essayer d'avoir la tête froide et d'analyser le match à froid. Mais oui, ça fait partie du foot.
Mais si on te dit qu'on a l'impression, notamment au niveau des résultats bien sûr, mais même par rapport au contenu de vos matchs, que vous maîtrisez moins votre sujet qu'à un certain moment – en novembre, décembre, début janvier. Il y a quand même eu des matchs avec des contenus différents. Contre Auxerre, contre Nantes, ça n'a pas été exceptionnel, même si vous avez réussi à gagner en fin de rencontre. Là, ce soir, c'est quand même un coup d'arrêt avec une défaite à domicile. La lutte est rude avec les équipes adverses…
G.K : Écoutez, tous les matchs sont différents. Mais ce qui est sûr, en tout cas, c'est que notre identité de jeu est claire. Je pense que dans 90 % des matchs, c'est nous qui avons la maîtrise, qui imposons notre rythme, qui dictons le tempo du jeu. Que ce soit contre Nantes, même contre Auxerre où on perd 3-0, je ne pense pas que ce soit le tempo du jeu qui nous a manqué. Il y a eu d'autres facteurs. Donc, sur la maîtrise, je ne suis pas d'accord avec votre analyse. Je pense que sur la majorité de nos matchs en championnat, c'est nous qui maîtrisons le tempo. Mais oui, quand on ne gagne pas, il nous manque autre chose, évidemment.
Du coup, il n'y a aucune inquiétude pour toi ?
G.K : Non, pas du tout.
Et au niveau du classement, Nice peut passer devant vous en cas de large victoire demain contre Lyon. Ce serait quand même un coup dur, non ?
G.K : Vous savez, c'est match par match. Là, on a perdu ce week-end. La semaine prochaine, on a encore un autre match. Il reste beaucoup de matchs. Comme je l'ai dit en conférence de presse la semaine dernière, aussi bien quand on gagne, il ne faut pas penser qu'on est les meilleurs du monde, et quand on perd, il ne faut pas non plus se dire qu'on est les pires de ce championnat. Il faut garder la tête froide et analyser ce qu'on a mal fait. La réalité du football, c'est le terrain. On peut parler de maîtrise, on peut dire "oui, j'ai la sensation que…", mais la réalité, c'est qu'aujourd'hui, on n'a pas concrétisé nos occasions. Oui, on aurait pu faire mieux dans certaines situations, notamment dans la transmission, peut-être apporter plus de danger dans la surface. Mais la vérité, c'est qu'on a eu des occasions concrètes et qu'on n'a pas su les concrétiser. C'est ça, la réalité aujourd'hui.
