OM 5-1 Montpellier : l'OM enfonce sans vraiment se rassurer

Pour jouer Montpellier après la déroute face à Monaco, Roberto De Zerbi ne change pas pour autant grand-chose. Gouiri revient en pointe, mais Greenwood, Luis Henrique et Kondogbia sont encore là. Ulisses Garcia est reconduit en central gauche aussi, et il confirme ses bonnes dispositions. Au bout de cinq minutes, il est sur l'aile gauche pour dépasser la fonction. Ce n'est pas soyeux, mais il arrive à dribbler, à percuter et à se faire percuter une fois dans la surface. Penalty, que Mason Greenwood transforme sans trembler et sans forcer. Le début d'un festival ? Pas du tout, c'est presque rideau pour la première période. La faute à un Montpellier qui reste bloc super bas et à un OM très peu entreprenant. Dans le contrôle, mais pas plus.

Il y a des sifflets au moment de regagner le vestiaire, car le spectacle n'est pas là. La seconde ne reprend pas sur un rythme fou, mais le break est quand même fait avant l'heure de jeu. Murillo s'échappe sur le côté droit, effaçant au passage son vis-à-vis pour servir Quentin Merlin, dont la frappe heurte la transversale avant de rebondir sur la ligne. Deux défenseurs de Montpellier se jettent sur le ballon, mais Gouiri est plus malin et glisse sa jambe dans le bon tempo pour marquer. Le MHSC est sonné ; dans la foulée ou presque, Murillo sert Greenwood dans la surface, l'Anglais double la mise d'un plat du pied sécurité croisé sans difficulté. Étonnamment, c'est à 3-0 que Montpellier se réveille et commence à apporter une présence sur le but de Rulli. Mais quand Ulisses Garcia s'applique sur son centre sur une montée, cela permet à Jonathan Rowe de sortir de la boîte avec une inspiration géniale, une talonnade aérienne, pour le 4-0.

Mais dans les dix dernières minutes, l'OM trouve quand même le moyen d'en prendre un. Rabiot un peu dilettante au début de l'action, Kondogbia et Luis Henrique qui ne sont pas les plus rapides pour se replacer, et Mincarelli, passé par Marignane et Luynes, se jette comme il faut pour mettre la tête. Alors Rabiot profitera des largesses défensives pour partir seul et mettre le cinquième. Sans plus avoir d'enseignements que ça.

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