OM : Place à l'apaisement ?
Profil bas sur l'arbitrage après les polémiques du week-end
L'OM adopte une attitude prudente après les polémiques suscitées par les propos de Pablo Longoria sur l'arbitrage lors du match à Auxerre (0-3). Alors que Stéphanie Frappart a été désignée pour diriger la rencontre face à Nantes, la direction marseillaise reste silencieuse, marquant un contraste avec les récentes tensions autour de l'arbitrage, souligne L’Équipe. Contrairement aux précédentes désignations d'arbitres qui avaient souvent déclenché des réactions vives du côté de l'OM, la nomination de Stéphanie Frappart n'a pas suscité de commentaires négatifs. Selon une source interne citée par L'Équipe, cette accalmie marque une volonté de faire profil bas après les remous du week-end. Ce silence contraste avec l'attitude habituelle du club, qui a fait de l'arbitrage un sujet de débat permanent. Benjamin Arnaud, secrétaire général de l'OM, avait d'ailleurs adressé un courrier à la DTA (Direction technique de l'arbitrage) mi-février, exprimant des critiques sur les décisions arbitrales, notamment concernant Leonardo Balerdi. Après sa sortie virulente à Auxerre, Pablo Longoria a fait son mea-culpa lundi matin auprès de l'AFP, exprimant des regrets et son désir d'apaiser les tensions. Ses tentatives d'explication, comme l'interprétation du terme "corruption" en espagnol, n'ont pas convaincu. Le président marseillais est désormais sous le coup d'une possible lourde sanction de la part de la LFP. Frank McCourt, propriétaire de l'OM, a bien accueilli le mea-culpa de Longoria. Restant en retrait des questions liées à l'arbitrage, McCourt se concentre avant tout sur l'image du club. Selon L'Équipe, il n'avait pas l'intention de désavouer Longoria après l'incident d’Auxerre. La commission de discipline prévue mercredi s'annonce déterminante pour Pablo Longoria et Fabrizio Ravanelli, également concerné par les sanctions. Longoria devrait plaider que ses mots ont dépassé sa pensée, tandis que Ravanelli comparaitra en visioconférence. Cette stratégie de profil bas témoigne d'un désir d'apaisement à l'OM, dans un contexte où l'arbitrage reste un sujet hautement sensible en Ligue 1.
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Stéphanie Frappart sous les projecteurs, le SAFE appelle à l'apaisement
La prestation de Stéphanie Frappart sera particulièrement scrutée ce dimanche lors du match entre l'OM et Nantes au Vélodrome, dans un contexte tendu suite aux propos polémiques de Pablo Longoria à Auxerre. Olivier Lamarre, porte-parole du Syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE), a réagi dans les colonnes de La Provence pour défendre l'intégrité des arbitres et appeler à l’apaisement. Olivier Lamarre a rappelé l'expérience solide de Stéphanie Frappart, qui a déjà dirigé des finales de Coupe du Monde féminine et de Supercoupe européenne. Pour lui, elle est prête à arbitrer cette rencontre sous haute tension. "Une fois dans le stade, les arbitres sont dans leur bulle, concentrés sur chaque décision à prendre. Stéphanie Frappart sera au rendez-vous", a-t-il affirmé, soulignant la préparation mentale des arbitres face aux contextes complexes. Face aux accusations de corruption évoquées par Pablo Longoria, 111 arbitres de Ligue 1 et Ligue 2 envisagent de porter plainte pour diffamation. Cette plainte collective devrait être déposée prochainement, témoignant de la solidarité du corps arbitral face à ce qu'il considère comme une atteinte à son intégrité professionnelle. Olivier Lamarre a également alerté sur les répercussions de ces polémiques sur le football amateur. Selon lui, les critiques envers les arbitres professionnels influencent le comportement des spectateurs dans les divisions inférieures, augmentant les risques de violences envers les officiels. Il appelle les dirigeants de clubs à plus de retenue pour préserver l'image du football et protéger les arbitres amateurs. Cet appel à l'apaisement intervient alors que Pablo Longoria est convoqué par la commission de discipline de la LFP mercredi prochain. Stéphanie Frappart, elle, devra gérer cette rencontre sous haute tension en faisant abstraction des polémiques récentes.
