OM : Dedic bouscule la hiérarchie ?
Dedic bouscule la hiérarchie à l'OM
Les récentes performances d’Amar Dedic, notamment lors des matchs contre Angers et Saint-Étienne, ont apporté un vent de fraîcheur sur le côté gauche de l’Olympique de Marseille. Le jeune Bosnien, entré en jeu à la place de Quentin Merlin, a su convaincre le staff de Roberto De Zerbi par son dynamisme et sa capacité à percuter. Sa passe décisive pour Adrien Rabiot lors du cinquième but face aux Verts a confirmé ses qualités, notamment dans le jeu direct et les appels en profondeur. Quentin Merlin, titulaire habituel, n’a pas hésité à saluer les qualités de son concurrent : « Il a été décisif, j’espère qu’il va continuer ainsi. Amar est performant en un-contre-un et aime aller de l’avant, comme moi. » Cette concurrence, qu’il juge saine, pousse les joueurs à progresser. Pourtant, la progression de Merlin semble actuellement freinée par un manque de réussite dans les derniers mètres, comme l’a souligné De Zerbi, tout en maintenant sa confiance envers le jeune Français. Recruté cet hiver en provenance du Red Bull Salzbourg après une campagne de Ligue des champions décevante du club autrichien, Dedic avait initialement été suivi pour le flanc droit. Son arrivée a renforcé les options défensives, sa polyvalence lui permettant de jouer aussi bien à gauche qu’à droite, voire en défense centrale dans un schéma à trois. Cette concurrence intervient alors que l’OM dispose déjà d’Ulisses Garcia, au profil plus rugueux, et de Merlin, plus fin dans ses relances et ses déplacements intérieurs. Dedic, lui, privilégie un jeu plus direct, avec des incursions axiales sur son pied droit. Toutefois, le staff attend davantage de rigueur défensive de sa part, notamment après son duel perdu face à Irvin Cardona contre Saint-Étienne. La bataille pour le poste de piston gauche est donc relancée, avec trois profils distincts et une richesse tactique précieuse pour De Zerbi.
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La Bonne Mère, symbole d’unité au Vélodrome
Lors de la victoire de l’OM contre Saint-Étienne (5-1), les groupes de supporters du virage Depé ont marqué les esprits avec une scénographie spectaculaire mettant à l’honneur la Bonne Mère. Une immense effigie de Notre-Dame de la Garde, accompagnée de la banderole « Ô Bonne Mère, vers toi montent nos chants », a été déployée, créant un moment fort d’unité et de fierté. Frédéric Flandrin, autoproclamé « Curé de l’OM », s’est dit impressionné par cette initiative, soulignant la capacité de cette icône marseillaise à rassembler au-delà des croyances religieuses. Selon lui, cette scénographie aurait même trouvé sa place dans la basilique. L’historien Sébastien Louis rappelle que ce n’est pas la première fois que la Bonne Mère est mise en avant au Vélodrome. Depuis les années 90, ce symbole marseillais apparaît régulièrement dans les virages, incarnant l’identité et la solidarité de la cité phocéenne. Cette initiative témoigne d’une ferveur populaire qui dépasse le cadre sportif. Au Vélodrome, toutes les communautés et générations se retrouvent derrière cette figure emblématique, cimentant encore un peu plus la légende du club marseillais.
