OM : Højbjerg en dit plus sur son rôle de leader
Tu apparais comme le patron naturel de cette équipe. Bien évidemment, il y a d'autres leaders, d'autres joueurs qui comptent, mais on te voit comme celui qui incarne cette responsabilité. Est-ce que toi-même tu le ressens ainsi ? On a l'impression que cela te vient naturellement, que tu ne te forces pas. As-tu toujours été comme ça ? Peux-tu nous parler un peu de ton rôle et de tes prestations sur le terrain ?
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Pierre-Emile Hojbjerg : "Moi, ce qui est important avant tout, c’est que plusieurs joueurs prennent leurs responsabilités. Comme je l’ai dit précédemment, c’est aussi aux autres joueurs de tirer l’équipe vers le haut. Parfois, on parle uniquement du onze titulaire, du capitaine ou des meilleurs joueurs, mais une équipe qui veut réussir sur la durée, c’est une équipe avec 15, 16, 17, voire 18 joueurs qui partagent les mêmes valeurs, qui travaillent chaque jour pour améliorer le collectif, qui donnent tout à l'entraînement, même s’ils ne jouent pas chaque semaine. Ces joueurs-là sont essentiels, et il ne faut pas l’oublier. Dans un vestiaire, il faut que chacun se sente important. Concernant mon rôle, je pense que rien ne doit être forcé. Tout doit venir du cœur. Si l’on a quelque chose à dire, quelque chose à partager avec le groupe, cela doit être naturel et au bon moment. Je me souviens, par exemple, d’un discours de Kondogbia à l’équipe quand nous étions à Saint-Étienne. Il a dit des choses simples mais essentielles, et c’est ce genre de moments qui montrent l’importance d’avoir plusieurs leaders capables de porter l’équipe vers le succès. C’est bénéfique pour le club, pour le coach, et surtout pour l’équipe. Nous sommes un groupe en pleine construction, et je sais qu’ici, à Marseille, il n’y a pas beaucoup de temps ni de patience. On doit gagner tous les matchs. C’est pourquoi le travail au quotidien est primordial. On s’entraîne chaque jour pour progresser et obtenir des résultats. Mais pour réussir, on a besoin d’un collectif où chacun prend ses responsabilités. Et en ce moment, je sens que l’équipe évolue, qu’elle grandit match après match, et cela me plaît. Parfois, c’est moi qui prends la parole, parfois c’est un autre, mais l’important, c’est que chaque joueur apporte quelque chose au groupe avec sincérité. Que ce soit par la parole, par les buts, par le travail ou par l’attitude tout au long de la semaine, chacun a son rôle à jouer. Et au final, tout le monde compte."
Si je ne me trompe pas, cet été, vous disiez que l'importance d'un joueur dans un vestiaire ne se mesure pas au nombre de minutes qu'il dispute, notamment par rapport à votre dernière saison à Tottenham. C’est un peu en lien avec ce que vous avez dit tout à l'heure sur l'importance d'un groupe dans son ensemble. Actuellement, il n’y a jamais eu autant de joueurs compétitifs. Il y aura aussi des joueurs qui seront mis de côté, qui ne seront pas dans le groupe ou qui passeront beaucoup de temps sur le banc. Est-ce que vous êtes là aussi pour leur rappeler, à ceux qui jouent moins et qui peuvent avoir un moral en berne, qu’ils restent importants pour l’équipe ? Qu’ils doivent toujours être sérieux et ne pas laisser leurs états d’âme transparaître ?
Pierre-Emile Hojbjerg : "Oui, après, ce n’est pas moi le "papa" du vestiaire, mais j’espère sincèrement que tout le monde dans le groupe ressent qu’il est important et qu’il a un rôle à jouer. Comme je l’ai dit, il y a Mason (Greenwood) qui a mis 13, 14, 15 buts. Sans lui, c’est plus difficile, tout comme sans Rulli. Mais les autres aussi… Jeffrey (De Lange), par exemple, qui n’a joué qu’en Coupe, mais qui s’entraîne toujours à fond. Et ça, c’est essentiel pour un groupe : voir que ceux qui ne jouent pas toujours ou qui ne sont pas devant les caméras continuent d’apporter des choses positives au quotidien et se sentent appréciés. Des joueurs comme ça ont tout mon respect. Il y en a beaucoup dans le vestiaire qui donnent énormément, même s’ils n’ont pas toujours du temps de jeu. Mais au final, j’ai toujours dit que quand une équipe gagne un titre ou réussit quelque chose, ce n’est pas grâce aux 11 titulaires, ni aux 5 remplaçants, ni à un seul joueur. C’est un succès collectif, celui des 18, des 24 membres du groupe. Quand on gagne, on s’arrête un instant et on regarde en arrière : ce ne sont pas seulement les 10 ou 11 qui ont joué qu'on va remercier, mais tous les 25, parce que chacun a eu un rôle à jouer. C’est ça que j’essaie de transmettre : tout le monde a un rôle important. Après, chacun a son propre chemin et son propre temps de jeu. L’année dernière à Tottenham, j’ai vécu cela de différentes manières. Je crois que j’ai été remplaçant à la mi-temps de cinq matchs. Dans ces moments-là, soit tu es énervé, soit tu choisis d’aider l’équipe à gagner et d’utiliser ton énergie de la bonne manière. Et c’est ça, à mon avis, qui fait la différence entre une bonne équipe et une équipe qui termine première."
Comment évalues-tu la forme actuelle de l'équipe et ton rôle au milieu de terrain ? On a l'impression que tu es à Marseille depuis dix ans.
Pierre-Emile Hojbjerg : "Je trouve que l'équipe évolue de manière très positive. Il faut continuer sur cette dynamique. J’aime la façon dont on s’entraîne, on travaille avec beaucoup d’intensité. C’est important de garder ce rythme, surtout quand on n’a qu’un match par semaine. De mon côté, j’essaie simplement de donner le meilleur de moi-même, d’apporter tout ce que je peux à l’équipe. Et bien sûr, de prendre du plaisir avec les joueurs autour de moi, avec le coach, avec le club. Grâce à mon expérience, j’essaie aussi de marquer mon passage ici, de créer de beaux souvenirs à Marseille."
