OM : Amine Gouiri a changé de dimension à l'OM
Amine Gouiri a changé de dimension à l'OM
Arrivé à l’OM cet hiver, Amine Gouiri semble enfin donner la pleine mesure de son talent. Auteur d’un triplé contre Brest (4-1), dont un retourné acclamé au Vélodrome, l’attaquant de 25 ans retrouve la trajectoire que son potentiel promettait depuis ses débuts. Longtemps considéré comme un futur grand à Lyon, puis recruté par Nice en 2020 pour 7 M€, il devait franchir un cap qui ne s'est finalement jamais imposé, ni à Nice, ni à Rennes, malgré un transfert à 28 M€ en 2022. À Marseille, Gouiri bénéficie d’un environnement qui le pousse à se surpasser. Medhi Benatia, directeur du football, insiste sur le travail et la rigueur que l'attaquant s’impose désormais, porté par l'ambiance unique du Vélodrome. Impliqué sur 12 buts en 15 matches de Ligue 1 (8 buts et 4 passes), Gouiri affiche des statistiques bien supérieures à celles de la saison précédente. Julien Stéphan, son ancien entraîneur à Rennes, souligne ses qualités professionnelles mais pointe la nécessité de régularité, notamment en Coupe d’Europe. L’ancien directeur du football de Nice, Julien Fournier, estime que le contexte marseillais sublime l’attaquant, aujourd'hui plus constant et impliqué. Roberto De Zerbi, par ses choix tactiques, a su stabiliser son positionnement : désormais aligné en pointe avec une liberté d’action, Gouiri peut pleinement exprimer ses qualités de finition et de combinaison, rappelant parfois Karim Benzema. L’OM a arraché son recrutement dans les dernières heures du mercato hivernal, et l'ancien Lyonnais, conscient du temps perdu, semble bien décidé à rattraper le temps.
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Le 4-3-3 jusqu'à quand ?
Contre Brest (4-1), Roberto De Zerbi a surpris en revenant à une défense à quatre, abandonnée à l’automne dernier. Ce changement tactique, mûri après la prestation terne face à Montpellier malgré la victoire (5-1), a offert à l’OM un visage plus direct, plus rapide et moins prévisible. Le technicien marseillais, déçu par la passivité de ses joueurs, avait passé le week-end de Pâques en profonde réflexion avant de décider de rouvrir le dossier du système de jeu. Face aux Finistériens, De Zerbi a opté pour un 4-2-3-1 (ou 4-3-3), rappelant les débuts de saison. L’effet de surprise a été total : même Éric Roy, entraîneur de Brest, ne l'a constaté qu'à l’échauffement, sans que cela ne bouleverse particulièrement son plan de jeu. Si l’OM n’a pas livré une première période étincelante, l’efficacité offensive et une animation plus tranchante ont fait la différence. De Zerbi, passionné de tactique, souligne toutefois que le système n'est pas une garantie de succès à lui seul. Il insiste davantage sur la qualité de l’animation et sur le bon repositionnement de certains joueurs comme Luis Henrique, libéré sur l’aile gauche, ou encore Murillo et Garcia, mieux exploités dans les couloirs. Ce choix n'était ni improvisé, ni un pari risqué : il avait été préparé et présenté au groupe en début de semaine. Reste désormais à savoir si cette formule sera reconduite contre Lille dimanche, dans un choc crucial pour la qualification en Ligue des champions. De Zerbi penche encore pour son 3-4-2-1, mais pourrait à nouveau surprendre selon l’adversaire et les circonstances.
