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Dugarry : "Nasser et le PSG ont une énorme part de responsabilité pour Rabiot"

Dugarry : "Nasser et le PSG ont une énorme part de responsabilité pour Rabiot"

Dans l'émission Rothen S'enflamme sur RMC Sport, Christophe Dugarry a fustigé l'attitude des dirigeants parisiens sur l'affaire des banderoles à l'encontre d'Adrien Rabiot : "Pourquoi faire de ces endroits des endroits à part ? L’évolution, c’est de faire que ces endroits ne soient plus des endroits de non-droit, où il y a des règles à respecter, on respecte l’adversaire, on respecte les gens. Donc on est condamnés à n’avoir que des gens mal élevés dans les tribunes de foot ? Les chants, c’est quelque chose d’un peu plus compliqué. Mais c’est quand même facile d’empêcher une banderole de rentrer. Dire que Nasser et le PSG sont responsables, ce ne sont pas eux qui ont écrit la banderole, donc c’est délicat. Mais ils ont une énorme part de responsabilité. Ils doivent pacifier ces tribunes pour empêcher au moins ça. Si déjà tu n’es pas capable d’empêcher une banderole qui fait 50m de large, voire plus je n’en sais rien, c’est qu’ils ferment les yeux et qu’ils ont une responsabilité. Il ne faut pas me faire croire que tu luttes contre ces débordements si tu ne fais pas tout pour empêcher cette banderole de rentrer. Je suis désolé, si le Paris Saint-Germain est en phase avec son communiqué, il porte plainte aussi contre le mec qui a écrit ça. Il porte plainte aussi contre l’association qui a écrit ça, pour l’image du club qui est détériorée, pour les autres supporters en tribunes qui n’ont pas envie d’être assimilés à ce qui a été dit sur cette banderole…"

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Sur le plateau du Talk Show, que vous pouvez retrouver en vidéo, Romain Canuti expliquait qu'il ne faut plus se baser sur ce qui a été fait avant pour se chercher des excuses. Et ce peu importe le club. "La société évolue sur ce point-là et c'est plutôt une bonne chose. On peut chambrer, ne pas perdre ce sel qui fait la particularité du football, sans pour autant tomber dans ces niveaux de provocation". Sur le plateau parisien, les propos d'Eric Di Meco allaient dans le même sens.

"Il y a des choses qu'on acceptait il y a quelques années que l'on accepte plus, notamment dans les stades. On essaie de pacifier les tribunes. Et c'est sûrement une bonne chose. Le problème, c'est à partir de quand on commence. Et les premiers vont toujours expliquer qu'il y a eu des précédents" pointe l'ancien défenseur de l'OM. Reste à peut-être définitivement s'éloigner de ces pratiques pour l'OM, et du football, de manière à ne plus être concerné par d'éventuelles sanctions.