Historiquement, comment l'OM gère-t-il ses séries noires ?

Deux arbitres français au Mondial des clubs

La FIFA a officialisé la liste des officiels retenus pour la Coupe du monde des clubs 2025, qui se tiendra aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet. Parmi les sélectionnés, deux arbitres français seront sur la pelouse : François Letexier, 35 ans, et Clément Turpin, 42 ans. Cette double nomination place la France dans un cercle restreint de nations représentées par plusieurs arbitres centraux, en compagnie de l’Angleterre, du Brésil et de l’Argentine. L’Hexagone comptera même un troisième représentant avec Jérôme Brisard, désigné pour officier dans le cadre de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), aux côtés de 23 autres spécialistes. Fait notable : ni l’Espagne ni l’Italie n’enverront d’arbitres sur cette édition élargie de la compétition. Un signal fort en faveur de l’arbitrage français, reconnu pour sa rigueur et son expertise sur la scène internationale.

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Historiquement, comment l'OM gère-t-il ses séries noires ?

L’histoire récente de l’OM montre que les séries noires laissent souvent des traces profondes. Seule la saison 2006-07 fait figure d’exception : après une mauvaise passe entre janvier et avril, l’équipe d’Albert Émon termine 2e grâce à un redressement spectaculaire. Ce cas reste isolé. En 2011-12, sous Didier Deschamps, malgré un titre en Coupe de la Ligue et un quart de finale en Ligue des champions, l’OM s’effondre en Ligue 1 avec 13 matches sans victoire, finissant 10e. En 2014-15, l’OM de Marcelo Bielsa s’écroule après avoir rêvé du titre. Quatre défaites consécutives anéantissent les espoirs de podium malgré un baroud d’honneur en fin de saison. En 2018-19, Rudi Garcia, fragilisé malgré une prolongation controversée, subit une mauvaise série hivernale. Même l’arrivée de Balotelli n’y change rien : l’OM finit 5e, loin du podium. Ces exemples soulignent la difficulté à se relever d’une spirale négative à Marseille, où la pression est exacerbée. La situation actuelle rappelle ces précédents et questionne sur la capacité du groupe de De Zerbi à inverser la tendance.